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Arbitrage vidéo : essayons de préserver l’émotion du sport

Tout au long du dossier, nous avons pu constater que chaque sport avait ses particularités. Si certaines disciplines se sont facilement adaptées à l’arbitrage vidéo sans se dénaturer, ce débat ne cessera de trouver de véritables réponses entre ceux qui voudraient plus de vérité et ceux qui voudraient préserver l’ADN du sport. Chacun avance ses arguments, convaincu que c’est la meilleure chose et au fond, personne n’a de véritable réponse.
Quand un camp dit « que cela permet d’aider les arbitres », l’autre dira « que les arbitres déjà mis à mal perdent encore plus leur autorité ». Quand ces derniers diront « que cela dénature le sport », les autres leur répondront « qu’il faut vivre avec son temps et que la technologie est notre temps ». Ceux qui ne veulent pas de la vidéo disent « que c’est parce que cela casse l’émotion », ceux qui la veulent disent « que cela permet plus de justice » ce à quoi répondent les autres « que la part d’interprétation reste la même en live ou sur vidéo », ceux à quoi répondent les premiers ou les autres, enfin je ne sais plus mais « qu’en tout cas même si cela n’est pas parfait ça diminue les erreurs. » Vous l’aurez compris, nous sommes dans un débat sans fin.
Force est de constater que l’arbitrage vidéo a le vent en poupe, beaucoup de sports l’ont adopté, d’autres sont en train de le faire quand certains y réfléchissent. Il est fort probable qu’il continue à gagner du terrain en conquérant de nouveaux sports ou en prenant plus de place dans ceux déjà conquis. 80% des votants sont pour la vidéo dans le sport, ce raz-de-marée est logique, espérons simplement que le sport ne perdra pas son ADN et que l’émotion en fera toujours partie. Et si on se donnait rendez-vous dans 10 ans pour faire le point sur l’arbitrage vidéo ?