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NBA 2023-2024

Bilan NBA 2024 : Saison de ventre mou mais jolie récompense pour les Atlanta Hawks

Sébastien Gente

Publié le

Bilan NBA 2024 Saison de ventre mou mais jolie récompense pour les Atlanta Hawks
Photo Icon Sport

SAISON NBA 2023-2024 – C’est déjà la fin de la saison régulière en NBA. Alors que la postseason suit son cours, certaines équipes sont déjà en vacances pour les six prochains mois. Comme les Hawks, qui n’auront guère fait illusion, occupant le ventre mou, mais qui viennent de recevoir un coup de pouce inattendu.

Ce qu’il faut retenir de la saison des Atlanta Hawks

Après une défaite non sans combattre au premier tour des playoffs 2023, on ne savait pas vraiment quoi attendre des Hawks. Mais quand John Collins a été bazardé à Utah contre une bouchée de pain, on a eu la réponse : ce sera une saison de transition. Trop faibles pour jouer le titre, trop forts pour tanker, direction le ventre mou en attendant de savoir la direction choisie par la franchise. Le tout après quelques mois agités, où les rumeurs d’éclatement du roster ont été légion. Pas étonnant donc que la saison ait été totalement anonyme.

36 victoires pour 46 défaites, six revers d’affilée pour conclure la saison, une triste 10e place et une sortie directe du playin des mains des Bulls. Circulez, y’a rien à voir. Les rumeurs de profonde transformation ont repris de plus belle dès la fin de saison, principalement centrées autour de DeJounte Murray, mais elles pourraient s’accélérer avec la nouvelle qui est tombée dimanche soir : malgré seulement 3% de chances, les Hawks ont obtenu le first pick de la draft 2024, et il va falloir maintenant choisir quoi en faire. Cadeau empoisonné ? Probablement pas, il y a de la valeur marchande dans l’effectif, reste à l’exploiter correctement.

Notre prévision en début de saison : 8e / Classement final : 10e


Le MVP : Trae Young

Comme tous les ans, Ice Trae a été l’élément moteur de son équipe. Statistiquement, c’est un sans-faute, avec 25.7 points et 10.8 passes. Maître à jouer de haut niveau, il a fini par arracher une nouvelle sélection au All-Star Game, mais de justesse, en tant que remplaçant. S’en est suivi une blessure qui a compromis sa fin de saison, avec au final seulement 54 matchs joués. Mais aucune importance, il est toujours vital au jeu de son équipe. Reste à connaître la suite pour lui : sera-t-il sacrifié pour un rebuild ou restera-t-il la tête d’affiche du projet ?



Le MIP : Jalen Johnson

Si John Collins a été expédié loin, c’était principalement pour faire de la place au double J. Et le résultat est sans appel. De 5.6 points, l’ailier fort est passé à 16 points de moyenne ! Une place de titulaire indiscutable, et un nouveau statut désormais : quoi qu’il se passe à l’intersaison, il est l’un des rares joueurs à être assuré de rester en Géorgie. Néanmoins, il a montré une légère fragilité physique en fin de saison, mais il dispose d’une belle marge de progression, notamment en défense, et le management misera sur son potentiel pour la suite.



Le DPOY : Clint Capela

Assez paradoxale, la situation du Suisse. Onyeka Okongwu est un haut choix de draft qui semble prédestiné à prendre la suite au poste de pivot, mais pour l’instant, Capela reste une ancre défensive, toujours dans le Top 10 des meilleurs rebondeurs (n°1 au rebond offensif) et 1.5 contre de moyenne. Le tout en 25.8 minutes par match. Toujours bon défenseur au poste, il semble néanmoins en décalage avec le jeu moderne, mais a une sacrée utilité dans une peinture. Ce qui jette le doute sur la suite de son parcours en Géorgie. Stop ou encore ? Quoi qu’il en soit, il reste un excellent défenseur, le meilleur de son équipe, mais si Atlanta drafte Alexandre Sarr, cela pourrait le condamner.

La déception : De’Andre Hunter

Jusqu’à quand le n°4 de la Draft 2019 va-t-il avoir du crédit ? Non pas qu’il s’agisse d’un mauvais basketteur, mais pour un aussi haut prospect précédé d’une flatteuse réputation en arrivant en NBA, ses cinq ans l’ont placé dans la peau d’un role player. Sans compter une nouvelle blessure qui a eu pour conséquence de ne le voir disputer que 57 matchs, dont 34 comme titulaire. Pourtant, il tourne toujours autour de la quinzaine de points, est un bon défenseur, mais il ne sera probablement pas plus qu’un 3&D de qualité. Ce qui n’est déjà pas mal, mais à 20 millions la saison, on peut s’attendre à mieux.

Quel avenir pour les Atlanta Hawks ?

Le first pick de la draft ira donc jouer en Géorgie. Certes, cette cuvée n’est pas annoncée parmi les plus exceptionnelles, mais cela ouvre une multitude de possibilités aux Hawks. Trader le pick ? Drafter Alexandre Sarr et le placer en pivot pour reconstruire autour d’un axe fort 1-5 avec Trae Young ? Trader DeJounte Murray ? Trader tout le monde ou presque ? Le management en place va avoir des choix compliqués ces prochaines semaines.

Mais il va falloir choisir une direction et s’y tenir. Le coach en place est là sur le long terme, les assets dans le roster sont nombreux, il y a de quoi travailler à Atlanta. Maintenant, il faut surtout ne pas se complaire dans ce statut d’équipe du ventre mou, car on peut y rester éternellement, même avec un des tout meilleurs meneurs de la NBA dans son équipe. L’été s’annonce agité, et les Hawks du début de saison ne ressembleront sans doute pas à l’équipe actuelle.

John Stockton, Gianni Bugno, Zinedine Zidane, Steffi Graf, Frode Andresen, Stéphane Stoecklin, Davis Kamoga, Primoz Peterka, Werner Schlager et Aurélien Rougerie. Point commun entre ces sportifs? Ils m'ont fait rêver et ont bercé mon adolescence. Je suis un fondu de sports et j'essaie de retranscrire ma passion à travers mes articles. Originaire du Périgord, ma passion pour les Girondins, les Jaunards et les Jazzmen transpire dans mes écrits.

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