Betclic Élite 2023-2024
Betclic Élite : Les notes de la première partie de saison équipe par équipe (2/2)

BETCLIC ÉLITE 2023/24 – Le championnat va reprendre ses droits le 13 janvier prochain après une trêve d’une quinzaine de jours. L’occasion de tirer un premier bilan à mi-saison pour les dix-huit équipes engagées avec une note sur 20. Seconde partie avec les équipes classées dans la deuxième partie du classement, de 10 à 18.
JDA Dijon (10e/8V-10D) : 6/20
Habituée à truster les premiers rôles depuis de longues saisons, la JDA est aujourd’hui sans doute LA déception de cette première partie de saison. Pourtant, les Bourguignons disposaient d’une ossature solide, renforcée par des arrivées intéressantes (Hunt, Chikoko, Lazic). Seulement, Nenad Markovic n’a jamais réussi à mettre en place un système cohérent pour des joueurs brillants d’irrégularité. Ainsi, Laurent Legname a effectué son retour pour redonner ses lettres de noblesse aux Bourguignons. Mais après deux expériences infructueuses (JLB ? BCM), sera-t-il en capacité de relancer la machine ? Le club en a besoin pour aller accrocher le Top 8, mais également éviter de glisser trop bas, jusqu’à se retrouver en danger.
🇨🇵 Betclic Élite : Le Mans bat la JDA Dijon !
❌ Pour le deuxième match du retour de Laurent Legname, Dijon s’incline sur le parquet du MSB. pic.twitter.com/CcWPw0MxlY
— French Basketteur (@FRBasketteur) December 23, 2023
Le Mans (11e/8V-10D) : 9/20
Si les clubs français font le boulot en Ligue des Champions, ces derniers peinent en Betclic Élite. Après Cholet et Dijon, Le Mans est aussi en deçà des attentes. Orphelin de son maître à jouer Matt Morgan, parti cet été, le MSB est capable de souffler le chaud et le froid. Comme mettre 110 points à Blois avant d’en prendre 112 le week-end suivant à Paris. À la mène, Devante’ Jones régale, mais Elric Delord peine à trouver des soutiens fiables. Mason, Hudgins ou Ndoye émergent spontanément, mais cela manque cruellement de continuité. Preuve de cela, le MSB n’a jamais remporté plus de deux matchs successifs, comme il n’en a jamais perdu plus de deux.
Chalon-sur-Saône (12e/8V-10D) : 12/20
Pour son retour en Betclic Élite, Chalon-sur-Saône a réalisé une première partie de saison plutôt positive. Le bilan est négatif, mais le club dispose de deux victoires d’avance sur la zone rouge, et peut compter sur des leaders performants. En bon vétéran, Antoine Eito est toujours précieux au relais de l’une des plus belles recrues de la saison, l’international slovène Aleksej Nikolic. Le moindre relâchement ne sera toutefois pas toléré pour une équipe qui avait débuté en claquant quatre victoires en sept matchs, avant de s’essouffler. Après avoir touché le fond en s’inclinant à domicile face aux inoffensifs Mets, l’Élan s’est relancé ces dernières semaines et compte bien tenir la cadence.
Récap’ 📽️
2023 tu as été merveilleuse, 2024 nous t’attendons avec impatience ! ❤️
Il n’y a que le sport (et le Colisée 🤪) pour nous faire vivre ces émotions ! 🥹#RougeEtBlanc pic.twitter.com/zZgu40rj63
— Elan Chalon (@ELANCHALON) December 31, 2023
Strasbourg (13e/8V-10D) : 6/20
Et si la SIG était l’équipe la plus frustrante à mi-saison ? La question peut se poser tant le club alsacien est capable de tout. Certes, la Ligue des Champions et ses qualifications ont coûté de l’énergie, mais le collectif strasbourgeois dispose de joueurs solides en Paul Lacombe, Quinton Hooker ou Chaundee Brown, sans oublier évidemment un Léo Cavalière, malheureusement blessé. Mais entre un coaching peu convaincant de Massimo Cancielleri et un problème toujours aussi persistant dans la raquette malgré l’arrivée d’un vrai big man (Brooks), la SIG fait du surplace. Cette dernière offre même parfois des spectacles indigents, à l’image des 56 tristes points inscrits à Gravelines début décembre. Battus à Paris puis au Rhénus par Chalon pour finir l’année, les Strasbourgeois doivent redresser la barre.
CSP Limoges (14e/7V-9D) : 12/20
La note est plus élevée que les équipes entourant le CSP, mais il serait injuste de pénaliser le groupe pour les obscurs errements de sa direction. Sans son retrait de deux victoires, Limoges serait 6e ex aequo. Partis sur un excellent rythme (6V-4D), les Limougeauds ont baissé le pied en décembre, la faute notamment aux remous internes. Malgré ce contexte nocif, Ilias Kantzouris réalise une belle saison sur le banc, et peut s’appuyer sur un recrutement réussi (Appleby, Chassang, Nenadic, McGusty) tandis que l’emblème Nicolas Lang continue à régaler par son efficacité au tir. Si le CSP semble assez solide pour assurer un maintien aisé, il devra se surpasser pour aller chercher le Top 8.

Pénalisé, le CSP Limoges de Nemanja Nenadic réalise tout de même une bonne saison – Photo via Icon Sport
Chorale de Roanne (15e/6V-11D) : 5/20
Roanne est en grand danger. Les ouailles de Jean-Denys Choulet sont plus que jamais en difficulté cette saison. Le recrutement n’a pas apporté satisfaction, entraînant des mouvements d’effectif, et l’utilisation déjà de douze joueurs professionnels. Au milieu de ce bourbier, seul un excellent Yannis Morin surnage par son omniprésence. En dehors des Mets, la Chorale est la pire défense du championnat, et a la fâcheuse tendance de prendre des valises. À huit reprises, elle a concédé plus de 90 points, avec des pointes à 105 (Dijon) et 116 (Monaco). Autre fait déprimant, Roanne est la seule équipe à avoir perdu face aux deux cancres du championnat, le BCM et les Mets… Grâce à des exploits contre Paris et la JL et quelques victoires prises à côté, le club reste en dehors de la zone de relégation. Mais pour combien de temps ?
ADA Blois (16e/6V-12D) : 6/20
Le succès face aux Mets avant les fêtes a permis à l’ADA de souffler malgré son statut de premier relégable. Alors que les Blésois avaient réalisé une excellente entame (5V-3D), les lumières se sont ensuite éteintes. Ces derniers ont ainsi concédé une série de huit défaites consécutives, en laissant filer plusieurs rencontres à portée de main. La jeunesse de l’effectif a ses limites malgré les progrès phénoménaux de Milan Barbitch, et les bonnes séquences montrées par Traoré ou Dessert. Les troupes de Mickaël Hay devront sans doute cravacher jusqu’au bout pour éviter de revenir en Pro B, deux ans après leur montée.
Ce soir, nous réécrivons le mot 𝗩𝗜𝗖𝗧𝗢𝗜𝗥𝗘 et nous avons été la chercher 𝗧𝗢𝗨𝗦 𝗘𝗡𝗦𝗘𝗠𝗕𝗟𝗘 ! 💚
Notre équipe débute donc cette phase retour par un succès 𝗖𝗔𝗣𝗜𝗧𝗔𝗟 pour la suite ! 🔥
📸 @ngtuan #BetclicElite #ADABlois pic.twitter.com/DCv3Obqxkt
— 🐝 ADA Blois Basket 41 🐝 (@ADABloisBasket) December 23, 2023
Gravelines-Dunkerque (17e/4V-12D) : 4/20
Aux portes des playoffs l’an dernier et participant à la coupe d’Europe (FIBA Europe Cup), le BCM espérait retrouver le Top 8 cette saison. Mais ces espoirs ont été rapidement enterrés par une entame cataclysmique : 10 défaites de suite ! En roue libre, le BCM a alors évincé Laurent Legname pour mettre en place Jean-Christophe Prat. Avec des ajustements d’effectif intelligents, notamment la venue de l’expérimenté Michael Stockton à la mène pour remplacer le feu follet Loren Jackson, le BCM a retrouvé des couleurs. Depuis début novembre, la spirale négative s’est inversée avec des victoires qui s’enchaînent en coupe d’Europe, et des résultats corrects en championnat (4V-3D). Toutefois, cette deuxième partie de saison s’annonce particulière suite à l’incendie ayant ravagé Sportica le jour de Noël. Un évènement tragique qui aura forcément des répercussions sur un groupe désormais en mission pour sauver le club.
Boulogne-Levallois (18e/2V-16D) : 1/20
Et si nous étions en train de vivre les derniers instants d’existence des Metropolitans 92 ? C’est en tout cas la tournure que cela prend depuis l’été dernier. Miné par des problèmes internes ayant entraîné un recrutement beaucoup trop tardif, le club francilien n’y arrive pas. Après huit défaites pour entamer la saison, les Mets ont timidement relevé la tête (2V-3D) avant de sombrer de nouveau avec cinq défaites de rang. La mayonnaise ne prend pas, et Laurent Foirest en a déjà fait les frais sur le banc en étant remplacé par Jean-Paul Besson. Sur le parquet, Omic et Gegic sont des rares satisfactions au milieu d’un océan de déceptions symbolisées par l’impact fantomatique du champion NBA Axel Toupane. Avec quatre défaites de retard sur la 15e position, le club semble condamné à la Pro B, voire au dépôt de bilan. Dramatique.