6 Nations : L’Angleterre domine l’Italie, bonus offensif en prime

TOURNOI DES 6 NATIONS 2023 – Sans être extraordinaire, l’Angleterre a largement dominé l’Italie ce dimanche à Twickenham (31-14), à l’occasion de la 2ème journée du 6 Nations 2023. Bonus offensif dans la poche, le XV de la Rose remonte à la 3ème place du classement du Tournoi, un point devant la France.

Battue lors de la 1ère journée par l’Écosse (23-29), et ce pour la troisième fois de suite dans le cadre du Tournoi, l’Angleterre se devait de réagir. Face à une Italie qui a donné du fil à retordre au XV de France le week-end passé (défaite 24-29), le XV de Rose avait là l’occasion de lancer sa compétition. Et le suspense n’aura pas duré très longtemps.

L’Angleterre trop puissante pour l’Italie

Toujours en proie au doute, les Anglais n’ont pas été impressionnants ce dimanche, dans leur antre de Twickenham. Pour se rassurer, le XV de la Rose a en effet mis les ingrédients qu’il fallait pour dominer les Transalpins, grâce à un paquet d’avants largement supérieur à celui des Italiens. Ainsi, le flankeur du Stade Toulousain, Jack Willis, inscrit le premier essai des siens suite à un ballon porté parfaitement négocié, transformé par Owen Farrell (7-0, 14′). Un quart d’heure plus tard, c’est au tour du deuxième ligne Ollie Chessum d’aller à dame, bien lancé dans l’intervalle. L’essai est également transformé par Farrell (14-0, 28′). Le coup est d’autant plus rude pour la Squadra Azzura, puisque cette dernière est réduite à 14 sur l’action précédente, après le carton jaune infligé à Lorenzo Cannone.

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— Guinness Six Nations (@SixNationsRugby) February 12, 2023

La fin du premier acte reste à l’avantage des Anglais. En force, encore une fois, c’est le talonneur Jamie George qui vient inscrire le troisième essai des locaux, son 12ème en sélection. Cette fois, Owen Farrell, replacé à l’ouverture ce dimanche, ne transforme pas. À la pause, l’Angleterre est logiquement devant (19-0). Équipe la plus disciplinée sur la scène européenne, l’Italie ne l’a pas été lors de cette première période, et l’Angleterre en a largement profité.

L’Angleterre avec le bonus

La deuxième période démarre de la meilleure des manières pour l’Italie. Le pilier Marco Riccioni marque en force le premier essai des Transalpins, transformé par Tommaso Allan (19-7, 44′). Les Italiens sont plus consistants dans le jeu, mais restent beaucoup trop indisciplinés. Sur un nouveau ballon porté, James Doleman, l’arbitre de la rencontre, accorde logiquement un essai de pénalité à l’Angleterre (26-7, 51′), synonyme de bonus offensif. Sur cette action, c’est au tour de Simone Ferrari d’écoper d’un carton jaune.

Cependant, cette équipe italienne reste fidèle à elle-même et continue d’envoyer du jeu. À l’entrée des 22 mètres Tommaso Allan trouve une brèche. L’ailier Alessandro Fusco termine le travail pour le deuxième essai italien, transformé par Allan (26-14, 63′). Malheureusement, malgré beaucoup cœur à l’ouvrage, les Transalpins encaissent un cinquième et dernier essai, signé Henry Arundell, tout juste entré en jeu (31-14, 70′). Victoire anglaise sur le score de 31-14 donc.

✨ A classy finish from Alessandro Fusco.#ENGvITA | #GuinnessSixNations pic.twitter.com/XIn7da8Kre

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Ce dimanche à Twickenham, les hommes de Kieran Crowley ont failli niveau discipline, avec 14 pénalités concédées, loin de leur moyenne par match depuis un an (6). Une donnée qui a grandement aidé les Anglais à faire le trou en première période. Car autrement, ce XV de la Rose n’a rien montré d’exceptionnel dans le contenu, si ce n’est un paquet d’avants dominant. Largement suffisant pour l’emporter contre l’Italie.

Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !