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EuroLigue 2023-2024

EuroLigue (J32) : Sans rassurer, l’AS Monaco surpasse (encore) l’ASVEL

Maxime Cazenave

Publié le

EuroLigue (J32) : Sans rassurer, l'AS Monaco surpasse (encore) l'ASVEL
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2023/24 – L’AS Monaco a décroché une victoire précieuse sur le parquet de l’ASVEL, 77-87. En difficulté pendant trois quarts, les Monégasques ont accéléré dans la dernière période pour aller chercher une dixième victoire de rang face à son principal rival dans l’Hexagone.

La 32e journée offrait un duel 100% français à la LDLC Arena entre l’ASVEL et l’AS Monaco. À la lutte pour un Top 3, la Roca Team se devait de l’emporter face à leurs compatriotes suite à ses dernières sorties peu rassurantes.

La Roca Team tire au pigeon, mais fait la course en tête

Devant son public, l’ASVEL va souffrir offensivement dans les premières minutes, devant attendre quasi quatre minutes pour voir Edwin Jackson enfin marquer un point. L’arrière est le seul à trouver le cercle dans un océan de maladresse. De son côté, la Roca Team déroule et punit à l’intérieur le laxisme de la raquette lyonnaise. À la peine, les Lyonnais vont se faire martyriser durant l’intégralité du premier quart par des Monégasques qui ne tentent alors quasi aucun shoot extérieur. Cela cumulé à des pertes de balle en pagaille, et voilà qu’une réelle différence est déjà réalisée suite à un excellent passage d’Elie Okobo (12-23).

L’ASVEL va ensuite réagir en resserrant sa défense. Au scoring, Timothé Luwawu-Cabarrot claque deux shoots extérieurs, puis Nando De Colo va mettre l’un des shoots de l’année à plus de 15 mètres du cercle tout en obtenant la faute pour totalement relancer les débats. Cette folle adresse extérieure des deux bonhommes permet de faire la bascule grâce à un cinglant 16-4 tandis que l’ASM traîne sa misère (27-27). Malgré une maladresse hors norme aux lancers francs (5/10) comme à trois points (0/10), cette dernière va faire jeu égal avec une ASVEL bien en place après sa furia offensive de début de second quart. À la pause, ils reprennent même l’avantage grâce notamment au réveil de Jordan Loyd (40-44).

L’ASVEL s’écroule une nouvelle fois dans le dernier quart

Au retour sur le parquet, Monaco retombe dans ses travers à l’instar d’un Mike James en-dedans. Les quatre premières offensives se terminent par quatre ballons perdus ! Plus propres et diaboliquement efficaces, les Lyonnais collent un énorme 15-2 pour de nouveau faire la bascule avec dix unités pour Edwin Jackson et Joffrey Lauvergne (55-46). La Roca Team souffre et continue d’enchaîner les tirs casse-croûtes. Il faut alors deux shoots extérieurs d’Elie Okobo après douze échecs collectifs pour maintenir les siens à flots avant l’ultime période (61-56).

Toutefois, le collectif continue à faire preuve d’une terrible irrégularité. Mais dans le même temps, l’ASVEL tremble malgré la performance monumentale de Luwawu-Cabarrot. Sur seulement quelques séquences, l’ASM revient à seulement un petit point (66-65). À l’approche du money time, le momentum change de camp à l’image des paniers faciles ratés par Fall près du cercle. Même lorsque Paris Lee enflamme la salle derrière l’arc, la réponse de Jaron Blossomgame est immédiate. Les Lyonnais n’y sont plus et une faute technique sifflée à l’encontre de De Colo précipite la chute. Les lancers sont mis, et Okobo ferme ensuite le couvercle (71-80). À +9, le rideau est tiré.

En livrant une prestation moyenne, la Roca Team est parvenue à se ressaisir dans le dernier quart pour surpasser des Lyonnais friables en fin de partie, 87-77. Monaco prend une belle option pour bénéficier de l’avantage du parquet en quarts de finale, et assure au passage une… dixième victoire successive face à son adversaire du soir !

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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