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EuroLigue 2023-2024

EuroLigue (J12) : Monaco cède en prolongation sur le parquet du Partizan

Sébastien Gente

Publié le

EuroLigue (J12) Monaco cède en prolongation sur le parquet du Partizan
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2023/24 – Après un match étouffant, Mike James est allé arracher la prolongation, mais Monaco a fini par rendre les armes et s’incline chez le Partizan. 

Bien lancé avec une série de cinq victoires toutes compétitions confondues, Monaco faisait cependant face à un joli challenge ce soir. Un déplacement en Serbie, dans l’enfer de la Stark Arena, pour défier le Partizan. Une équipe toujours difficile à manœuvrer à domicile, et une belle occasion pour la Roca Team de tester sa forme actuelle.

Monaco redresse vite le tir

Un objectif qui prend l’eau en début de rencontre. Les fautes se multiplient, puis les pertes de balle, notamment de la part de Donatas Motiejunas, et rien, absolument rien ne rentre. L’écart frôle les dix points d’entrée de jeu, et Sasa Obradovic cherche des solutions pour réveiller son équipe. La réaction est défensive, et bienvenue. Monaco recolle, retrouve son jeu en même temps que Mike James prend le playmaking en mains, et l’écart n’est plus après 10 minutes (16-13).

Le rythme du match prend alors un sérieux coup d’accélérateur, Monaco va de mieux en mieux, sous l’impulsion d’un Élie Okobo virevoltant. Mais en face, la nouvelle recrue Bruno Caboclo fait un chantier dans la raquette, et maintient le Partizan dans le match. Pour un temps seulement, car la force collective de la Roca finit par porter ses fruits. Néanmoins, avec un soupçon de réussite en plus au shoot, les Monégasques auraient pu rentrer aux vestiaires avec bien plus que leurs trois points de marge (32-35).



Mike James s’enflamme, pour rien

Mais la Stark Arena se réveille, notamment grâce aux efforts de Kevin Punter et de PJ Dozier, qui font rapidement repasser le Partizan devant, alors que Monaco est toujours en galère derrière l’arc. Le match se tend alors, les shoots ouverts devant difficiles à obtenir. James Nunnally passe alors à l’action pour les locaux, rentrant plusieurs tirs cruciaux, mais Motiejunas puis Okobo maintiennent Monaco en vie à trois points, et la Roca est toujours dans le coup à dix minutes du terme (51-51), après deux minutes sans points marqués.



Mais le début du dernier quart n’est pas en faveur de la Roca, qui commence à dérailler sous les coups de vice de leurs adversaires. Sans compter que Dozier chauffe sérieusement, cela commence à sentir le roussi pour Monaco, qui survit mais manque de solutions. Jusqu’à une belle période qui voit les visiteurs museler leurs rivaux en défense, et Motiejunas égalise alors à deux minutes de la fin. Puis semble sombrer à nouveau, laissant un +4 aux locaux, mais Mike James met alors ses plus beaux habits et envoie deux shoots longue distance somptueux pour aller chercher une prolongation inespérée (72-72).

Cinq minutes de plus qui sont dans la lignée du temps réglementaire : accrochées, étouffantes, mais de haut niveau. Alors qu’on pense que Monaco va craquer, sa défense le maintient dans le match mais le tantinet de réussite en faveur des locaux pèse lourd. Une faute antisportive discutable plus tard, le Partizan plie le match et s’impose finalement 89-85. Une défaite en un sens logique pour Monaco, qui avait les armes mais qui doit encore gagner en constance pour la suite de la saison.

John Stockton, Gianni Bugno, Zinedine Zidane, Steffi Graf, Frode Andresen, Stéphane Stoecklin, Davis Kamoga, Primoz Peterka, Werner Schlager et Aurélien Rougerie. Point commun entre ces sportifs? Ils m'ont fait rêver et ont bercé mon adolescence. Je suis un fondu de sports et j'essaie de retranscrire ma passion à travers mes articles. Originaire du Périgord, ma passion pour les Girondins, les Jaunards et les Jazzmen transpire dans mes écrits.

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