Aviron JO 2024 : Carton plein pour les deux de couple poids léger et les paras !

JO 2024 AVIRON – Dernière possibilité pour qualifier des embarcations pour les Jeux Olympiques 2024, la régate de qualification olympique de Lucerne a décerné les derniers billets pour Paris. Côté français, quatre embarcations se sont qualifiées pour les Jeux.

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Claire Bové et Laura Tarantola pourront défendre leur médaille !

Elles n’avaient pas le droit à l’erreur ! C’est dire la pression qui reposait sur Claire Bové et Laura Tarantola, vice-championnes olympiques en titre sur le deux de couple poids léger. Contrainte de disputer cette régate pour se qualifier pour Paris, après une saison 2023 délicate, les Françaises ont frappé fort en séries, signant le deuxième temps de toutes les embarcations pour leur rentrée. Face à elles, les Italiennes et les Grecques représentaient les plus gros dangers.

Parties vite, les Françaises passaient en tête aux 500m. Toujours devant à la mi-course, les Grecques restaient en embuscade à six dixièmes alors que les Italiennes étaient quatrièmes, juste derrière l’Australie, à trois secondes. En patronnes, Claire Bové et Laura Tarantola sont parvenues à maintenir leur avance, accélérant sur les derniers 500m pour s’imposer avec deux secondes et demi devant la paire grecque (7:02.54). L’Italie n’aura jamais pu rivaliser.

🚣🔥🎟️ LE DEUX DE COUPLE POIDS LÉGER QUALIFIÉ POUR @Paris2024 !

Nos vice-championnes olympiques remportent la finale et seront bien aux rendez-vous des Jeux olympiques cet été !

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— Fédération Française d’Aviron (@FFAviron) May 21, 2024

Le deux de couple poids léger masculin également qualifié

Toujours sur le deux de couple poids léger, mais chez les messieurs, Hugo Beurey et Ferdinand Ludwig étaient également contraints de passer par cette régate finale pour gagner leur billet pour Paris. Ils étaient trois bateaux en une seconde en série : outre la France, la Grèce encore, et l’Allemagne s’avançaient comme les principaux prétendants pour l’une des deux places pour les Jeux. Le début de course est une copie parfaite de la course féminine, les Bleus passant en tête avec six dixièmes de marge sur les Hellènes. Ces derniers ont toutefois accéléré, passant en tête à mi-course.

À l’approche des 500 derniers mètres, la France se maintient à la deuxième position, pour une fin de course électrique puisque les Allemands restaient en embuscade à quelques encablures. Hugo Beurey et Ferdinand Ludwig ont terminé en boulet de canon pour prendre le meilleur sur les Grecs à l’abord des 150 derniers mètres ! La Grèce, comme chez les femmes, se qualifie, l’Allemagne de Leerkamp et Rommelmann, reste à quai. Les Bleus perpétuent la tradition française du deux de couple poids légers : huit ans après le titre olympique de Pierre Houin et Jérémie Azou, les embarcations françaises pourront ainsi défendre leurs chances à Vaires-sur-Marne, où se dérouleront les épreuves d’aviron !

Carton plein pour les para-aviron !

Sur le Skiff PR1 (catégorie paralympique), Alexis Sanchez a réalisé une course pleine pour aller décrocher le seul quota mis en jeu au cours de cette finale. Ils étaient deux à pouvoir y prétendre, particulièrement parmi les six engagés. Dimanche, déjà, le Français avait fait mieux que son homologue brésilien, Rene Campos Pereira, médaillé de bronze à Tokyo. Les deux ne concouraient pas pour autant dans la même série. Néanmoins, Pereira n’a jamais été en mesure de rivaliser durant la finale. Passant avec près de 8 secondes d’avance sur le Brésilien après 500m, le Français est parti fort, a accéléré, avant de finir en trombe, passant la ligne avec 15 secondes d’avance, ticket pour les Jeux Paralympiques en poche. Ses premiers !

Le Français était, une heure après, imité par ses compatriotes, Perle Bouge et Benjamin Daviet. La vétérane de l’équipe de France disputera ainsi ses quatrièmes Jeux de rang ! Après avoir échoué à qualifier son équipe de basket fauteuil pour les JO de Pékin, en 2008, Bouge avait choisi l’aviron. Choix payant donc ! Benjamin Daviet, quintuple champion paralympique de biathlon, disputera ses premiers Jeux d’été, après avoir rejoint Bouge en fin de saison dernière. Les Français ont achevé leur course à la première place, à la photo finish (23 centièmes d’écart), devant Israël et résistant au retour des Allemands.

🚣🔥🎟️ LE DEUX DE COUPLE MIXTE PR2 QUALIFIÉ POUR @Paris2024 !

Avec @Perlebouge et @DavietBenjamin qualifiés, la France présentera une équipe complète aux Jeux paralympiques 😍 Le seul pays à réaliser cette perf !

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— Fédération Française d’Aviron (@FFAviron) May 21, 2024

Trois embarcations restent à quai

Pas de quota pour le deux sans barreur féminin. L’embarcation d’Emma Cornelis et Joséphine Cornut était pourtant partie vite, passant en deuxième à mi-course derrière les Danoises. Néanmoins, les deux Françaises n’ont pas été en mesure de répondre à l’accélération des Néo-Zélandaises, deuxièmes ni même des Croates, troisièmes.

Les quatre de couple français n’iront pas aux Jeux Olympiques non plus. Chez les femmes, Violaine Aernoudts, Jeanne Roche, Hélène Lefebvre, et Elodie Ravera-Scaramozzino ont terminé en retrait des vainqueures. Cinquièmes aux 1000m, elles terminent quatrièmes au final, ne parvenant pas à combler leur retard sur les Américaines et Ukrainiennes, qualifiées.

Chez les hommes, la course a été âprement disputée. En effet, trois bateaux se tiennent en une seconde et demi. La victoire revient néanmoins à la Norvège. Valentin Onfroy, Victor Marcelot, Yoann Lamiral et Theophile Onfroy n’ont pas démérité, mais terminent finalement quatrièmes et ne seront pas aux Jeux. Il faut remonter à 2012 pour voir un quatre de couple masculin tricolore aux Jeux Olympiques.

Passionné de sport depuis toujours, un jour à l'adolescence mes parents m'ont dit : "quitte à passer ton temps à regarder du sport, au moins va le voir en vrai" ! Depuis, cette remarque ne m'a plus quitté et je passe une grande partie de mon temps libre à assister à des compétitions de tous sports. Je mêle d'ailleurs mes deux passions, le sport et les voyages afin de faire une pierre deux coups ! Outre l'US Open ou l'Euro 2021 par exemple, j'ai assisté cet été aux Mondiaux d'athlétisme à Budapest. Mon plus gros coup dur est et restera les JO 2020-2021 pour lesquels j'avais réservé 17 épreuves. La suite, vous la connaissez...