EuroLigue (J3) : L’AS Monaco prend le bouillon à Barcelone

EUROLIGUE 2024-2025 – L’AS Monaco a essuyé un premier revers cuisant lors de la 3e journée, à Barcelone (86-71). En terres catalanes, les Monégasques ont fait illusion une mi-temps avant de logiquement s’effondrer dans le deuxième acte. Fragile défensivement et en manque d’inspiration, la Roca Team est passée à côté de son match.

Suite à un premier test passé avec succès face au Maccabi la semaine dernière, l’AS Monaco avait cette fois un déplacement périlleux à aborder au Palau Blaugrana, pour affronter Barcelone. Dans ce duel entre deux outsiders à la victoire finale, une grosse performance des hommes de Sasa Obradovic était attendue pour rééditer l’exploit de mars dernier, où la Roca Team s’était imposée.

Un premier quart d’heure de séries

Pour l’occasion, le coach serbe avait reconduit sa raquette de big men Jaiteh – Motiejunas tandis que Jordan Loyd a intégré le cinq immédiatement, quelques jours après son retour sur le Rocher. Ce cinq surprenant, comprenant également Jaron Blossomgame, réalise deux bonnes minutes avant de se faire rouler dessus par le rouleau compresseur catalan. Dominants au rebond, les Barcelonais vont coller un 12-0 en s’appuyant sur huit points d’un Kevin Punter en feu (9-14). Malgré les premières rotations, les Monégasques n’endiguent pas leur mauvaise passe. Au contraire, le scoring peine à revenir, et le secteur intérieur se fait malaxer par la puissance de Willy Hernangomez. Cette fois, Monaco termine le premier quart en concédant un 10-0 (16-26).

Il faut attendre le deuxième quart pour voir une réelle réaction. Le cinq monégasque a repris des couleurs en bénéficiant de l’impact d’Alpha Diallo. Le Barça déjoue, perd des ballons, et se fait cueillir. Avec du jeu rapide et de l’efficacité, l’ASM réalise à son tour un run rapide pour recoller en moins de trois minutes (27-27). Suite à cet échange de séries, le match reprend un scénario plus traditionnel, et le bras de fer est lancé. Malheureusement, la Roca Team s’effondre sur les dernières séquences de la première période en offrant des points sur jeu rapide aux locaux (39-47).

Welcome to the show👀

Willy Hernangomez with a pump fake + reverse dunk🔥@FCBbasket #MotorolaMagicMoments I @Moto pic.twitter.com/wZHYgaly6b

— Turkish Airlines EuroLeague (@EuroLeague) October 16, 2024

Monaco à côté de la plaque

Encore une fois, le retour sur le parquet semble bénéfique à la Roca Team. Toutefois, la supériorité catalane ne va pas tarder à se faire de nouveau sentir. Après avoir inscrit les cinq premiers points, Monaco prend un énième éclat, portant le sceau d’un Punter toujours aussi incandescent (44-55). Trop friable défensivement, et en cruel manque d’inspiration de l’autre côté du parquet, le champion de France déjoue totalement. En 25 minutes, dix ballons ont déjà été perdus, plus que sur l’ensemble des deux premiers matchs. Cela se paie cash, et le collectif prend l’eau, miné par un énorme déficit au rebond. Histoire d’en rajouter une couche, Nicolas Laprovittola frappe à l’extérieur (54-71).

La tête dans le sac, l’AS Monaco va être repoussé jusqu’à vingt unités avant de tenter de réagir. S’ils reviennent à 11 points à cinq minutes du buzzer, cet espoir ne sera qu’un leurre. Le Barça connait un relâchement coupable qui offre des points faciles aux Monégasques. Après une grosse colère de Joan Pennaroya, les Blaugrana retrouvent alors leur sérieux pour assurer le money time sans frayeur. À trois minutes du buzzer, Kevin Punter (21 points) se charge de sceller un spectacle dont il termine meilleur marqueur (65-81).

Dominée par un Barça bien plus consistant, l’AS Monaco subit une cuisante défaite, 86-71. Avant de recevoir la Virtus Bologne la semaine prochaine, la Roca Team a reçu un premier avertissement sans frais. Mais il faudra montrer un autre visage pour retrouver le chemin du succès.

Jan Vesely est tellement efficace… et il donne 17 points d’avance au Barça ! 😯@FCBbasket x @EuroLeague #SKWEEKLive pic.twitter.com/MDvVGIBtPP

— SKWEEK (@skweektv) October 16, 2024

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.