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Portraits

Stanislas Rabiller, la joie d’un champion d’Europe

Nicolas Jacquemard

Publié le

Stanislas Rabiller

On a rencontré Stanislas Rabiller, volleyeur français de 25 ans, qui vient de remporter la coupe d’Europe CEV avec Tours.

Stanislas, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Stanislas Rabiller, je joue au volley-ball depuis 15 ans et je suis professionnel depuis 6 ans. J’ai joué 2 ans à Sète, 1 an à Avignon puis 2 ans à Cambrai et je finis ma première année à Tours.

Une finale renversante, que vous gagnez 15-13 au set en or, raconte nous !

C’est un scénario incroyable car chez eux on a pris une « taule », on a été dominé dans tous les secteurs. Mais on savait que là-bas ça allait être compliqué donc après la défaite on n’était pas vraiment abattu. Je suis arrivé au stade 2h avant et j’ai vu qu’il y avait déjà la queue devant la salle donc cela annonçait la couleur. Ca a été une ambiance incroyable dans une salle incroyable et avec un public incroyable, c’est ce qui nous a transcendé pour aller chercher la victoire. On ne pouvait pas rêver mieux !

Après le match aller où vous avez subi une lourde défaite, comment l’équipe s’est remobilisée ?

En allant jouer là-bas on savait que ça allait être compliqué car ils sont invaincus chez eux depuis 2015. On a vite compris que chez eux on ne pourrait pas faire grand chose donc on a gardé du jus pour le retour. Le sentiment après le match était paradoxal, on perd mais on est pas abattu car on savait que chez nous on pouvait renverser la vapeur.

C’est le plus beau moment de ta jeune carrière de sportif ?

Il y a deux moments, la victoire en coupe d’Europe, ça a été incroyable et il n’y a que le sport qui peut nous faire vivre cela. Mais il y a aussi mon titre de champion d’Europe en 2009 avec l’équipe de France cadet. La victoire de ce week-end m’a rappelé un peu celle de 2009 où à la fin du match on explose, on court partout, on ne sait pas ce qu’on fait. C’est vraiment 2 souvenirs qui sont gravés à jamais.

Quel bilan fais-tu de cette première saison avec Tours ?

Ca a été une bonne année parce que je suis venu dans le meilleur club en France qui met les joueurs dans les meilleures conditions dans beaucoup de domaines. Et puis j’ai eu la chance d’avoir devant moi un joueur comme David Konecny qui m’a autant appris pour le volley que sur un plan plus personnel. Quand on a des joueurs comme ça avec nous comme Hubert Henno aussi, on ne peut que s’en servir et apprendre à leur contact

Quels seront les objectifs pour l’année prochaine ?

Pour l’année prochaine je ne sais pas encore où je serai. J’espère continuer avec Tours mais ce n’est pas encore fait. Les objectifs à Tours sont de toute façon les mêmes chaque année, c’est au moins gagner un titre.

Tu as joué en équipe de France chez les jeunes, c’est un objectif l’équipe de France ?

Dans la vie faut avoir de l’ambition et c’est certain que je travaille et que je m’entraine pour ça. Les joueurs en équipe de France sont très forts comme on a pu le voir mais c’est un rêve auquel je m’accroche.

Quel regard portes-tu sur la génération en place et la team Yavbou ?

Je la côtoie cette équipe car c’est ma génération et celle du dessus. C’est deux générations qui étaient attendues car on a gagné le championnat d’Europe et la génération d’avant avait terminé 3ème des mondiaux et gagné aussi le championnat d’Europe. Le coach Tillie a réussi à faire du beau travail avec ces deux générations en remportant la ligue mondiale et le championnat d’Europe.

Quel sportif français t’impressionne en ce moment ?

Je suis un fan de sport et cette année celui qui m’a vraiment impressionné c’est Martin Fourcade. J’ai suivi toute sa saison et ce qu’il a fait cette année c’est incroyable, quelle régularité ! J’ai eu la chance de discuter avec lui 5 minutes et c’est quelqu’un de très humble, très abordable. C’est un très grand champion !

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?

Des titres ! On travaille dur tous les jours pour gagner et vivre des moments incroyables comme on a pu le vivre avec ce titre de champion d’Europe.

Passionné de sport et entrepreneur depuis mes 18 ans, la création de Dicodusport m'a semblé évidente pour participer à la médiatisation d'un plus grand nombre de sports. Le chemin est long mais avec une équipe des plus motivées et les Jeux Olympiques de Paris 2024 en point de mire, nous y arriverons ! Journaliste dans le monde du sport depuis plus de 5 ans, je traite aussi bien de football, de rugby, de biathlon que de cyclisme.

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