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Michaël D’Almeida, objectif Tokyo 2020
Quelques jours après les championnats du monde sur piste à Apeldoorn, nous avons rencontré Michaël D’Almeida pour parler de sa carrière, de sa saison et de ses objectifs.
Michaël, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Michaël D’Almeida, cycliste sur piste dans les disciplines du sprint, je suis double médaillé olympique en 2012 et 2016.
Quel bilan fais-tu de ces championnats du monde ?
Bilan positif. Je reviens à la compétition après seulement 4 mois d’entraînement de haut niveau après avoir dû couper 1 an.
Tu as dit que c’était les kilomètres les plus durs de ta vie. Comment l’expliques-tu ?
Je l’explique par le fait d’avoir délaissé cette discipline en 2012 après avoir obtenu une nouvelle médaille mondiale sur cette discipline qui n’est plus olympique. Ce retour sur « la borne » a traumatisé mon corps qui n’avait plus connu pareil choc.
Tu as changé de méthode d’entrainement et de préparation, peux-tu nous en dire un peu plus ?
Les méthodes d’entraînements ont changé depuis l’arrivée de deux nouveaux entraineurs. La forme a changé, mais le fond reste le même. Nous avons en France un savoir-faire, un socle solide qui est perpétué. Les nouveaux entraineurs apportent leur touche personnelle qui permet aussi de casser la routine. Leur vision est changeante avec l’évolution de notre sport.
Quels sont tes prochains objectifs sportifs ?
Redevenir champion de France, d’Europe et du monde avant les Jeux Olympiques.
Tokyo 2020, est-ce un objectif pour toi ?
Tokyo est l’objectif. Je suis dans une démarche olympique et tout est orienté en fonction de cette échéance.
Paris 2024, qu’est-ce que cela t’évoque ?
Le plus bel évènement sportif qui soit. Une opportunité de pouvoir promouvoir le sport au travers des valeurs de l’olympisme en France et aussi dans le monde.
Quel est ton meilleur souvenir en carrière ? Et le pire ?
Mon titre de champion du monde en France en 2015 devant 6000 spectateurs mais surtout devant une cinquantaine de membres de ma famille venus m’encourager. C’était pour la majorité la première fois qu’ils me voyaient sur un vélo et je suis devenu champion du monde. Voir de la fierté dans les yeux de mes parents a été le plus beau moment de ma carrière et même de ma vie.
Le plus dur, aussi paradoxalement que cela puisse paraitre, a été ma médaille d’argent aux Jeux Olympiques de 2012. Je ne pensais qu’à la médaille d’or. Malgré le fait que ce soit ma première médaille olympique, j’ai mis longtemps à la savourer. Aujourd’hui, j’en suis très fier et je regrette de ne pas avoir profité à ce moment.
Si tu pouvais passer 30 minutes avec le sportif de ton choix, qui choisirais-tu ?
Si c’était possible, ce serait avec Mohamed Ali…