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Betclic Élite 2022-2023

Betclic Élite : Ce qu’il faut retenir de la soirée du vendredi 5 mai

Maxime Cazenave

Publié le

Betclic Élite Ce qu'il faut retenir de la soirée du vendredi 5 mai
Photo Icon Sport

BETCLIC ÉLITE 2022-2023 – La 32e journée s’est ouverte ce vendredi soir avec trois affiches capitales. En bas de classement, Blois a décroché un succès important pour s’assurer de manière quasi-définitive le maintien tandis que Fos-sur-Mer retarde sa chute en faisant tomber Cholet. Aux portes du Top 8, Paris laisse des plumes et Roanne sombre.

Blois résiste à Kamagate pour se donner une grande bouffée d’air

La première saison en Betclic Élite de Blois devrait se conclure en beauté, avec l’obtention d’un premier maintien. En effet, l’ADA possède désormais deux victoires d’avance sur Nancy et l’Élan Béarnais grâce à son succès acquis face à Paris ce vendredi. Il faut dire que les joueurs de la capitale ont dû prendre une sacrée pilule (0-15 puis 2-26) avant d’entrer dans le match, pour le plus grand bonheur du Jeu de Paume. Bien dans leur match, les Blésois ont canalisé des Parisiens maladroits, avant de connaître un temps faible dans le troisième quart. Alors qu’ils mènent de 20 points, un run adverse ramène l’écart à -9. Dans le dernier quart, le taf absolument monumental d’Ismaël Kamagate (19 points, 15 rebonds) permet de compenser les manques extérieurs pour recoller à seulement trois unités.

Mais Blois a su faire le dos rond, tout en comptant sur son homme fort, Amadou Sow (21 points, 9 rebonds). L’ancien universitaire a encore été exceptionnel, avec notamment un shoot à trois points clutch. À ses côtés, Mbaye N’Diaye a réalisé un chantier tandis que les Johnson, Robert (18 points, 7 passes) et Tyren (14 points, 11 rebonds) ont apporté leur pierre à l’édifice. Au forceps, l’ADA l’emporte 91-79, et réduit au passage fortement les espoirs de Top 8 côté parisien.

Cholet piégé par le sursaut d’orgueil fosséen

Le calcul était simple pour Fos-sur-Mer. En cas de défaite, la relégation en Pro B était officielle. Une victoire était donc obligatoire face à un Cholet décimé par les absences (Curier, Patton, Tillie), et qui accumule les résultats décevants récemment. La tension était alors palpable entre deux équipes dans le dur, ce qui s’est traduit par une première période accrochée. En fin de troisième quart, les Fosséens prennent le large et vont compter jusqu’à 14 points d’avance en s’appuyant sur les 47 unités compilées par le trio américain Tahjere McCallGarlon GreenShevon Thompson.

Toutefois, ce collectif reste fragile suite à une saison difficile, et lâche du lest dans le money time. Les pertes de balle s’accumulent, les lancers sont ratés… Sans être brillant, Cholet s’immisce dans la brèche, jusqu’à égaliser à deux minutes du buzzer. Finalement, Milan Barbitch va faire pencher la balance avec une pénétration aboutie et décisive. Fos prend le dessus 79-75, et Cholet continue à s’enfoncer dans la morosité. Avec sa raquette déplumée, Laurent Vila peine à trouver des solutions, ce qui s’est traduit par une utilisation abusive du shoot extérieur (9/34). À l’approche des playoffs, le CB patine.

La JDA scelle le sort de Roanne

En première partie de classement, certaines positions se précisent également. Si Paris peut toujours espérer se qualifier en playoffs, Roanne y a dit adieu ce soir. À domicile, la Chorale s’est fait sévèrement taper dessus par les troupes de Nenad Markovic. Si le score de 81-88 peut laisser penser à une belle bataille, il n’en fut rien. Durant trois quart-temps, les Dijonnais ont étalé leur supériorité, avec cinq joueurs à plus de dix points, dont Gregor Hrovat (21 points), meilleur marqueur de la rencontre. Les Roannais ont remporté les dix dernières minutes 33-17, mais sans jamais vraiment pouvoir prétendre à la victoire malgré les 26 points de Ronald March. Cette sixième défaite de rang les repousse à la 12e place. Une chute terrible pour une équipe solidement installée dans le Top 8 il y a encore un mois.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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