Finales NHL : Les Golden Knights écrasent les Panthers et mènent 2-0

FINALES NHL 2022/2023 – Pour cette 2ème manche entre Golden Knights et Panthers dans le Nevada, il n’y a pas eu de match tant les locaux ont été supérieurs. Menés par leur capitaine Jonathan Marchessault, auteur d’un doublé, et aidé par Adin Hill dans la cage, ils ont écrasé les Panthers 7-2.

Le décorum de la ville du vice et du show est en place dès l’avant-match. Tambours, fumigènes et chaude ambiance sont au programme pour lancer cette partie. Déjà importante pour la suite de la série entre les deux finalistes.

Las Vegas prend les devants

Las Vegas  joue sur sa vitesse et teste rapidement Serguei Bobrovsky qui se montre dès le début. Les attaquants de Miami ne se laissent pas endormir et vont, eux aussi, chauffer Adin Hill, impeccable également. Les Chevaliers Dorés se montrent très pressants en début de match et multiplient les occasions, mais gardien et défenseurs veillent au grain. Mais les locaux doivent se méfier des contre-attaques, car une échappée aurait pu faire mouche si Hill n’était pas vigilant, pour le grand plaisir de la foule. En tout cas, le match est viril et Ryan Lomberg est chassé pour deux minutes. Il n’en faut pas plus au capitaine Jonathan Marchessault pour ouvrir le score.

IT’S JONATHAN MARCHESSAULT ONCE AGAIN! 🎯 #StanleyCup

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Il se fait oublier sur le côté droit et trompe Bobrovsky à mi-distance pour son 11ème but en série, le 2ème en finale. Ce but libère un peu plus Las Vegas qui continue de tenir le palet. Ils se montrent dangereux, mais ne convertissent toujours pas. Ils se découvrent même et s’explosent. Les Panthers profitent d’une supériorité numérique pour faire Fort Alamo sur la cage d’Hill qui se montre impérial pendant 2 minutes malgré 4 occasions franches. Et les Golden Knights ne laisse pas passer l’occasion de doubler leur avance en revenant à 5 contre 5. Le défenseur américain Alec Martinez inscrit son 1er but des séries. L’ambiance monte d’un cran, encore plus quand le 1er tiers se termine.

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Hill et Vegas éteignent les Panthers

A la reprise, Las Vegas cherche le KO pour prendre le large. Et Nicolas Roy libère ses coéquipiers avec le 3ème but de la soirée pour les locaux. La cote d’une victoire des Golden Knights n’est plus très élevée, d’autant que les Panthers ont perdu Radko Gudas. Le défenseur tchèque semble touché à l’épaule et réduit les choix défensifs de Miami.

Et les affaires floridiennes ne s’arrangent pas. Alors qu’Hill sauve encore les siens, la contre-attaque rapide, au milieu des débris d’une crosse cassée, conduit au but, un peu acrobatique, de Brett Howden. La patinoire est incandescente devant la démonstration de force de Las Vegas. En face, le coach des Panthers, Paul Maurice, choisit de sortir Serguei Bobrovsky. Il est le seul au niveau ce soir et a longtemps repoussé l’échéance. L’entraîneur préfère qu’il se refasse du frais mentalement en vue du match 3. Alex Lyon est lancé dans la fosse aux Lions. À lui de ne pas terminer martyr chez les gladiateurs las vegans.

🤯 BRETT HOWDEN 🤯 #StanleyCup

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Mais la tension monte d’un cran avec des échanges d’amabilités entre les joueurs pour offrir une pénalité de chaque côté. Bien que menés et malmenés, les Panthers n’abdiquent pourtant pas et tentent leur chance lors de leurs supériorités numériques. Las pour eux, Adin Hill garde le fort et est intraitable. Il écœure les attaquants adverses. Et la frustration se fait sentir dans les rangs floridiens qui finissent par en venir aux mains. Finalement, plus rien ne sera inscrit dans ce 2ème tiers, mais Vegas a le match bien en main.

Un dernier tiers débridé

Les Panthers repartent tout de même pied au plancher et mettent 15 secondes à revenir au score. Bien que le but soit accordé à Anton Lubdell, c’est plutôt Alec Martinez qui marque contre son camp. Mais cela ne déstabilise pas les hôtes. Le capitaine Marchessault y va de son doublé pour permettre aux Golden Knights de mener 5-1.

La suite du tiers est plus là pour faire tourner les effectifs qu’autre chose. Les Panthers mettent un second but, pour revenir à 6-2, par leur héros : Matthew Tkachuck. D’ailleurs, il ne terminera pas le match en étant expulsé après 2 pénalités de 10 minutes. Malgré tout, Las Vegas est trop fort. Car après le 6ème but de Mike Amadio, Brett Howden qui clôt la marque à 7-2 en supériorité. Au-delà des buts, beaucoup de pénalités en fin de match et les Panthers terminent avec 6 joueurs sur le banc. Le gardien remplaçant, Alex Lyon, a fait de son mieux avec quelques arrêts, mais insuffisant pour endiguer le naufrage.

VICTORY IS OURS IN GAME 2 OF THE STANLEY CUP FINAL!!!!!!!! 🤩 #UKnightTheRealm pic.twitter.com/Ms9NDgxZvq

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Les Panthers mal embarqués

Victoire plus que logique pour les Golden Knights de Las Vegas. Ils ont été dominants des deux côtés de la patinoire entre un Adin Hill en mode mur et le capitaine Jonathan Marchessault, élu meilleur joueur du match. Ils mènent 2-0 dans la série et ne sont plus qu’à deux victoires de leur 1er sacre. Sur les sept dernières séries finales, le vainqueur du match 2 l’emporte à la fin. C’est la 1ère fois que les Golden Knights gagnent deux matchs en finale. Ils ont peut-être disputé le dernier match de leur saison à domicile.

De l’autre côté, les Panthers n’ont toujours pas une seule victoire en finale. Ils ont été dépassés tout le match. Ils ont plus cherché la provocation que le beau jeu et devront se remettre la tête à l’endroit devant leur public. En effet, le match 3 aura lieu en Floride jeudi soir. À voir comment Serguei Bobrovsky se remettra de son match et si la fin physique du match aura marqué les joueurs, des deux côtés, dans leur chair et dans leur tête.

Journaliste/rédacteur depuis décembre 2016 - Amateur professionnel de sport, d’abord le football, j’aurais pu en faire mon métier. Mais bon, vous savez les … non, pas les croisés, ils vont bien eux. Juste un manque de talent, de technique et de niveau surtout. Mais cette passion est ancrée en moi telle la pomme dans la tarte tatin. Le côté suiveur/supporter est évidemment important au quotidien, que ce soit un soir de juillet 1998 en banlieue lyonnaise ou de juillet 2018 à Montréal. Car oui, depuis ma France natale, j’ai migré outre-Atlantique, au pays des caribous. Là, le football se joue à la main et non au pied. Et surtout, la religion sportive est plutôt froide et se joue avec une crosse. Non, ce n’est pas le curling ni le Lacrosse, encore que, mais le hockey sur glace. Une autre vision, une autre culture. On troque les crudités devant la télé pour une poutine et on s’installe avec notre chandail pour suivre cela. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ou la vitesse d’un slap shot de McDavid ou un arrêt de la mitaine de Price, j’écris sur de l’actualité par ici mais aussi le sport féminin, pas assez mis en avant.