Le Longe Côte est une discipline nautique née dans le Nord de la France en 2005. Conçue par un entraîneur d’aviron, cette pratique est au départ une méthode de musculation pour rameurs (renforcement des muscles antagonistes). L’élément originel est la pagaie mais le Longe Côte se pratique également avec ou sans ustensiles de propulsion: palmes ( Longe Up), plaquettes, gants palmés.
Conçue sur le littoral du Nord , sur les plages de Leffrinckoucke/Dunkerque, la pratique s’est répandue sur l’ensemble du littoral français avec la création de nombreux clubs labellisés Sentiers bleus. Le rapprochement entre l’association fédératrice « les Sentiers bleus » et la Fédération Française de Randonnée aujourd’hui délégataire s’est opéré sur la base d’une règlementation commune, de programmes de formation et d’un code des courses. Des compétitions se sont organisées pour aboutir en 2015 à l’organisation d’un premier championnat de France à Leffrinckoucke. Sport santé,sport complet, le développement du Longe Côte a bénéficié de l’avis de nombreux médecins et phlébologues qui pointent les effets bénéfiques de la pratique sur la circulation sanguine ( retour veineux), sur le système immunitaire ( ions négatifs), sur l’équilibre et le renforcement musculaire. La grande vertu du Longe Côte étant d’avoir réussi à réunir des personnes de toutes conditions physiques et sociales. La pratique- comme en montagne- nécessite un encadrement adapté. Au sein des clubs de Longe Côte et/ou de Marche aquatique Côtière, des personnes se forment pour devenir Initiateur et Directeur de sortie. Depuis quelques mois, devant l’engouement que connaît le Longe Côte, une professionalisation de l’encadrement apparaît également permettant au sein de structures nautiques, de bases de voile, de pérenniser des emplois voire d’en créer de nouveaux.
En 2013, une Fédération Internationale s’est créée: L’IFLC. Basée à Dunkerque, elle coordonne les différentes actions de développement à l’étranger. Notamment en Allemagne où trois clubs ont vu le jour. Un sport « Made in France » qui s’exporte donc et dont les projets nombreux se déclinent depuis nos fontières ( Belgique, Pays Bas, Espagne) juqu’aux antipodes ( Nouvelle Zelande).