Betclic Élite : Le Paris Basketball à la recherche d’une 24e victoire de rang historique

BETCLIC ÉLITE 2023/24 – Invaincu depuis plus de trois mois et fort de 23 succès de rang, le Paris Basketball a l’occasion d’entrer dans les annales du basket français ce week-end. En cas de victoire face à Roanne, le club parisien égalera le record historique de victoires dans le basket français posé par le CSP Limoges version 1989-1990.

L’équipe frisson du basket européen cette saison est bel et bien en France ! Déjà vainqueur de la Leaders Cup et de l’EuroCoupe, à chaque fois sans que cela souffre d’aucune contestation, le Paris Basketball s’est installé en quelques mois comme une nouvelle place forte du basket européen.

Plus de trois mois d’invincibilité !

Au-delà de ça, ce dernier est sur une dynamique absolument irréelle. Depuis le 27 janvier et une défaite concédée face à la SIG, Paris n’a tout simplement pas perdu la moindre rencontre. Un véritable exploit puisque durant ce laps de temps, se sont justement disputés la Leaders Cup et les playoffs d’EuroCoupe. Cela n’a pas empêché Tuomas Iisalo et son groupe de faire preuve d’une concentration extrême pour empiler les victoires malgré l’accumulation des matchs. En moins de 100 jours, ils ont ainsi claqué 23 victoires de suite ! Ce week-end, la réception d’un Roanne à l’agonie semble être une simple formalité pour faire gonfler ce chiffre jusqu’à 24. Ce qui ferait tout simplement entrer cette version 2023-2024 du Paris Basketball dans les livres d’histoire du basket français.

AVEC VOUS SAMEDI POUR LA 24ÈME💥🌋

La famille on vous attend nombreux ce samedi à l’adidas arena à 16h pour recevoir Roanne à la maison 🏡

Un seul objectif : gagner et égaliser le record de victoires consécutives 💨

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— Paris Basketball (@ParisBasketball) May 2, 2024

Le CSP version 1989-1990, rouleau compresseur national

En effet, 24 victoires consécutives est la marque référence signée par un club français. Sans surprise, il s’agit du CSP Limoges. Dans les années 1980, ce dernier a littéralement roulé sur le basket tricolore, notamment à la fin de la décennie. Nous arrivons donc à la saison qui nous intéresse, la saison 1989-1990. Grand favori, le club du Centre n’aura pas failli à son statut en roulant sur la saison régulière avec un bilan ahurissant : 33V-1D ! À l’époque, Stéphane Ostrowski est au sommet de son art avec plus de 22 points de moyenne et le titre de MVP dans la poche. À ses côtés, les Américains Don Collins, Michael Brooks et Ken Dancy régalent, tandis que la légende locale Richard Dacoury complète un cinq majeur cinq étoiles, agrémenté par les excellentes rotations apportées par Valery Demory ou Georges Vestris.

Cet assemblage de haute volée va ainsi faire comprendre à la concurrence qui est le patron. Dès le premier match de la saison, le 16 septembre, Lorient reçoit une pilule stratosphérique (131-89). Puis, les succès vont s’accumuler inlassablement. Il faudra attendre le 27 janvier suivant, et une défaite sur le parquet du rival historique, l’Élan Béarnais (101-115), pour mettre un terme à une série de 23 victoires d’affilée. Au crédit des Parisiens, cette série du CSP est basée uniquement sur les résultats en championnat. Sur la scène européenne, Limoges aura ainsi durant ce laps de temps essuyé deux revers à Split et Barcelone, avant de s’offrir une belle participation au Final Four au mois d’avril.

La série parisienne déjà plus impressionnante

Ainsi, le Paris Basketball a de son côté réalisé cet exploit en multipliant les scènes. Sur ses 23 victoires, trois ont eu lieu en Leaders Cup, mais également six lors des playoffs en EuroCoupe ! Les douze autres sont, elles, intervenues en Betclic Élite. Pour la bande à TJ Shorts et Nadir Hifi, il reste désormais à battre Roanne ce week-end pour revenir à hauteur des Limougeauds. Et définitivement asseoir ce qui, dans l’esprit, peut déjà être considéré comme la série la plus impressionnante de l’histoire du basket français.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.