Portraits
Noémie Kober, les championnats du monde en 4 de couple
Nous avons rencontré Noémie Kober, rameuse de l’équipe de France d’aviron, qui va participer aux championnats du monde en 4 de couple.
Noémie, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Noémie, j’ai 23 ans, cela fait maintenant 10 ans que je rame à l’Aviron Grenoblois, et 6 ans que j’ai rejoint le Pôle Aviron de l’INSEP à Paris.
Comment as-tu commencé l’aviron ?
J’ai commencé l’aviron par le biais d’une initiation avec mon collège du Chamandier à Gières, et j’ai tout de suite accroché, notamment pour l’esprit d’équipe et le dépassement de soi.
En 2016, à Rio, vous vous classez 12ème après une élimination en demi-finale, qu’as-tu ressorti de cette expérience ?
Nous étions forcément déçues de ne pas avoir pu « jouer » avec les meilleurs équipages mondiaux en nous classant 12ème, mais en relativisant c’était déjà bien de s’être qualifiées pour nos premiers Jeux Olympiques (même s’il reste une pointe de frustration).
Quand on a goûté aux JO, on a envie d’y retourner ?
Évidemment, pour revenir avec un souvenir rond autour du cou !
Plus récemment tu as pris la 3ème place en double sur la Coupe du Monde de Lucerne, une immense satisfaction ?
Oui c’était une grande satisfaction, on a pris beaucoup de plaisir pendant cette Coupe du Monde. Notre première médaille internationale qui récompense nos efforts tout au long de l’année. Hélène Lefebvre et Elodie Ravera sont médaillées d’argent, ce qui faisait pas mal de Françaises sur le podium 🙂
Les championnats du monde se profilent, dans quel bateau vas-tu être alignée ? Et avec quel objectif ?
Nous serons alignées en 4 de couple aux Championnats du Monde, un nouvel équipage composé de Marie Le Nepvou (ma coéquipière de double), Julie Voirin et Marie Jacquet. L’objectif sera au minimum de rentrer en finale et de travailler une base de 4 pour les années à venir.
Est-ce qu’il y a des rameurs ou rameuses qui t’ont inspiré ?
Je m’inspire de mes coéquipières, qui apportent toutes leurs petites touches personnelles et un vrai plus au bateau. Je pense notamment à Marie Le Nepvou, et mes coéquipières de club (et de longue date maintenant!) Léa Duret, Margaux Segrais et Laura Tarantola.
A côté de l’aviron, tu es en école de kiné, comment arrives-tu à concilier tes deux activités ?
J’arrive à concilier ces deux activités grâce à l’aménagement de mes études, l’ENKRE de Saint-Maurice, la Fédération Française d’Aviron et la Compagnie Nationale du Rhône qui mettent tout en oeuvre pour que nous puissions réussir dans les deux domaines. J’ai étalé mon cursus sur 6 ans au lieu de 3.
Paris 2024, c’est presque fait ! Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Un événement aussi exceptionnel et grandiose que celui-ci à la maison, c’est juste énorme et ça donne envie d’y participer !