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Rugby à XV

6 Nations 2024 (J2) : L’Angleterre vient à bout du Pays de Galles

Louka Lesueur

Publié le

6 Nations 2024 (J2) L'Angleterre vient à bout du Pays de Galles
Photo Icon Sport

TOURNOI DES 6 NATIONS 2024 – Dans un match très serré, le XV de la Rose a finalement pris le dessus sur les Gallois à Twickenham (16-14). Les Anglais restent en course pour le Grand Chelem.

Les Gallois dominent le premier acte

Défait d’un point face à l’Écosse le week-end dernier, les Gallois avaient à cœur de se reprendre dans ce tournoi. Quant à eux, les Anglais se sont imposés face aux Italiens, mais dans la douleur et se devaient de montrer un autre visage.

Début de match compliqué pour le Pays de Galles qui voit le XV de la Rose monopoliser le ballon. Mais malgré leur domination, les Anglais vont se mettre en danger en perdant Chessum pendant 10 minutes (carton jaune) pour plaquage dangereux.

Les Diables Rouges vont profiter de cette supériorité. Sur une touche bien captée à 5m de la ligne, le pack gallois va être monstrueux, et bénéficier d’un essai de pénalité. En effet, Ethan Roots a écroulé volontairement le maul et se fait pénaliser d’un carton jaune (7-0). Les Gallois vont alors jouer à 15 contre 13.



Mais les Anglais ne se laissent pas abattre pour autant, et vont planter un premier essai devant leur public. Après l’obtention d’une mêlée sous les poteaux, une belle action collective permet à Ben Earl d’aplatir le ballon (7-5). Situation ubuesque sur la transformation, puisque George Ford va se décaler sur sa gauche dans sa routine, puis s’arrêter et va laisser les Gallois taper dans le ballon sans même qu’il puisse tirer.

De retour à égalité numérique, le match s’équilibre. Le Pays de Galles conserve davantage le ballon qu’en début de mi-temps, mais peine à transpercer la très solide défense anglaise. Alors que le rythme était redescendu, Williams sort le ballon du ruck, puis est retrouvé avec une superbe passe après contact de Reffell. Il n’a plus qu’à trouver Mann qui conclut parfaitement l’action.



À la pause, les Gallois mènent 14 à 5 après un début de rencontre très poussif. Les Anglais, pénalisés par deux cartons jaunes, n’ont pas tenu malgré une défense en forme.

Les Anglais font plier les Gallois

De retour des vestiaires, les Anglais passent proche d’un essai long de ligne de Daly, mais les Rouges défendent bien et l’envoient en touche. L’Angleterre inscrit les premiers points de cette seconde période sur pénalité (8-14). Un peu de coaching côté anglais, avec la rentrée de Genge qui remplace Marler, et Stuart remplacé par Cole. Idem côté gallois, Elias remplace Dee, et Griffin rentre à la place d’Assiratti.

Le jeu est serré, les occasions se présentent de chaque côté, mais aucune des deux équipes ne trouve la solution. Mais la mêlée galloise est une nouvelle fois pénalisée, et le XV de la Rose obtient une touche près de la ligne d’en-but. À 1 mètre de cette ligne, les Anglais multiplient les pick and go, puis envoient sur les extérieurs au large, et c’est Dingwall qui conclut. Les Anglais reviennent à un petit point de leurs adversaires (13-14).

Remontés devant leur public de Twickenham, les Anglais trouvent une splendide touche grâce au somptueux 50-22 de Ford. Ils contrôlent cette touche et s’éloignent sur les extérieurs, mais Grady tente une interception, jugée comme volontaire : il sera pénalisé d’un jaune et laisse alors son équipe à 14 pour les 10 dernières minutes. Ford transforme la pénalité, et permet à son équipe de reprendre l’avantage, 16 à 14, et plus que huit minutes de jeu.

À la 77ème minute, les Anglais sont pénalisés, et laissent les Gallois revenir dans leur camp. Mais le XV de la Rose défend parfaitement bien et fait reculer les Diables Rouges. Et malgré une percussion en l’air de Ford sur Dyer, les Anglais obtiennent une touche. Ballon bien capté et envoyé en touche.

Victoire des Anglais à Twickenham sur le score de 16 à 14. Deux victoires d’affilée qui laissent espérer le Grand Chelem pour les Anglais. Les Gallois pourront nourrir des regrets, notamment sur la finition, puisqu’ils ont peiné à concrétiser leurs occasions.

Passionné depuis tout petit par les exploits de Bolt, Fourcade, Riner, Lavillenie, Wilkinson, Hirscher. Les émotions provoquées par le sport ont bercé mon enfance et continuent de le faire aujourd'hui. C'est ainsi qu'il m'est arrivé de pleurer devant la défaite des Bleus face aux Blacks en 2011, ou encore devant le titre olympique de Florent Manaudou à Londres. Bien loin de ce milieu professionnel, j'ai osé tenter ma chance pour rejoindre l'équipe de rédaction de Dicodusport, et depuis septembre 2023, je tente de retransmettre au mieux les exploits des athlètes, tous sports confondus. Grand chauvin, c'est bel et bien sur les sportifs tricolores que je préfère écrire.

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