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NBA time #9 : l’avenir appartient aux Sixers

Klay

Publié le

Philadelphie Sixers

Tous les jeudis, retrouvez l’actualité de la Ligue Majeure de basket sur votre blog dans « NBA time ». Cette semaine, nous restons dans la conférence Est, mais nous retournons aux USA pour parler d’une franchise qui, après des années à empiler les numéros 1 de Draft et de reconstruction, semble s’ouvrir vers un destin doré. Ce n’est que la première étape pour Philadelphie mais, à l’image des Eagles en NFL, tout est possible et un titre dans les prochaines années est à considérer très fortement.

Franchise moquée depuis plusieurs années par ses décisions et son éternel besoin de démolition, les Sixers ne font plus rire personne aujourd’hui en NBA. L’élément déclencheur de cette métamorphose se nomme Joel Embiid. L’arrivée laborieuse mais fracassante du pivot camerounais, numéro 3 de la Draft 2014, a permis à Philadelphie de retrouver un standing perdu depuis la fin de l’époque Allen Iverson. Contraint de tirer un trait sur les deux premières saisons de sa carrière du fait d’une fâcheuse blessure au pied, le doute et l’inquiétude entourent les années de galère que vit le garçon. Au début de la saison 2016-2017, il est de retour, mais les craintes dès qu’il est sur le terrain ne sont pas dissipées pour autant. Ceci dit, son niveau de jeu est incroyable. En quelques matchs, en quelques mois, il met tout le monde d’accord. Il est annoncé comme le meilleur rookie et un probable All-Star. Il n’en sera rien car son temps de jeu est trop limité et ses absences récurrentes. Cette saison 2017-2018 est celle de la confirmation. Embiid est choisi par les fans comme un titulaire pour le match des étoiles lors du All-Star Week-end. Quel exploit ! Trash-talkeur s’il en est, il est l’avenir de la NBA à son poste et ses performances ont entraîné tout le groupe derrière lui. Malgré l’absence du premier choix de la Draft 2016, l’australien Ben Simmons, les progrès de l’équipe sont notables et l’évolution est intéressante (10 victoires lors de l’exercice 2015-2016, 28 en 2016-2017 et déjà 43 cette saison).

Car Embiid n’est pas seul dans cette aventure. Ce qui a également changé cette saison, c’est l’apport du nouveau meneur de jeu de la « ville de l’amour fraternel ». Après une année blanche à soigner lui aussi son pied, Simmons a débuté sa carrière en NBA sur les chapeaux de roue. Déjà auteur de 10 triple-double, il impressionne par sa régularité et son sens du jeu. Sans shoot extérieur pour l’instant, il base son effort sur son physique qui lui permet de dominer ses adversaires et sur son intelligence de jeu. Le duo étonne et détonne. Rien ne semble pouvoir ralentir leur progression et on se dit qu’il ne leur manque pas grand chose pour le futur. La solution pourrait être en interne avec le dernier numéro 1 de Draft de la bande, à savoir Markelle Fultz, le petit meneur formé à Washington, sélectionné il y a un an mais blessé à l’épaule depuis son arrivée. De retour récemment sur les parquets, il sera probablement encore un peu tendre pour avoir un rôle à jouer lors des playoffs qui arrivent, mais son évolution sera observée de près dans les prochains mois. Ajoutez à cette jeune escouade quelques joueurs excellents dans leur registre comme le Croate Dario Saric ou les vétérans JJ Redick et Mario Belinelli, capables d’étirer les défenses et de libérer de l’espace pour « le monstre à deux têtes », et vous obtenez une équipe ambitieuse et imprévisible.

Les Sixers sont, à moins de dix matchs de la fin de la saison régulière, à la quatrième place de la Conférence Est et déjà qualifiés pour les playoffs. Tous les feux sont au vert pour la suite et tous les espoirs sont permis pour l’avenir dans cette franchise historique.

Alexandre Toussaint

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