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Leaders Cup 2023 : L’ASVEL assure l’essentiel face aux Mets d’un Wembanyama héroïque

Maxime Cazenave

Publié le

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Photo Icon Sport

LEADERS CUP 2023 – Quelques heures après Monaco, l’autre ogre de Betclic Elite a failli passer à la casserole également. L’ASVEL s’est défaite des Metropolitans malgré une prestation d’ensemble décevante face à une équipe décimée (sept joueurs seulement). Ultra-sollicité, Victor Wembanyama (29 points, 16 rebonds) a permis aux siens de résister durant 35 minutes avant de craquer dans le money time.

Il était plus que jamais attendu ce soir ! Alors que les Metropolitans sont toujours privés de leurs meneurs Tremont Waters et Hugo Besson, tous les yeux étaient rivés sur Victor Wembanyama à l’heure d’affronter son ancienne équipe, l’ASVEL.

L’ASVEL démarre tambour battant

Face à l’armada lyonnaise, le gamin ne s’est pas dégonflé dans les premières minutes en claquant les neuf premiers points des siens en faisant étalage de son monstrueux registre offensif. Malheureusement pour lui, la jeunesse et la faiblesse de son collectif prend rapidement l’eau face au tempo imposé par l’ASVEL. Sur le backcourt, Dee Bost et Nando De Colo profitent des absences adverses dans ce secteur pour faire parler leur talent offensif (16-9). Limité dans les rotations, Vincent Collet doit jongler avec les minutes de ses titulaires en comptant seulement sur Steeve Ho You Fat et l’Espoir Eric Koumba en rotation. Cela leur permet de rester à distance malgré une maladresse extérieure contrastant avec la justesse lyonnaise (25-16).

Sans forcer, l’ASVEL porte son avance à +14. A la baguette, De Colo maîtrise, et régale le public avec des passes de magicien dont il a le secret. La rotation à onze des hommes de TJ Parker use inexorablement des Mets où tout est tourné autour de Wembanyama. Après quinze minutes, il a ainsi pris plus de la moitié des shoots de son équipes (11/21), avec une belle réussite (13 points à 6/11). Les Lyonnais virent donc en tête à la pause avec assurance en laissant le futur numéro 1 de la Draft faire son show, mais sans que cela ne mette en danger leur marche en avant (43-32).



Wembanyama en mode All Star mais trop esseulé

Au retour des vestiaires, la pluie s’abat sur Saint-Chamond. Reposé, Victor Wembanyama déclenche les hostilités et claque deux filoches extérieures de rang. L’ASVEL répond immédiatement via Nando De Colo. mais cela ne freine pas l’avancée folle du bonhomme de 19 ans. Ce dernier monopolise la gonfle en attaquant constamment la défense lyonnaise. Malgré quelques lancers laissés en route, il ramène les siens à seulement deux possessions alors que les fautes s’enchaînent sur lui (52-46). A l’image d’une énorme bâche sur Axel Tyus, le gamin domine outrageusement le troisième quart. En plus d’être déjà en double-double, il entraîne dans son sillage un collectif dévoué. L’ASVEL a perdu sa fluidité offensive, mais peut compter sur De Colo pour entrer une filoche au buzzer afin d’aborder la dernière période avec une marge infime (60-55).



Malgré tout, les hommes de TJ Parker s’enfoncent en accumulant les pertes de balle. Le doute est installé dans le camp lyonnais. Mais alors que les Mets sont à une possession, Wembanyama (29 points, 16 rebonds) prend un coup et sort du parquet. Sur les deux possessions suivantes, la sentence est immédiate. Amine Noua et Dee Bost ne laissent pas passer l’occasion de punir (65-57). Dès qu’il revient en revanche, il claque un énorme shoot immédiatement. Malheureusement, à force d’être constamment sollicité, sans réel soutien, son apport est réduit en fin de match, alors que l’ASVEL retrouve des espaces en attaque. En à peine deux minutes, ils plient la partie (70-59). Sans briller, le triple champion de France en titre assure sur la ligne des lancers pour valider sa qualification en demi-finale. Il y retrouvera Le Mans.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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