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Champions Cup 2021-2022

Champions Cup : Le Racing 92 s’impose chez les Ospreys

Sébastien Gente

Publié le

Champions Cup Le Racing 92 s'impose chez les Ospreys
Photo Icon Sport

CHAMPIONS CUP 2021/2022 – Troisième match et troisième succès pour le Racing 92 dans cette Champions Cup. Sur la pelouse des Ospreys, les coéquipiers de Gaël Fickou n’auront pas été souverains, mais décrochent tout de même un succès important (25-10) qui valide pratiquement leur qualification. 

Contrairement au Top 14, le Racing 92 est conquérant sur la scène européenne. Large vainqueur pour son premier match de Champions Cup à Northampton, les Franciliens avaient remporté par forfait leur seconde rencontre face à ces Ospreys. C’est donc avec le plein de confiance que les hommes de Laurent Travers abordaient ce déplacement au Pays de Galles, pour prendre une option définitive sur la qualification face à un adversaire diminué.

Bien parti, le Racing se délite

Le début de match ne laisse guère de doute quand aux intentions du Racing. Après un premier frisson signé Juan Imhoff, Finn Russell trouve Teddy Baubigny intérieur qui perfore la défense mais se voit stoppé irrégulièrement par Alex Cuthbert. Résultat, les trois premiers points pour Maxime Machenaud (6ème). Nantis de l’avantage au score, les Franciliens jouent les pénalités plutôt que de les tenter, et leur adversaire multiplie les fautes. Mais une certaine maladresse les empêche de creuser l’écart.

Ainsi, les Racingmen reculent petit à petit et laissent le contrôle du jeu aux Gallois. Et ce qui devait arriver arriva, les Ospreys inscrivent le premier essai du match par leur centre Kieran Williams, après une belle animation de son ouvreur (7-3, 22ème). Piqués au vif, les Franciliens réinvestissent le camp Gallois, mais sont à deux reprises proches d’encaisser un deuxième essai suite à des balles perdues.

Après avoir concédé trois nouveaux points, le Racing retrouve enfin ses vertus et suite à un coup de pied à suivre de Teddy Thomas, Juan Imhoff vient enfin trouver l’ouverture dans la défense galloise. Mais hormis ce mouvement d’envergure, le Racing souffre et se montre emprunté et maladroit, à l’opposée du début de match. La mi-temps est sifflée sur un score serré en faveur des Ospreys (10-8).

Le Racing à l’usure

La deuxième mi-temps reprend sur les mêmes bases. Les Racingmen ont la possession du ballon, mais sont maladroits au possible. En face, les Gallois jouent simple et privilégient la conservation. Néanmoins, le troisième ligne Will Griffiths comment une faute stupide qui lui vaut un nouveau carton jaune. Mais plutôt que de prendre les points, les visiteurs s’entêtent à jouer la pénaltouche, sans résultat. De plus, ils passent à deux doigts d’un deuxième essai, mais le coup de pied à suivre de Finn Russell pour Virimi Vakatawa est trop long.

Soudainement, la lumière vient de Gaël Fickou qui perfore la défense sur un ballon de récupération, avant de servir parfaitement Virimi Vakatawa qui va à dame (15-10, 59ème). Dès lors, les vagues franciliennes déferlent sur la défense galloise, et Camille Chat passe près d’inscrire un nouvel essai suite à un ballon porté. Finn Russell rajoute néanmoins une pénalité longue distance pour mettre les siens à l’abri d’un essai transformé.

La défense des Ospreys se fissure, et le Racing en profite pour enfoncer le clou. Apprès une percée spectaculaire de Cedate Gomes Sa, Antoine Gibert fait parfaitement rebondir le jeu jusqu’à l’aile de Teddy Thomas, qui remporte son duel et va aplatir (71ème). Le succès en poche, les Racingmen se mettent en chasse du bonus offensif. Mais de façon incroyable, les Franciliens, à la recherche d’une pénaltouche, envoient deux coups de pied de pénalité en ballon mort, gâchant leurs derniers espoirs de victoire à 5 points (score final: 25-10).

Ce troisième succès du Racing 92 revêt une importance capitale, puisque sauf catastrophe, les hommes de Laurent Travers seront au rendez-vous des 8èmes de finale. L’équipe du président Jacky Lorenzetti rêve de remporter enfin la Champions Cup, et cette victoire pose les bases d’une nouvelle campagne européenne de qualité.

John Stockton, Gianni Bugno, Zinedine Zidane, Steffi Graf, Frode Andresen, Stéphane Stoecklin, Davis Kamoga, Primoz Peterka, Werner Schlager et Aurélien Rougerie. Point commun entre ces sportifs? Ils m'ont fait rêver et ont bercé mon adolescence. Je suis un fondu de sports et j'essaie de retranscrire ma passion à travers mes articles. Originaire du Périgord, ma passion pour les Girondins, les Jaunards et les Jazzmen transpire dans mes écrits.

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