Cyclisme
2020, Gilbert, Bernal et Pogacar, Remco Evenepoel se livre avant sa deuxième saison chez les pros
Cyclisme – Vainqueur de la Clasica San Sebastian et champion d’Europe du contre-la-montre individuel à seulement 19 ans, Remco Evenepoel s’est confié à nos confrères de Laatste Nieuws.
La pépite belge de 19 ans sera attendue en 2020. Si on ne connaît toujours pas son programme du début de saison, l’ancien footballeur espère briller toute l’année :
J’ai un statut qui ne me permet pas une baisse de régime. Bien sûr, il y aura des résultats qui ne correspondront pas à mes attentes et perdre fait partie du sport de haut niveau. Je demande de la compréhension et de la patience, je tire des leçons de mes erreurs et m’assure qu’elles ne se reproduisent pas. Mais je pense être capable de courir à un haut niveau pendant toute une saison.
Philippe Gilbert, plus qu’un modèle
Durant cet entretien au Het Laatste Nieuws, Remco Evenepoel a également évoqué Philippe Gilbert, véritable légende du cyclisme belge, avec tout le respect qu’il doit au natif de Verviers :
Avant le Mondial, j’ai pris une échappée dans la troisième étape de l’Adriatica Ionica, dont Philippe était le grand favori. En me voyant contre-attaquer derrière un fuyard, il m’a crié « Continue ! » et j’ai gagné la course. Lui a terminé deuxième, ce qui prouve qu’il aurait aussi pu la gagner […] Le matin du contre-la-montre du Mondial, alors qu’il s’entraînait en vue de la course en ligne, il m’a envoyé un message d’encouragement. Ce sont des choses que je n’oublie pas. Quand j’ai vu Philippe par terre pendant la course en ligne, je me suis pleinement dévoué pour le convaincre de repartir. Il avait tout simplement une meilleure chance que moi de gagner.
Bernal – Pogacar – Evenepoel, future génération dorée ?
Remco Evenepoel, 19 ans, a aussi eu un mot pour les deux autres joyaux du cyclisme mondial, et qui ont explosé cette année : Egan Bernal, lauréat du Tour de France à 22 ans et Tadej Pogacar, troisième de la Vuelta et vainqueur de trois étapes sur les routes espagnoles à 20 ans :
Mon père m’a souvent dit que c’était le bon moment pour devenir professionnel, vu que le cyclisme est plus propre qu’avant. Cela vaut aussi pour Bernal et Pogacar, que j’affronterai souvent dans les prochaines années. Cette bagarre s’annonce amusante et fascinante. Elle va tous nous tirer vers le haut. Je suis meilleur en contre-la-montre que les deux autres, mais moins bon grimpeur. Je vais travailler dur pour améliorer cela. Je dois notamment travailler en haute altitude.