Playoffs Betclic Élite : L’AS Monaco évite le piège au match 1 face à Strasbourg

PLAYOFFS BETCLIC ÉLITE 2022-2023 – L’AS Monaco a lancé idéalement son quart de finale en prenant le dessus sur Strasbourg à Gaston-Médecin, 88-84. Au coude-à-coude jusqu’au buzzer final, la SIG a livré une superbe prestation, mais échoue d’un souffle face à l’ogre monégasque.

Au lendemain des matchs 2 ayant notamment vu l’ASVEL et la JL Bourg se qualifier pour le dernier carré, l’ultime série des quarts de finale débutait à Gaston-Médecin entre l’AS Monaco et Strasbourg, sous les yeux de Kevin Durant. Un décalage dû au fait que l’ASM disputait le Final Four de l’EuroLigue pendant que les autres équipes lançaient leurs séries ce week-end. Face à une SIG sans pression et renforcée par le retour de blessure de Matt Mitchell, la Roca Team devait se montrer sérieuse pour éviter toute mauvaise surprise.

La SIG fait le boulot, la Roca Team reste au contact sans briller

Les Monégasques sont gênés en début de rencontre par une défense alsacienne parfaitement en place. Les hommes de Luca Banchi ne laissent aucun espace, et prennent les commandes en déployant une grosse énergie, à l’instar du travail de sape de Léopold Cavalière au rebond offensif. La réussite au shoot finit par en découler avec cinq points consécutifs de Marcus Keene pour créer un premier écart (4-11). Les SIGmen ne relâchent pas l’étau malgré les rotations cinq étoiles de Sasa Obradovic. Tranchants sur transitions et concentrés, les Alsaciens valident leurs dix premières excellentes minutes suite à un dernier shoot primé de Marcus Keene quasi au buzzer (16-24).

Comme d’habitude, l’ASM souffre d’un gros déficit d’adresse extérieure, tout en faisant preuve d’un déchet excessif. Situation dont ne profite pas pleinement Strasbourg, la faute à une réussite versatile en dehors de l’apport habituel de Keene. Malgré tout, les Strasbourgeois tiennent leur avantage en scorant sur des contre-attaques rapides, ou en s’appuyant également sur le chantier réalisé par Léo Cavalière à l’intérieur. En cruel manque de rythme offensif, la Roca Team se rassure en grattant des points sur la ligne des lancers francs. Avant la pause, Yakuba Ouattara réveille les siens avec un dunk surpuissant, puis une action à trois points de Mike James ramène le 3e de l’EuroLigue à seulement une unité (39-40).

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L’AS Monaco fait la différence dans le dernier quart

Dès la reprise, Jaron Blossomgame puis Jordan Loyd remettent les choses en ordre en plantant deux shoots extérieurs. L’énergie déployée en défense est aussi décuplée, ce qui renverse immédiatement la rencontre (45-40). Donatas Motiejunas apporte par ailleurs des points précieux à l’intérieur, mais c’est bel et bien le 4/4 derrière l’arc mené par un Loyd en feu qui fait la différence. La SIG ne parvient plus à tenir le rythme offensif imposé par les Monégasques, et se retrouve à -6 après avoir concédé dix-huit points en cinq minutes (57-51). Mais sans paniquer, et en comptant sur un Marcus Keene percutant, les SIGmen reprennent l’avantage d’un souffle au bout d’un troisième quart haché par un arbitrage hasardeux (63-64).

Discret jusque-là, Mike James décide alors de sortir les crocs. Un lay-up, une interception puis une passe spectaculaire pour Makoundou. Devant les yeux de son pote Kevin Durant, le meneur américain force la SIG à couper le jeu rapidement (69-66). Mais il est déjà trop tard. Monaco a retrouvé son patron pour mener la révolte, et repousse son adversaire dans les cordes en multipliant les coups. James multiplie les caviars tandis que Yoan Makoundou impose sa puissance au rebond. La Roca Team a alors fait la différence (82-71).

Pourtant, cela va être suivi d’une apathie offensive totale qui laisse les Alsaciens grignoter du terrain doucement. Ces derniers vont même revenir à une possession, mais vont regretter les nombreuses cartouches laissées en route par imprécisions (19 pertes de balle). À la lutte jusqu’à la dernière seconde, l’AS Monaco assure l’essentiel en l’emportant au forceps, 88-84. Dès vendredi, Strasbourg fera donc face à l’élimination dans un Rhénus chauffé à blanc.

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Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.