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Betclic Élite 2021-2022

Finales Betclic Élite : L’ASVEL renverse Monaco et s’offre un 21ème titre de champion !

Maxime Cazenave

Publié le

Finales Betclic Élite L’ASVEL renverse Monaco et s’offre un 21ème titre de champion !
Photo Icon Sport

BETCLIC ÉLITE 2021-2022 – Ils l’ont fait ! Au bout d’un match 5 absolument étouffant, l’ASVEL s’est défait de l’AS Monaco, 84-82, pour remporter son 21e titre de champion de France, le troisième consécutif. Auteur d’une dernière minute absolument phénoménale, William Howard a été le facteur X déterminant dans un money-time abracadabrantesque. 

On rêvait de ce scénario là, et on y est ! Au terme d’une dizaine de jours de combat, les finales de Betclic Élite rendaient enfin leur verdict ce samedi soir. Grâce à sa victoire obtenue à Gaston-Médecin mercredi, l’ASVEL a forcé un match 5 à domicile, au sein de l’Astroballe. Ainsi, le double champion de France en titre avait le soutien de son public pour essayer de définitivement renverser un AS Monaco aux deux visages.

L’ASM prend un éclat mais reste dans le match

Pour cela, aucun changement n’a été effectué de part et d’autre dans le cinq majeur. D’entrée, l’ASVEL est dans son match défensivement, forçant des mauvais choix adverses. Comme lors du match 4, les Lyonnais frappent fort derrière l’arc grâce à Marcos Knight et Élie Okobo. L’ASM se fait littéralement trouer par ce duo, accompagné par Youssoupha Fall. Au bout de cinq minutes, l’écart est déjà considérable (19-6) ! La furia offensive villeurbannaise à base d’alternance au large et à l’intérieur contraste terriblement avec le jeu statique des Monégasques.

Ces derniers n’ont aucune adresse et déroulent un basket totalement inconsistant. Face à l’agressivité exacerbée des Lyonnais, cela se paie cash. Capital dans cette opposition, Mike James enchaîne lui les actions hasardeuses. Avant la fin du premier quart, l’ASM se remet en route, et réduit un écart qui était monté jusqu’à -17 grâce notamment au boulot de Donatas Motiejunas à l’intérieur (26-13).



Le Lituanien se fait ensuite découper par Matthew Strazel, ce qui fait monter en tension la partie, tout en permettant à l’ASM de passer sous la barre symbolique des dix points. S’ils ont toujours du mal à développer un jeu offensif consistant, et sont handicapés par l’adresse déplorable de Dwayne Bacon, les Monégasques reviennent grâce à leur défense. L’ASVEL tombe sur un véritable os, ce qui se traduit par des pertes de balle plus nombreuses. Monaco en profite derrière les efforts de ses seconds couteaux comme Alpha Diallo ou Will Thomas pour continuer à gratter des points. Le collectif villeurbannais se délite progressivement dans le second quart, mais conserve un léger matelas d’avance en raison d’une belle adresse symbolisée par Élie Okobo ou encore Dylan Osetkowski (43-33). Ce qui contraste avec le duo Mike James – Dwayne Bacon, à 2/14 à la pause…

Mike James renverse les débats en deux minutes

Au retour des vestiaires, l’ASVEL perd totalement son rythme, et voit l’ASM recoller progressivement. Jerry Boutsiele a un impact de plus en plus important pour compenser la maladresse extérieure des siens. L’ancien Limougeaud plante six points en quelques minutes alors que l’étau se resserre. Plus agressive, l’ASM recolle à une seule possession face à des Lyonnais en panne sèche offensivement (47-44). Les hommes de TJ Parker repassent alors à l’intérieur via Fall afin de retrouver de la confiance sans que cela ne dure. Malgré un Mike James affligeant, les Monégasques arrachent l’égalisation en appuyant à l’intérieur pendant que Fall souffle (53-53).



C’est alors le moment choisi par Mike James pour mettre tout le monde d’accord : le meilleur c’est lui. Sur deux actions consécutives, l’Américain plante deux banderilles derrière l’arc monstrueuses ! Il restait alors sur un 2/12… En feu, il claque ensuite deux lancers francs pour planter un terrible 8-0 à lui tout seul. Le match est renversé (55-61). Invisible jusque là, Dwayne Bacon profite des espaces créés par Mike James pour sortir de sa boîte alors qu’au même moment, Youssoupha Fall doit quitter ses partenaires. Héroïques, les Villeurbannais ne lâchent rien. Élie Okobo poursuit son match phénoménal, et une ogive de David Lighty relance les débats dans le money-time (65-68). La tension est palpable, et chaque équipe se répond du tac-au-tac.

William Howard fait la différence

L’ASM conserve une possession d’avance mais voit alors Chris Jones reprendre l’avantage à 63 secondes du buzzer ! Dans la foulée, Dwayne Bacon lui répond en isolation pour remettre l’ASM devant. Un panier alors déterminant puisque Chris Jones ne parvient pas à lui répondre. Obligé de faire faute, l’ASVEL envoie Alpha Diallo sur la ligne, mais ce dernier ne tremble pas. Avec 14 secondes à jouer et trois points d’avance, l’ASM décide de jouer sur les lancers francs afin de gérer les dernières minutes. Un choix douteux, qui se retourne contre eux. A deux secondes du buzzer, Élie Okobo égalise à l’arrache, mais rate ensuite le lancer franc du titre, offert sur un plateau par Mike James.

Le match part alors en prolongations. Là encore, l’ASVEL prend cinq points d’avance avant de se faire reprendre en l’espace de trois possessions (80-81) ! On entre alors dans la dernière minute. Une minute où William Howard (15 points) va se montrer absolument phénoménal. L’éphémère joueur NBA plante un trois points énorme avant de placer un contre « Lebronesque » pour empêcher Paris Lee de faire basculer une nouvelle fois la rencontre ! Élie Okobo se troue cependant une nouvelle fois en faisant un terrible 1/4 sur la ligne, mais William Howard se charge de plier la partie en chipant le ballon à Dwayne Bacon sur la dernière possession !

Au terme d’un final absolument haletant, l’ASVEL conserve donc son trône de la Betclic Élite, et remporte là son troisième titre de champion de rang, 84-82. L’AS Monaco devra patienter, et pourra regretter toutes les occasions manquées, ainsi que le manque de discipline collective de ses leaders. L’ASVEL rafle le titre de Betclic Élite, mais c’est tout le basket français qui est gagnant après ce match 5 PHÉ-NO-MÉ-NAL !

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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