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Rugby à XV

Top 14 (J17) : Le Stade Français domine l’UBB

Etienne Goursaud

Publié le

Top 14 (J17) Le Stade Français domine l'UBB
Photo Icon Sport

TOP 14 2022-2023 – Au terme d’une rencontre plutôt terne, malgré une fin de match tendue, le Stade Français l’emporte d’une courte tête face à l’UBB (12-6) et reste deuxième du Top 14.

Un premier acte bien étriqué

La première période ne restera pas dans les annales du rugby et du Top 14. Les deux équipes se sont beaucoup regardées, dans une mi-temps axée sur le défi physique et le jeu au pied. Des coups de pied parfois mal utilisés de part et d’autre. L’UBB est la mieux entrée dans le match. Mais peut regretter son manque de réalisme face à l’indiscipline chronique des Parisiens (7 pénalités dans le premier acte, trois dans les dix premières minutes).

La faute à l’inefficacité de son buteur Zack Holmes, l’ancien Toulousain, auteur d’un 1/3 sur les dix premières minutes (0-3, 5e). Si le Stade Français tente de se rebiffer, le rythme du match reste relativement haché, avec énormément d’imprécisions. Les rares éclairs sont improductifs, à l’image du deuxième ligne bordelais Cyril Cazeaux, qui parvient à enfoncer la ligne parisienne, mais qui est retourné dans l’en-but (32e). L’indiscipline parasite les Parisiens et sur une contestation trop véhémente, Giovanni Habel-Küffner est prié d’aller se reposer 10 minutes sur le banc. Zack Holmes en profite pour rajouter trois points (0-6, 33e).

Paradoxalement, à un de moins, le Stade Français se rebiffe. Si l’UBB s’est montrée particulièrement disciplinée avec 2 pénalités concédées dans le premier acte, c’est sur l’une d’entre elles, que Joris Segonds ramène les siens à trois points (3-6, 38e). Et c’est tout pour ce premier acte.

Joris Segonds fait le plein pour le Stade Français

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Stade Français se montre réaliste. Car sur la troisième pénalité concédée par l’UBB, Joris Segonds ramène les siens à hauteur des Bordelais (6-6, 50e). Quant au match, il peine à prendre de la hauteur. Avec toujours cette utilisation – voire l’abus – du jeu au pied de la part des deux équipes. Mais il y en a bien un qui est pragmatique ce soir, c’est le buteur du Stade Français Joris Segonds. Il permet aux locaux de passer devant (9-6, 61) avec un 3/3 dont deux pénalités loin d’être évidentes.

Une réussite qui fuit un Zack Holmes qui loupe une troisième pénalité sur cinq tentées. Neuf points envolés dans un match aussi serré, sans vraies occasions majeures, c’est beaucoup trop et l’ex-Toulousain risque bien de ruminer longtemps ses échecs. Joris Segonds ajoute lui une 4ème pénalité à sa jolie collection du soir (12-6, 76e). On saluera dans la foulée le magnifique retour de Lester Etien, auteur d’une cuillère sur Louis Bielle-Biarrey. Ce dernier met le feu une deuxième fois dans la défense parisienne, avec une percée plein axe. Au bout de l’action, de cet éclair venu illuminer un match terne, une pénalité pour l’UBB, puis une deuxième.

Et les Bordelo-Béglais jouent l’épreuve de force ! Si le match a été terne, les deux dernières minutes sont totalement folles. Mais, comme un symbole, l’UBB commet un ultime en-avant après la sirène !

Les Parisiens peuvent remercier leur buteur. Car c’est bien le Stade Français qui s’impose (12-6). Courte mais précieuse victoire des Soldats Roses qui confortent leur 2e place et reviennent à 8 points du leader Toulouse. L’UBB, privée du bonus défensif, reste collée à la 7e place, hors des phases finales.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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