Le lancer du javelot est une discipline de l’athlétisme consistant à envoyer un engin appelé javelot fait en métal, en fibre de verre ou de carbone, de forme allongée et pointue, le plus loin possible. Le « javelot » est l’une des disciplines du décathlon ou de l’heptathlon chez les femmes, et bien qu’il ne soit pas toujours représenté aux meetings en raison des règles de sécurité qui peuvent empêcher son bon fonctionnement, il fait parti des épreuves disputées lors des grandes compétitions comme les Jeux Olympiques, les Championnats du monde et d’Europe.
Les lanceurs possèdent six essais ou trois essais, avec trois essais supplémentaires pour les huit meilleurs lors des finales de grand championnat. Les juges mesurent l’essai, s’il est validé, à partir de la ligne délimitant la zone d’élan, jusqu’au point d’impact du javelot. Pour qu’un essai soit validé, la pointe du javelot doit toucher en premier le sol au moment de l’impact, l’athlète ne doit pas « mordre »/franchir la zone d’élan.
Contrairement au lancer de disque, de marteau et de poids (pour les adeptes du lancer en rotation), le lanceur de javelot effectue une course d’élan rectiligne avant le lancer, en deux temps. Dans la phase dite d’élan, l’athlète réalise une course classique face à l’aire de lancer, le javelot placé sur le côté. Dans la phase dite de préparation, le lanceur se place de profil et se déplace en pas croisé, le javelot placé à la tempe et le bras lanceur armé derrière la tête. Dans l’ultime phase de la course d’élan, le bras lanceur est mis en tension par élasticité sur l’ultime double appui de la course d’élan. La course est ainsi arrêtée violemment, transmettant toute la vitesse de déplacement dans l’épaule qui se détend comme une catapulte propulsant le javelot.



