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Basket-ball

Basket Ligue des Champions : La JDA Dijon grille un joker en s’inclinant à Peristeri

Maxime Cazenave

Publié le

Basket Ligue des Champions La JDA Dijon grille un joker en s'inclinant à Peristeri
Photo FIBA

BASKET LIGUE DES CHAMPIONS 2022-2023 – Une semaine après avoir pris les devants, la JDA Dijon a laissé filer une belle occasion d’accéder au Top 16 dès ce mardi. A Peristeri, les Dijonnais ont cédé au bout des prolongations, 92-88, face aux Grecs au terme d’une passe d’armes intense. La JDA devra donc disputer un match d’appui décisif .

Vainqueur du match aller au Palais des Sports (89-80), la JDA Dijon devait terminer le boulot en Grèce. Face au Peristari de Sylvain Francisco, les Tricolores disposaient d’une occasion en or pour s’éviter un match d’appui la semaine prochaine.

Un deuxième quart renversant

D’entrée de jeu, les Dijonnais montrent qu’ils ont envie de bien faire les choses en déroulant un basket intéressant pour répondre à la fougue grecque. Ce sont eux qui prennent les devants après des premières minutes serrées. La défense est parfaitement en place tandis que pour s’occuper du scoring, Gregor Hrovat et Markis McDuffie (20 points, 8 rebonds) sont sur un nuage. Les deux hommes claquent dix-huit des vingt premiers points bourguignons ! Derrière ce duo infernal, la JDA prend une avance confortable dès le premier quart (20-12).

Appliquée et concentrée, cette dernière ne relâche pas l’étreinte et prend plus de dix points d’avance suite à une énorme action à quatre points de l’inévitable McDuffie. Les Grecs ont la tête sous l’eau. Ces derniers n’inscrivent pas un point durant plus de cinq minutes, la faute à des choix offensifs hasardeux, et concèdent au passage un terrible 14-0 (25-12) ! Toutefois, avec l’appui de leur public et un Sylvain Francisco en feu derrière l’arc, ils reviennent en seulement quatre minutes à égalité (28-28). Cela lance une fin de quart totalement folle où les deux équipes se répondent du tac au tac. Juste avant la pause, Robin Ducoté claque une ogive au buzzer pour répondre à Francisco, et maintenir la JDA en tête (40-37).

La JDA cède dans une fin de match insoutenable

Les deux équipes restent à une possession à la reprise, mais la JDA n’arrive plus à enchaîner les stops, la faute notamment à un Dimitris Agravanis incandescent, et perd un nombre excessif de ballons. Dans une salle bouillante, les Grecs désossent la défense dijonnaise sur transition. À la baguette, Sylvain Francisco (19 points, 8 passes) distribue les offrandes, et les hommes de Nenad Markovic vacillent (54-61). Ils parviennent à rapidement rectifier le tir pour recoller en début de dernier quart avec un Robin Ducoté (21 points) ultra productif au scoring.

L’étau se resserre à l’approche du money time, les fautes s’enchaînant. Les Dijonnais s’accrochent grâce à leur domination au rebond, mais se reposent trop sur leur adresse extérieure. Heureusement pour eux, Ducoté est totalement en feu. Le jeune arrière tricolore décoche sa cinquième ogive de la soirée pour égaliser à cinq minutes du buzzer (71-71). Cela lance un money time totalement étouffant où chaque point vaut son pesant d’or. Marcus Denmon donne quatre points d’avance à Peristeri, mais les Grecs gèrent mal leur fin de rencontre en offrant de nombreux lancers à la JDA. Cette dernière en profite pour grappiller son retard avant que Gavin Ware n’égalise à 13 secondes du buzzer (81-81).

En prolongations, ce duel infernal se poursuit. Les Grecs prennent la tête, mais la JDA revient progressivement grâce au gros impact de Gavin Ware encore. Aucun shoot n’est laissé et c’est sur la ligne que la différence va être faite. Les mains tremblent des deux côtés, et c’est finalement Peristeri qui commet le moins d’erreurs pour arracher une victoire précieuse, 92-88. Les deux équipes se retrouveront donc afin de disputer un match d’appui décisif dont le vainqueur obtiendra le ticket pour le Top 16 de cette Ligue des Champions.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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