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Betclic Élite 2022-2023

Betclic Élite (J11) : Nanterre s’appuie sur Bibbins et Sene pour s’offrir l’Élan Béarnais

Maxime Cazenave

Publié le

Betclic Élite (J11) Nanterre s'appuie sur Bibbins et Sene pour s'offrir l'Élan Béarnais
Photo Icon Sport

BETCLIC ÉLITE 2022-2023 – Quelques jours après sa victoire sur le BCM, l’Élan Béarnais est retombé dans ses travers face à Nanterre ce dimanche, en clôture de la 11e journée. Au contact tout au long de la rencontre, les hommes d’Éric Bartecheky ont fini par céder face à une JSF menée par une paire Justin Bibbins – Benjamin Sene taille patron. Cette dernière l’emporte 80-71 et décroche sa cinquième victoire en Betclic Élite.

Fos et Le Portel ayant perdu, l’Élan Béarnais avait l’occasion de prendre un peu d’air en bas de tableau en cas de victoire face à une JSF Nanterre affaiblie par les blessures, et également en difficulté au classement.

Les Béarnais limitent la casse avant la pause

L’intensité est présente immédiatement, à l’image d’un énorme contre de Hamady N’Diaye, bien suivi par Enzo Shahrvin, titulaire surprise dans le cinq d’Éric Bartecheky. L’adresse en revanche est elle restée aux vestiaires. Markeith Cummings positionne en tête un Élan Béarnais appliqué défensivement. Mais cela n’est pas suivi sur le plan offensif où les deux équipes sont extrêmement brouillonnes, ce qui se traduit par des pertes de balle et une énorme maladresse extérieure globale. Les Palois virent légèrement en tête après un quart grâce à l’axe 1-5 Stockton-Chikoko (13-11).

Le deuxième quart part lui sur un rythme effréné. Giovan Oniangue et Vitalis Chikoko (22 points, 5 rebonds) se mettent en évidence sous le cercle tandis que Justin Bibbins (19 points) et Keith Hornsby répondent à trois points. Le meneur américain de poche se met dans le rythme, permettant à la JSF de produire offensivement malgré des difficultés évidentes à poser des systèmes efficaces. Il faut bien ça pour répondre à un Chikoko inarrêtable, qui enfonce la raquette nanterrienne. Progressivement, la JSF déroule son jeu derrière Bibbins (14 points à la pause) en punissant un Élan Béarnais qui tire la langue. Deux gros shoots de Michael Stockton permettent alors aux locaux de limiter le casse à la mi-temps (32-35).

Benjamis Sene décisif au relais de Bibbins

Au retour sur le parquet, la dynamique est totalement inversée. Gérald Ayayi claque sept points d’affilée pour remettre dans le sens de la marche les Palois. En l’espace de trois minutes, la JSF concède un violent 11-4 en raison d’une passivité qui met en colère Pascal Donnadieu. Une fois ses hommes remobilisés, le match redevient de nouveau étouffant, mais l’Élan Béarnais lâche du lest en fin de période. Bibbins se montre encore dominant et crée un nouveau break d’une ogive extérieure (48-54). La JSF trouve plus de variété et de solutions à l’image d’un Bastien Pinault appliqué.

Les rotations limitées côté palois commencent à se faire sentir, tout comme le non-match de Garrett Sim (0 point). A contrario, la JSF est en pleine confiance malgré quelques pertes de balle évitables. Les Nanterriens tremblent au moment de plier la rencontre, considérablement gênés par l’impact phénoménal de Vitalis Chikoko. Heureusement pour eux, Benjamin Sene (16 points) se montre chirurgical au relais de Bibbins pour conserver deux possessions d’avance, puis Rion Brown enfile une filoche cruciale à l’aube du money-time (60-69).

La JSF fait tourner le chrono mais dérègle sa bonne dynamique. Markeith Cummings (17 points) redonne un léger espoir aux Béarnais mais sans réelle suite. Sene et Bibbins assurent les arrières de leur équipe, et Nanterre parvient à gérer sereinement les deux dernières minutes face à un Élan Béarnais n’ayant jamais réussi à régler la mire à trois points. Sans faire preuve de maîtrise, les hommes de Pascal Donnadieu décrochent une précieuse cinquième victoire, 80-71, et enfoncent un Élan Béarnais englué en 16e position.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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