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Athlétisme : Qui sera élue l’athlète féminine de l’année 2020 ?

Julien Correia

Publié le

Athlétisme : Qui sera la lauréate chez les femmes ?
AFP

ATHLÉTISME – À l’instar des hommes, 5 athlètes féminines ont été nommées pour remporter le titre d’athlète de l’année. Petit tour d’horizon.

Hier, nous vous présentions les athlètes masculins qui lorgnent sur le titre d’athlète de l’année. Place aujourd’hui aux athlètes féminines avec un état des lieux des forces en présence. Qui succédera à l’Américaine Dalilah Muhammad recordwoman du 400 m haies ? Éléments de réponse ci-dessous.

Les fondeuses à l’honneur

Parmi les 5 athlètes retenues, 3 pratiquent la course de fond. Et les 3 ont réussi des performances de très haute volée.

L’Éthiopienne Letesenbet Gidey : record du monde du 5000 m en 14’06″62. Elle efface des tablettes un record vieux de 12 ans. Il s’agissait de sa compatriote Tirunesh Dibaba, avec un chrono établi en 2008 en 14’11″15.

La Néerlandaise Sifan Hassan : en 2020, elle bat le record d’Europe du 10 000 m  en 29’36″67 à Hengelo (Pays-Bas) améliorant, dans des conditions météorologiques difficiles, son record personnel de plus de 40 secondes. À son actif également, le record du monde de la course de l’heure (18,930 km). La Kényane Peres Jepchirchir : record du monde du semi-marathon en 1h05’16, lors des Mondiaux à Gdynia (Pologne).

Rojas et Thompson-Herah ne sont pas en reste

Si les athlètes présentées ci-dessus ont des atouts à faire valoir les deux suivantes ne sont pas en reste. Cela va de soi avec la Vénézuélienne Yulimar Rojas. Sa performance en 2020 : elle bat le record du monde du triple saut en salle avec un bond mesuré à 15,43 m.

Quant à la Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah : meilleure performance mondiale de la saison sur 100 m, avec un chrono en 10″85 à Rome.

Difficile de faire un pronostic parmi ces athlètes. Il est à noter qu’aucune d’entre elles n’a jamais remporté cette distinction. La lauréate sera connue le 5 décembre prochain, lors du gala virtuel de World Athletics.

Julien Correia

Journaliste/rédacteur depuis janvier 2019 - Tombé dans le monde du ballon rond étant petit, j’aurais pu devenir pro sans ces foutus ligaments croisés. Défilant sur les champs (mais pas Elysées) en 98, j’ai été bercé par les exploits de Mister George, piqué par la technique du Snake, grandi avec Captain Rai et Ronnie, mûri avec Pauleta et Edi. Mais Ibracadabra, je suis désormais reconverti en runner/traileur. Moins rapide que Bolt et moins endurant que Jornet, c’est donc plume à la main que je partage les exploits de ces athlètes !

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