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Championnat du monde masculin Handball 2023

Mondial masculin de handball 2023 : Les Bleus vice-champions du monde

Sophie Clapier

Publié le

Mondial masculin de handball 2023 Les Bleus vice-champions du monde
Photo Icon Sport

MONDIAL MASCULIN DE HANDBALL 2023 – Jamais mené, jamais inquiété, le Danemark entre dans l’histoire et devient la première nation à réaliser le triplé lors des Championnats du monde avec cette victoire 34-29 sur l’équipe de France. Les Bleus n’ont jamais vu la lumière du jour, asphyxiés par les forces offensives danoises.

France-Danemark, voilà deux équipes que le handball aime réunir. Un duel au sommet qui n’a cessé d’écrire son histoire au fil des années et des compétitions. Après un parcours déjà semé d’embûches -toutes franchies avec succès- l’équipe de France retrouvait donc son meilleur ennemi. Revanchards de la dernière finale olympique, les Danois visaient un triplé inédit après avoir été sacrés lors des Championnats du monde 2019 et 2021. Une dernière marche et pas des moindres donc pour les Bleus qui voulaient, eux, broder une septième étoile sur le maillot tricolore, la dernière datant de 2017.

Les Bleus survivent

C’est allé vite, bien trop vite pour les Bleus au coup d’envoi. Le jeune Simon Pytlick lançait les hostilités longue distance, son coéquipier Mathias Gidsel l’imitait quelques secondes plus tard. Très rapidement, le break était fait pour les doubles tenants du titre. Yanis Lenne avait bien trouvé l’ouverture mais le but n’était pas validé, l’ailier ayant le pied hors du terrain au moment de récupéré la gonfle. Quand ça ne va pas, ça ne va pas, Niklas Landin mettait en échec Dylan Nahi, Nedim Remili trouvait lui la transversale.

Il a fallu attendre la 5ème minute avant que les Bleus ne répondent offensivement grâce à une réalisation de Dika Mem, rendue immédiatement par un but de Pytlick (1-4). Le temps mort posé à la 6ème minute par Guillaume Gille a permis à ses joueurs de retrouver de l’efficacité en attaque, mais la défense était quant à elle prise de vitesse.

Vincent Gérard a mis une bonne dizaine de minutes pour se mettre dans le match mais cela n’a pas duré. Malmené par les assauts répétés de Mathias Gidsel et Simon Pytlick, le portier tricolore a cédé sa place peu après le quart d’heure de jeu à Rémi Desbonnet. Les Danois menaient alors de quatre unités (9-13). Un changement payant, Pytlick jusque-là en totale réussite trouvait d’abord le poteau avant de buter sur le gardien français (22′). Nedim Remili sonnait la révolte (5/7) et permettait aux Bleus, avec l’apport de Ludovic Fabregas, de conserver la tête hors de l’eau à la pause avec un petit but seulement à remonter (15-16). Et vraiment, c’était un moindre mal.

Les Bleus ratent le coche, les Danois dans l’histoire

Les Bleus ont eu les occasions de faire douter les Danois, dès le retour des vestiaires. Après l’égalisation de Dika Mem à 16-16 puis d’Elohim Prandi à 17-17, la parade de Rémi Desbonnet offrait à l’équipe de France une occasion en or de prendre l’avantage, occasion gâchée par la précipitation et une perte de balle. C’était le moment ou jamais, Rasmus Lauge Schmidt débutait son festival. Avec 10 buts inscrits dans cette partie, il est le grand artisan de la victoire danoise 34-29. Non, nous n’allons pas faire durer le suspense, il n’y en a pas vraiment eu non plus en seconde période. Après avoir une nouvelle fois manqué le coche d’égaliser à la 42ème, un arrêt de Moller se mettant en travers de la route, l’équipe de France a perdu pied.

Jamais les Bleus n’ont été en mesure de prendre le jeu à leur compte. Le Danemark, supérieur, a parfaitement déroulé le sien. Portés par leur trio Lauge Schmidt (10/11), Pytlick (9/12) et Gidsel (6/9), et leur duo de gardiens, les Danois se sont aisément dirigés vers leur troisième titre mondial consécutif, devenant ainsi la première nation à réaliser l’exploit. La marche était trop haute pour des Français jusque-là invaincus dans la compétition. Ce n’est que partie remise mais en attendant, le Danemark reste sur le toit du monde.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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