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Légendes du sport

Geoffrey Dernis, le Ch’ti-Hérault

Klay

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Geoffrey Dernis

Né le 24 décembre 1980, Geoffrey Dernis débute sa carrière de footballeur professionnel, chez lui, dans le Nord en 1998. En pleine heure de gloire pour le foot français, le ch’ti fait ses classes au LOSC, en deuxième division, mais joue peu durant ses trois premières saisons. Il remporte un titre de champion de France de « D2 », ancêtre de la Ligue 2, en 2000, et découvre l’élite. Il y dispute seulement deux rencontres et part en prêt chez le voisin de Wasquehal pour s’aguerrir. Après deux bonnes saisons, le milieu offensif retrouve son équipe formatrice lilloise.

Nous sommes en 2003, il a alors 22 ans et la possibilité de s’exprimer sur le terrain lui est offerte. La dixième place finale pourrait paraître anecdotique au premier abord, mais le LOSC est repêché pour participer à feue la Coupe Intertoto. Cet accessit ouvre, en fait, les portes de la Coupe de l’UEFA aux coéquipiers de Geoffrey Dernis, qui en profite pour faire ses premiers pas sur les pelouses européennes. La saison suivante est excellente pour les Nordistes. Ils terminent à la deuxième place derrière l’ogre lyonnais et c’est désormais la grande Ligue des Champions et son lot de stars qui se dresse face à eux. Dernis réalise un rêve, il prend part à toutes les rencontres. Lille finit troisième d’une poule qui comprend le Benfica Lisbonne, Villareal et Manchester United. Ils n’encaissent que trois petits buts lors de cette phase, mais concèdent trois défaites sur le score étriqué de 1 à 0. Ils n’inscrivent surtout qu’un seul but mais ils battent les Anglais à domicile, ce qui leur permet de les éliminer et de poursuivre leur aventure en C3.

A la fin de cette saison 2005-2006, qui voit les Lillois confirmer avec une belle troisième place en Ligue 1, Geoffrey Dernis quitte son club formateur et s’installe dans le Forez, à Saint-Étienne. Il est une pièce maîtresse de sa nouvelle équipe. Les Verts terminent cinquième de l’exercice 2007-2008 et il goûte de nouveau au frisson de l’Europe. Les Stéphanois réalisent un parcours honorable avec une élimination en huitièmes de finale, face aux Allemands du Werder Brême. Mais les résultats ne suivent pas en championnat, ils frôlent même la relégation. Après ces trois années faites de haut et de bas, Geoffrey Dernis quitte le club, pour le sud et le Montpellier Hérault, promu en Ligue 1. Sur la dynamique de la montée, La Paillade accroche une cinquième place inespérée.

L’apogée de sa carrière arrive deux ans plus tard, lorsque les hommes de « Loulou » Nicollin, à la surprise générale, sont sacrés champions de France en 2012. Avec des joueurs mésestimés à l’époque comme Olivier Giroud, Remy Cabella ou encore Younes Belhanda, ils tiennent tête jusqu’au bout au nouveau PSG, version qatari. La joyeuse bande offre à son président la plus belle page sportive de l’histoire du club. Malgré cela, Dernis n’est pas conservé, il change de cap et rejoint le Stade Brestois pour deux saisons sans saveur, dont une en Ligue 2. Une dernière pige épicée en Grèce, à Larissa, puis il met un terme à sa carrière professionnelle en 2015. De retour dans l’Hérault, sur les terres ensoleillées de ses derniers exploits, il décide de refouler les pelouses à un niveau amateur, avec le club de Lattes, pensionnaire de Division d’Honneur, en menant de front sa passion et sa vie de chef d’entreprise. Toujours avec la même réussite ?

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Alexandre Toussaint

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