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Histoire

24 mai 1956 : Le saut magistral de Colette Duval

Sophie Clapier

Publié le

24 mai 1956 : Le saut magistral de Colette Duval
Photo Rue des Archives

PARACHUTISME – En ce matin de mai 1956, Colette Duval se prépare. Avec l’aide de son compagnon, elle plie son parachute. Gil Delamare pose également le masque à oxygène sur sa fiancée avant le grand saut. Un très grand saut !

Ça s’est passé le 24 mai 1956

Copacabana le 24 mai 1956 : tout en haut dans le ciel, à plus de 11 000 mètres d’altitude, Colette Duval fait le vide. Avec une température de -30°, la combinaison « grands froids » est indispensable. Peu avant 15h, la parachutiste française s’élance. Après 6000m parcourus, l’un de ses tympans éclate sous la pression. Mille mètres plus loin, les yeux pleins de larmes, la mannequin ôte ses lunettes. Au-dessus de la baie de Rio, la fiancée du ciel n’est pas loin de perdre connaissance. A 350 m de la mer, elle aperçoit enfin le point de repère qu’elle s’était donné avant d’ouvrir son parachute. Qu’à cela ne tienne, elle attend encore une centaine de mètres avant de déclencher la poignée. Elle peut maintenant stopper le chronomètre et réaliser l’exploit.

Avec 3 minutes 18 de chute libre à 250 km/h de moyenne, son record n’est pourtant pas homologué, la réglementation n’ayant pas été respectée. Une fois dans l’eau, elle dira plus tard s’être inquiétée, mais pour une toute autre raison que le saut : « Je me disais c’est trop bête, je viens de risquer ma vie en sautant en parachute et je vais mourir par une morsure de requin. »

Info : La veille, on lui avait annoncé la mort de son ami et parachutiste Léo Valentin, décédé quelques jours plus tôt lors d’un saut.



Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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