Créée en 2002 dans l’archipel de Stockholm par quatre suèdois à la suite d’un pari fou le 1er swimrun de l’histoire relie à la nage et à pied l’ile d’Utö à l’ile de Sandham située à 75 km de distance (voir le reportage d’intérieur sport les exilés). Le swimrun mêle donc le trail running et la natation en eaux vives en continuelle alternance. Comme en trail les distances dépendent de la topologie des lieux, c’est simple quand on rencontre en route un lac ou la mer on traverse à la nage, quand on rencontre la terre ferme on court. Ce scénario peut se repéter des dizaines de fois lors de l’épreuve en fonction du lieu de l’épreuve. En général le parcours d’un swimrun est très scénique et devrait avoir comme volonté de faire découvrir un lieu emblématique naturel d’un territoire. Ce sont souvent des parcs nationaux, des archipels qui sont habituellement plus visités par les randonneurs que les sportifs. Il y a vraiment un esprit de retour à la nature dans l’ADN de ce sport.
La valeur de solidarité, héritée du passé de raideur multisport des concepteurs suèdois du Swimrun, est une composante essentielle de l’expérience, car le swimrun originel se court en binome uniquement.
L’autre particularité du Swimrun est que l’on porte son matériel sur soi tout au long de la course, en résumé on nage avec ses baskets et on court avec sa combinaison. Il y a des aides à la flottaison et à la propulsion, les règles sont volontairement assez flexibles pour que les coureurs testent et innovent d’eux mêmes. Palmes, plaquettes, pullbuoy ou même une planche de 60 cm par 100, sont autorisés mais il faudra les porter sur terre.
Le swimrun est en très forte croissance en France avec deux courses en 2015, 15 en 2016 et une projection de 25 courses en 2017 (voir le calendrier).