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Portraits

Jérôme Gallo, la voix de l’ASSE et de l’ASM Clermont Auvergne

Nicolas Jacquemard

Publié le

Jerome Gallo

Nous avons rencontré Jérôme Gallo, speaker de l’ASSE et de l’ASM Clermont, qui a aussi crée l’association des speaker et maîtres de cérémonie. 

Jérôme, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Jérôme Gallo, speaker de l’AS Saint-Etienne depuis 2002, avec une pause de 4 ans au milieu et speaker de l’ASM Clermont Auvergne depuis 2007.

Comment êtes-vous devenu speaker ?

Je suis devenu speaker de l’ASSE en remplaçant un ami pour les matchs du lundi quand le club était en division 2 car cette personne était présentateur à la radio et ne pouvait pas faire les matchs en semaine. Je l’ai remplacé pendant deux saisons pour ces matchs en semaine et ensuite on a commencé à faire les matchs en binôme. Pour l’ASM, je me suis rendu au stade pour leur proposer des animations sur le thème du médical et ils m’ont dit qu’ils cherchaient un speaker. J’ai fait 2 matchs d’essais, mon travail leur a plu donc on a continué.

Quelles sont les 3 caractéristiques principales pour être un bon speaker ?

Déjà il ne faut pas se regarder le nombril, le speaker n’est pas un joueur donc il faut savoir garder sa place et ne pas s’enflammer. Ensuite l’écoute de ses dirigeants et de ses supporters pour ne pas en « faire qu’à sa tête ». On règle la mire au niveau de l’animation en écoutant à la fois le club mais surtout les supporters. Enfin avoir une bonne voix, être un passionné de sport et toujours kiffer au bout de 15 ans d’être sur un terrain pour animer les matchs.

Vous êtes l’un des seuls speakers en France à exercer pour le foot et le rugby (deux autres sont dans ce cas : Jacques Bredat TFC et Stade Toulousain et Eric Dagrant Girondins et Racing 92), est-ce pas trop compliqué de jongler entre les deux ?

Si, c’est pour cela qu’à Saint-Etienne on est deux, on se partage les matchs en fonction du planning de chacun.

Une préférence entre le foot et le rugby ?

Non il n’y a pas de préférence, l’intensité est plus importante à l’ASM parce que pour les matchs de l’ASSE, nous n’animons pas les tribunes, le public se gère tout seul. A Clermont la relation avec le public est plus importante. On peut dire que le travail n’est pas le même à Geoffroy-Guichard et à Marcel-Michelin.

Quelle relation entretenez-vous avec les joueurs ? Les connaissez-vous ?

Oui forcément à force de faire des interviews ou de faire des événements avec eux en dehors des matchs il y a des amitiés qui se créent. J’ai un ami dans le foot, Loïc Perrin, j’ai eu la chance de faire sa première interview quand il avait 19 ans. Si ça doit se faire c’est naturellement, il ne faut pas chercher ça, comme je disais avant il faut savoir rester à sa place.

Quels sont vos meilleurs souvenirs comme speaker ?

La présentation du Brénus place de Jaude il y a trois semaines pour le titre de champion de France. 2010 avait aussi été un grand moment. Il y a aussi eu l’Euro 2016 en France qui a été un grand moment, j’animais les matchs à Saint-Etienne et Lyon.

Et le pire ?

Mon premier match comme speaker pour Clermont où on m’a soufflé le mauvais nom pour le marqueur d’essai et je me suis fais conspuer par 14000 personnes.

Vous avez aussi créer l’Association des Speakers et Maîtres de Cérémonies, quel est son rôle ?

On se réunit pour fédérer, échanger, avancer et pour se connaître. Cette association concerne les speakers professionnels qui acceptent la charte et qui l’ont respecté par le passé. On a refusé des membres car il y a quelque temps ils ont critiqué le voisin qui fait partie de l’association. On est là pour s’entraider, se refiler du travail et avancer dans le job.

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

J’aimerais que l’ASSE accroche à nouveau une coupe d’Europe et que l’ASM gagne la coupe d’Europe.

Passionné de sport et entrepreneur depuis mes 18 ans, la création de Dicodusport m'a semblé évidente pour participer à la médiatisation d'un plus grand nombre de sports. Le chemin est long mais avec une équipe des plus motivées et les Jeux Olympiques de Paris 2024 en point de mire, nous y arriverons ! Journaliste dans le monde du sport depuis plus de 5 ans, je traite aussi bien de football, de rugby, de biathlon que de cyclisme.

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