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EuroLigue 2022-2023

EuroLigue (J7) : Un piètre Monaco s’incline logiquement d’un souffle à Valence

Maxime Cazenave

Publié le

EuroLigue (J7) Un piètre Monaco s'incline logiquement d'un souffle à Valence
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2022-2023 – Comme les femmes plus tôt dans la semaine, les équipes françaises masculines ont accumulé les défaites. En déplacement à Valence, l’AS Monaco a logiquement été battue après avoir livré une prestation insipide, contrastant avec la cohérence collective des Espagnols sublimée par l’ancien Lyonnais Chris Jones. Au bout d’un money-time totalement délié, la Roca Team a cédé 89-84. 

Au lendemain de la défaite de l’ASVEL, l’AS Monaco effectuait un déplacement du côté de Valence avec l’objectif de poursuivre son début de saison quasi parfait (6V-1D). Face à un collectif bien rôdé qui reste sur deux victoires de rang malgré l’absence de l’excellent Jasiel Rivero, la Roca Team souhaitait conserver sa dynamique.

Monaco tient le coup miraculeusement malgré la folie Chris Jones

Toutefois, le début de match est compliqué, la faute à l’ancien lyonnais Chris Jones. Sur un nuage, il claque 13 points dans les cinq premières minutes en profitant d’une défense hors de position. Face à l’incandescence du meneur américain, l’ASM limite l’éclat grâce à l’adresse de Jordan Loyd (24 points), sans trouver sa cohérence habituelle (17-12). Cela contraste avec un collectif valencian bien en place qui déroule son basket avec fluidité. Mais la sortie de Jones enraye la dynamique d’une équipe enchaînant alors les pertes de balle (8 dans le QT1!). Les Monégasques en profitent immédiatement avec des paniers faciles en contre-attaque (20-20).

Malgré tout, le collectif espagnol ne sombre pas, et son jeu de passe bien rôdé offre des shoots ouverts derrière l’arc pour des tireurs adroits comme Victor Claver ou Xabier Lopez-Arestegui. L’ASM maintient l’écart en prenant progressivement le contrôle du rebond, mais sans créer de réelle dynamique. Chris Jones continue lui à enfiler les paniers comme les perles tout en délivrant les caviars. En toute logique, Valence crée un écart conséquent suite à deux filoches extérieures (29-39).

Grâce au talent individuel de Jordan Loyd et Mike James, les hommes de Sasa Obradovic terminent fort la première période. En l’espace de trois minutes, ils claquent un terrible 11-2 leur permettant de revenir quasiment à égalité (39-40). Un miracle absolu au vu de la pauvreté du jeu proposé par la Roca Team.

James Webb assassine une Roca Team inconsistante

Au retour des vestiaires, les intentions monégasques dans le jeu sont différentes. Tout le monde est impliqué, la gonfle tourne mieux, et cela se ressent. Fantomatique en début de match, Donatas Motiejunas est relancé avec succès, et offre un combat de titans avec son vis-à-vis monténégrin Bojan Dubljevic. Malgré ce léger mieux, la Roca Team est en galère pour scorer face à une défense dure n’offrant aucun panier facile. Seuls les lancers francs leur font tenir la cadence d’Espagnols infernaux sur jeu rapide et qui verrouillent le rebond. A force de se faire pilonner, la défense monégasque plie, et se retrouve de nouveau à dix points à l’aube du dernier quart (54-64).

Puis treize sur un shoot lointain de Jared Harper. Le match en main, Valence connaît un nouveau coup de mou. Sans briller, Monaco profite de cette apathie pour recoller progressivement. Jusque là en grande difficulté, Élie Okobo inscrit ses premiers points pour remettre les siens à seulement deux possessions dans un match devenu haché par des fautes incessantes (63-69). Au début du money-time, les deux équipes sont dans la pénalité. Encore une fois, Valence tremble et enchaîne les erreurs. Les lancers s’enchaînent pour les Monégasques (31/38!), et Okobo arrache l’égalisation derrière l’arc (73-73) !

Mais ce match était le Chris Jones (27 points) game. L’ancien lyonnais égale son record en EuroLigue, et inscrit des points décisifs. Puis, James Webb (15 points, 8 rebonds) se charge de planter deux poignards derrière l’arc pour définitivement doucher les espoirs tricolores. En toute logique, Valence l’emporte 89-84, et provoque la deuxième défaite de la Roca Team cette saison.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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