NBA 2021/2022
NBA Preview : Le Miami Heat peut-il faire partie de l’élite ?
NBA 2021-2022 – À l’aube de cette nouvelle saison de NBA, la rédaction de Dicodusport vous prépare durant un mois tout ce qu’il faut savoir sur l’intersaison des 30 franchises de la grande ligue américaine. Aujourd’hui, on emmène nos talents à South Beach, et on parle du Miami Heat !
Une saison régulière… irrégulière
La dernière saison du Heat a été très étrange. Les moments où l’on a cru que l’équipe avait enfin trouvé son rythme, ont souvent été suivis de trous d’air assez phénoménaux. Prenons pour exemple la fin du mois de février et le début du mois de mars. D’abord, 11 victoires en 12 matchs. Alors que le Heat luttait pour sortir de la case playin, les fans commencent à se dire que c’est bon, leur équipe est sur les bons rails. Derrière, c’est une série de 6 défaites. Puis une nouvelle série de victoires, et continuez ainsi jusqu’à la fin d’une saison régulière qui verra Miami arracher la 6ème place avec 42 succès. Pas le temps de célébrer cependant, parce que le rouleau compresseur des Bucks, qui passait par là, a balayé le Heat dès le premier tour des playoffs.
Pas la saison la plus facile du monde donc. Cependant, et malgré des playoffs lamentables, Jimmy Butler a encore sorti une bonne saison de patron, à titre individuel. Idem pour Bam Adebayo qui a délivré une nouvelle saison de grande classe. Alors, qu’est-ce qui a coincé ? Et bien pour commencer, le Heat a été une des équipes les plus touchées par le Covid. Jimmy Butler a raté une bonne vingtaine de matchs, tout comme Herro et Dragic. Et quand le management a recruté pour essayer de compenser ces trous, ça a débouché sur un Victor Oladipo estropié, et un Trevor Ariza toujours pas à son niveau de l’époque Houston. Bref, beaucoup de bricolage.
Collectivement, ça a été compliqué de trouver un bon rythme pour les joueurs de Miami. Avec un tel effectif, l’équipe n’a pas eu trop de problèmes à se glisser dans les 10 meilleures défenses de la ligue. Offensivement, par contre, ça a été plus compliqué d’arriver à mettre en place une continuité. Résultat des courses, le Heat était la 25ème équipe qui marquait le plus de points cette saison. Un bilan insuffisant pour retourner dans l’élite, en haut du panier.
Les mouvements à l’intersaison
Les départs
Goran Dragic (transféré à Toronto), Precious Achiuwa (transféré à Toronto), Kendrick Nunn (agent libre), Andre Iguodala (agent libre), Nemanja Bjelica (agent libre), Chris Silva (agent libre).
Les prolongations
Duncan Robinson (5ans), Dewayne Dedmon (1an), Victor Oladipo (1 an), Udonis Haslem (1an), Max Strus (2 ans), Gabe Vincent (2 ans).
Les arrivées
Kyle Lowry (3 ans), PJ Tucker (2 ans), Markieff Morris (1an), Javonte Smart (Non drafté), DJ Stewart Jr (non drafté), Marcus Garrett (two way), Caleb Martin (two way).
Le 5 majeur du Miami Heat
Kyle Lowry – Jimmy Butler – Duncan Robinson – PJ Tucker – Bam Adebayo
La rotation sur le banc
Meneurs : Tyler Herro, Gabe Vincent, Marcus Garrett
Arrières : Victor Oladipo, DJ Stewart Jr
Ailiers : Markieff Morris, Max Strus, Caleb Martin
Ailiers-forts : KZ Okpala, Udonis Haslem
Pivots : Dewayne Dedmon, Omer Yurtseven
Les points faibles/points forts
Points faibles : Le banc
Avec cette intersaison, le noyau dur de l’effectif s’est considérablement amélioré. Mais concernant le banc, c’est autre chose. La moindre blessure ou indisponibilité pourrait considérablement handicaper cette équipe. Si Tyler Herro peut largement être un bon remplaçant, les autres jeunes comme Gabe Vincent ou KZ Okpala ne semblent pas encore assez mûrs pour avoir autant de minutes dans une équipe ambitieuse. Et du côté des vétérans, Markieff Morris et Dewayne Dedmon ne sont pas ce qu’on pourrait appeler des mentors exemplaires. L’infirmerie a donc intérêt à rester vide.
Points forts : Une défense en béton
La défense du Heat va être un calvaire pour les adversaires cette saison. Outre Butler et Adebayo, qui sont des défenseurs d’élite, les arrivées de l’été ont encore renforcé cet aspect. Ainsi, les légendaires passages en force de Kyle Lowry vont vite devenir un running gag en Floride, tandis que PJ Tucker apportera son habituelle dureté sur les ailiers adverses. L’an dernier, le Heat avait le 10ème meilleur offensive rating de la ligue. Cette année, il va pouvoir (devoir ?) viser le top 5 en se créant une identité de groupe défensif et collectif. On compte sur Eric Spoelstra à ce niveau-là, qui n’a pas vraiment l’habitude de décevoir de toute façon.
Pronostic en fin de saison : 4ème à l’Est
Cette année doit être celle du retour du Heat parmi les prétendants à l’Est. Butler et Adebayo sont sous contrat, Lowry vieillit, mais il est là pour 3 ans, donc on doit dès cette année avoir le sentiment que ce noyau peut viser quelque chose. Avec une défense potentiellement élite, cette équipe a tout pour plaire, pour peu que l’infirmerie reste vide.