Le sumo est un sport de lutte japonais où le sumotori doit éjecter son adversaire hors du cercle de combat ou lui faire toucher le sol par une partie de son corps autre que la plante des pieds. Très populaire au pays du « soleil levant », le combat sumo se caractérise par le gabarit imposant des lutteurs très peu vêtus, ainsi que par les nombreux rites traditionnels qui entourent les combats. Les rikishi sont des personnes très respectées dans l’univers qui entoure le sumo. Éduqués dans des institutions spécialisés dès leur plus jeune âge afin de transformer leur corps à cette pratique, le culte des sumo veut que certains soient même considérés comme des demi-dieux.
L’arène, appelée dohyō, est une plateforme carrée faite d’argile tassée, d’une hauteur de 34 à 60 cm. Un cercle de 4,55 m de diamètre, fait à l’aide de ballots de paille ancrés dans la plateforme, délimite l’aire de combat. Seul l’arbitre peut également se trouver sur l’ère de combat. Les juges, les présentateurs ainsi que les lutteurs suivants se trouvent autour de l’arène. Après l’appel par le yobidashi et avant l’affrontement, trois gestes rituels sont effectués par les sumotoris. Ils chassent les esprits en levant les pieds très haut et en frappant le sol : il s’agit du shiko. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat : on parle alors de kiyome no shio (清めの塩). Et enfin, il réalise le rituel de « l’eau de force » (chikara-mizu) que le rikishi boit puis recrache.