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Betclic Élite 2023-2024

Betclic Élite (J18) : Nadir Hifi sauve le Paris Basketball du piège gravelinois

Maxime Cazenave

Publié le

Betclic Élite (J18) : Nadir Hifi sauve le Paris Basketball du piège gravelinois
Photo Icon Sport

BETCLIC ÉLITE 2023/24 – Le Paris Basketball s’est imposé ce mardi soir à Dunkerque face au BCM, 66-77, en match en retard de la 18e journée. Sur courant alternatif, les Parisiens se sont appuyés sur un Nadir Hifi au-dessus de la mêlée pour repousser le BCM. Combatifs, mais maladroits, les Maritimes confirment toutefois leur redressement

Sorti pour la première fois de la saison de la zone de relégation ce weekend, Gravelines-Dunkerque abordait avec l’esprit plus léger la réception d’un Paris Basketball invaincu depuis fin janvier, et boosté par sa récente victoire en Leaders Cup. Ce match, qui devait être disputé initialement fin décembre, avait été reporté en raison de l’incendie ayant ravagé Sportica.

Sans être transcendant, Paris contient un BCM maladroit

En pleine bourre, Paris prend immédiatement la direction des opérations. Si la finition pêche, la défense prend le relais en déployant une grosse intensité. Seul Landry Nnoko parvient à alimenter le scoring gravelinois en commençant un chantier monstre au rebond offensif. A son relais, Valentin Chery poursuit le boulot. Seulement, Nadir Hifi va décider d’accélérer le rythme. A coup de jumpers dévastateurs, le néointernational tricolore se balade et aligne les filoches. Ce coup de chaud ne remet pas en marche un collectif plutôt brouillon et le BCM s’accroche (15-20).



Paris semble enfin passer la seconde dès le début du deuxième quart avec un 5-0, mais cela est un nouveau trompe-l’œil. A l’instar d’une séquence improbable où le BCM va accumuler les rebonds offensifs et les lancers sur la même séquence, les Parisiens ne sont plus dans le coup. Grâce à une défense agressive, ils laissent passer ce gros coup de mou. Puis, le jeu va devenir plus rapide avant la mi-temps. Cela va naturellement profiter à des Parisiens plus à l’aise dans cette physionomie. Deux shoots extérieurs vont en particulier faire mal à un BCM qui rentre aux vestiaires avec un déficit de onze points (29-40). Déjà conséquent, d’autant plus au vu du déchet terrible produit par les Nordistes (33% au tir dont 16% à trois points, 56% aux lancers).



Nadir Hifi repousse le BCM à lui seul

Au retour des vestiaires, le BCM ne lâche rien. Un 4-0 initial, suivi d’un gros shoot de Michael Stockton et de bonnes attitudes, envoient un bon signal. Mais des petites erreurs, à l’image d’une antisportive, empêchent tout run. Avec un bon passage de TJ Shorts à la baguette, Paris maîtrise (36-49). En percussion, Thomas Cornely tient les siens quelques minutes supplémentaires, mais le collectif va subir la montée en pression de son adversaire. Toujours en détonateur, Nadir Hifi poursuit son carnage sur un temps de jeu réduit avec des shoots de haut niveau tandis que Tyson Ward et TJ Shorts assurent la continuité pour accentuer l’écart (42-59).

Mais encore une fois, Paris va se relâcher. À cheval sur les deux derniers quarts, le BCM profite de ce moment de battement pour se relancer sérieusement. En quelques minutes, Stockton et sa bande collent un 10-2 pour revenir sous les dix points (52-61). Remobilisés, les locaux déploient une énergie énorme. Toujours aussi dominants au rebond, ils matraquent une raquette adverse friable, et punissent les innombrables pertes de balle pour recoller à moins de deux possessions (57-62). Dans un trou total, Paris va alors s’en remettre à l’homme chaud de la soirée : Nadir Hifi. Un deux plus un, un step-back lointain, un jumper et voilà qu’il atteint les 27 unités en collant un 8-0 à lui tout seul dans le money time (57-70).

Cette fois-ci, Gravelines est à terre et ne s’en relèvera pas. Paris l’emporte 77-66 et reste 4e du championnat. De son côté, le BCM confirme son embellie et reste hors de la zone de relégation malgré la défaite.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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