26 octobre 1997 : Jacques Villeneuve, champion du monde

FORMULE 1 – C’est le dernier Grand Prix de la saison en ce 26 octobre 1997, et deux pilotes se tiennent tête pour le titre mondial. Le premier n’est autre que Michael Schumacher, le second, Jacques Villeneuve. Tout se joue donc sur cette dernière épreuve à Jerez.

Ça s’est passé le 26 octobre 1997

Un petit point ! Voilà tout ce qui se sépare Michael Schumacher, alors en tête, de Jacques Villeneuve. Ce Grand Prix d’Europe est donc décisif pour le titre. Dès les qualifications, les deux pilotes réalisent l’improbable, le même temps au millième près. Mais le Canadien ayant effectué cette marque avant, c’est lui qui récupère la pole position. Cependant, c’est bien l’Allemand qui prend le meilleur départ, Villeneuve se répète alors la manœuvre à suivre pour passer le -déjà- double champion du monde.

Il attend son second passage au stand ainsi que le changement de pneus et attaque au 48^ème tour. Dans le virage serré Dry Sack, sa Williams se faufile sur l’intérieur. Lorsque Michael Schumacher s’aperçoit de la manœuvre de son adversaire, il est déjà trop tard. Il tente de fermer la porte mais percute la monoplace de Jacques Villeneuve. Alors que le Baron rouge abandonne, le Canadien continue sa route, plus prudemment qu’à l’habitude, le tout étant de finir la course dans le top 6. C’est finalement chose faite avec la 4^ème place, une place amplement suffisante pour être sacré champion du monde. Et pour le Canada, c’est historique !

Info : Le Grand Prix de Jerez a également vu la première victoire en Grand Prix de Mika Häkkinen, champion du monde les deux années suivantes. LA FIA avait quant à elle annoncé des sanctions contre les manœuvres dangereuses, Michael Schumacher sera disqualifié de ce Championnat 1997, tout en conservant son nombre de victoires.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.