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Finales NHL : Las Vegas prend les devants

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Finales NHL Las Vegas prend les devants
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NHL – Dans une T-Mobile Arena incandescente, les Golden Knights remportent le premier match des finales NHL 5-2 contre les Panthers de Florida, après un rude combat.

Dans ce premier match des finales NHL, les deux équipes proposent un spectacle dans une patinoire pleine à craquer. Entre des Chevaliers Dorés en jambes et des Panthers au repos depuis une semaine, le match est intense entre les deux équipes. Les deux cerbères, Adin Hill pour les locaux, et Serguei Bobrovsky pour les Floridiens, sont particulièrement observés et attendus vu leurs prestations jusqu’à présent.

Les visiteurs ouvrent le score

Ils étaient attendus et ils ont répondu présent dès le début de partie. Les deux gardiens sont rapidement mis à contribution et font déjà de bons arrêts, notamment Bobrovsky qui capte de la main un palet dangereux. Alors que Nick Cousins est envoyé en prison pour deux minutes, Eric Staal éteint l’arène en ouvrant le score en infériorité numérique. Il profite d’une interception puis d’une remontée de palet d’Anton Lundell pour tromper Hill. Il contourne la cage et envoie le palet sur la crosse du gardien qui marque contre son camp. Stupeur à Vegas avec cette ouverture du score.

Alors que Vegas reprend un peu le contrôle du jeu, Matthew Tkachuk, l’homme providentiel des Panthers, fait un énorme lancer qui échoue, de façon bien sonore, sur le poteau adverse ! Une fois le frisson passé dans les travées, le capitaine, Jonathan Marchessault, trouve l’ouverture en supériorité et remet les 2 équipes à égalité peu avant la fin de la 1ère période.

Des gardiens solides

Même pas une minute de jeu en 2ème période et Hill étend son bâton devant sa cage pour sauver les siens devant Nick Cousins. Le cerbère des Panthers n’est pas en reste et repousse plusieurs fois l’échéance devant les diverses attaques des Golden Knights. Un vrai duel de gardiens s’instaure, lors duquel chacun garde son équipe dans le match devant les offensives adverses.

C’est finalement Shea Theodore qui trouve la faille dans la muraille russe. Le défenseur canadien fait un festival à la ligne bleue, en mettant dans le vent son compatriote Anthony Duclair. La belle frappe qui s’ensuit laisse Bobrovskyi pantois et la patinoire déchaînée. Duclair se rattrape juste avant la pause lors d’un engagement en zone offensive. Son tir ne laisse aucune chance à Hill. Les deux équipes retournent aux vestiaires sur le score de 2-2.

Vegas prend l’ascendant

Dans un début de tiers dominé par les locaux, Bobrovski a repoussé les assauts avant de s’avouer vaincu. Zach Whitecloud tente sa chance de loin et trompe le gardien adverse, pour la plus grande joie des spectateurs. Et la température augmente encore dans l’arène, 6 minutes après, lorsque Mark Stone donne deux buts d’avance aux siens. Le but est revisionné à la vidéo, car le joueur récupère le palet assez haut avec sa crosse.

Les officiels doivent s’assurer qu’elle n’était pas au-dessus de la limite autorisée. La fin de match est tendue et la tension monte sur la glace avec de nombreuses pénalités de part et d’autre. Le coach des Panthers, Paul Maurice, décide de sortir son gardien pour avoir six joueurs sur la glace pour revenir dans le match. Las, Jack Eichel récupère le palet dans la zone défensive. Il transmet à Reilly Smith qui marque depuis la zone neutre en cage vide.

En s’imposant, logiquement, à la vue du 3ème tiers-temps, 5-2, les Golden Knights de Las Vegas prennent les commandes de la série et ne sont plus qu’à trois succès de soulever la Coupe Stanley. De l’autre bord, les Panthers font un bon match, mais il leur a manqué un peu de réalisme quand ils étaient devant au score. En tout cas, les deux gardiens sont chauds et seront certainement une des clés des prochains matchs. Tout le monde se retrouve encore à Las Vegas lundi soir pour le match 2.

Journaliste/rédacteur depuis décembre 2016 - Amateur professionnel de sport, d’abord le football, j’aurais pu en faire mon métier. Mais bon, vous savez les … non, pas les croisés, ils vont bien eux. Juste un manque de talent, de technique et de niveau surtout. Mais cette passion est ancrée en moi telle la pomme dans la tarte tatin. Le côté suiveur/supporter est évidemment important au quotidien, que ce soit un soir de juillet 1998 en banlieue lyonnaise ou de juillet 2018 à Montréal. Car oui, depuis ma France natale, j’ai migré outre-Atlantique, au pays des caribous. Là, le football se joue à la main et non au pied. Et surtout, la religion sportive est plutôt froide et se joue avec une crosse. Non, ce n’est pas le curling ni le Lacrosse, encore que, mais le hockey sur glace. Une autre vision, une autre culture. On troque les crudités devant la télé pour une poutine et on s’installe avec notre chandail pour suivre cela. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ou la vitesse d’un slap shot de McDavid ou un arrêt de la mitaine de Price, j’écris sur de l’actualité par ici mais aussi le sport féminin, pas assez mis en avant.

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