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2 octobre 1988 : Roy Jones Jr, largement vainqueur… mais perdant

Sophie Clapier

Publié le

2 octobre 1988 : Roy Jones Jr, largement vainqueur … mais perdant
Photo Icon Sport

BOXE – Ces Jeux de Séoul en auront vu passer des histoires. Et pas toujours des meilleures malheureusement. Après le scandale Ben Johnson, voici maintenant celui de Roy Jones Jr. Le boxeur américain s’est fait voler l’or.

Ça s’est passé le 2 octobre 1988

Mais que se passe-t-il encore à Séoul ?! Hé bien après le dopage, la corruption. Nous sommes alors en finale de boxe des poids super-welters, Roy Jones Jr affronte Park Si-hun, ce dernier évoluant à domicile. Dès l’entame du combat, c’est bien l’Américain qui prend les rênes. Sa rapidité, ses esquives et ses contres font mal au Sud-Coréen, compté par l’arbitre dans la seconde reprise. Les coups s’enchaînent en faveur du Floridien qui domine. De la tête, des épaules, des pieds ou des jambes, de ce que vous voulez, la domination est in-con-test-able. Au terme du duel il n’y a pas photo, Roy Jones Jr a passé 86 coups, Park Si-hun seulement 32.

Et pourtant… sur les cinq juges, trois donnent le Sud-Coréen gagnant. Le commentateur britannique Reg Gutteridge n’en revient pas et qualifie cette décision du « pire verdict jamais rendu en boxe ». L’arbitre lui-même semble perdu au moment de lever la main de Park Si-hun. Ce dernier ne célèbre pas sa victoire, il sait que celle-ci ne lui revient pas, et s’excuse auprès de Jones. Sur le podium, le jeune boxeur américain retire sa médaille d’argent. Malgré les aveux sur la corruption des juges, il ne récupèrera jamais sa médaille d’or tant méritée.

Info : Roy Jones Jr décroche sa première ceinture mondiale en 1993 en s’imposant pour le titre IBF des poids moyens. Mais la boxe peut-elle encore tenir longtemps aux Jeux Olympiques ? Cette discipline ne cesse de faire débat à chaque olympiade, et les affaires se suivent et se ressemblent…

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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