Le terme Stretching désigne, comme son nom l’indique en anglais, la pratique des étirements. Plus particulièrement, il s’agit d’étirer un ou plusieurs muscle(s), tendon(s) et fascia(s).
Ces exercices doux ont été codifiés par un certain Bob Anderson au milieu du XXème siècle, grâce à son ouvrage portant sobrement le nom de la méthode elle-même. Depuis, la pratique s’est largement répandue, par exemple le Stretching est utilisé par les coachs sportifs dans leurs programmes d’entraînement. Qu’il s’agisse de simplement s’assouplir ou d’optimiser ses performances, la méthode est devenue incontournable.
Les différentes méthodes d’étirement
Les étirements peuvent être dynamiques ou statiques. Comme leur appellation l’indique, les premiers sont associés à un mouvement, tandis que les seconds nécessitent le maintien d’une posture fixe. Dans ces deux types de Stretching, il est possible d’effectuer des étirements passifs et des étirements actifs. Les premiers empêchent le « réflexe myotatique », la contraction involontaire du muscle, en mettant ce dernier en tension alors qu’il est au repos. Cela permet de l’assouplir efficacement. Les étirements actifs, à contrario, contractent le muscle concerné.
Si les étirements induisent des bénéfices prouvés, ils doivent toutefois être réalisés prudemment d’après plusieurs chercheurs. Juste avant l’effort, ils risqueraient d’inhiber les douleurs éventuelles causées par l’entrainement. De plus, ils pourraient en créer à la suite des séances sportives. Juste après l’effort, un Stretching intense pourrait aussi causer des lésions sur les fibres musculaires.
En somme, d’après certaines études, il vaut mieux séparer les séances d’étirements de l’entraînement sportif. Certains étirements statiques passifs peuvent s’effectuer après celui-ci, mais seulement sous la supervision avisée d’un professionnel. Le but n’est alors pas d’aller au maximum des amplitudes, mais de détendre les muscles encore chauds.
Les bienfaits du Stretching
Mais si les étirements sont aussi attractifs, ce n’est pas sans raison. En effet, ils procurent de nombreux bienfaits, que ce soit pour les sportifs professionnels ou pour les particuliers.
Tout d’abord, ils permettent d’améliorer sa souplesse – et de la préserver dans le temps – grâce à l’assouplissement des fibres musculaires qu’ils génèrent. De plus, ils optimisent la mobilité, ce qui limite les risques de blessures (en particulier pour les coureurs). Par ailleurs, le Stretching permet de diminuer certaines douleurs, notamment au niveau lombaire. C’est particulièrement efficace s’il est assorti d’exercices de renforcement. Ainsi, la colonne vertébrale est à la fois davantage soutenue et plus flexible !
Les fascias, ces membranes élastiques et fibreuses qui sont présentes dans tout le corps, sont également travaillées par le Stretching. Ce dernier permet alors d’avoir davantage conscience de son corps et de son placement dans l’espace. En effet, non seulement ces tissus conjonctifs sont répartis à différents niveaux de l’anatomie (peau, os, tendons, cartilage…) mais sont également reliés entre eux. Ils forment ainsi un réseau complexe. Les sportifs qui s’étirent régulièrement ont donc plus de chances d’adopter de bonnes postures. Leurs mouvements seront également plus précis, ce qui leur permet de peaufiner leur technique.Enfin, cette méthode est idéale pour détendre les muscles et stimuler la circulation du sang.
Les étirements sont donc immanquables pour tous les sportifs, notamment pour ceux de haut niveau. Certaines études comme celle-ci mettent d’ailleurs en exergue les bienfaits du Stretching dans le cadre d’une activité sportive.