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Tennis

ATP Challenger 2024 : Hugo Gaston domine Alexandre Müller en finale à Lyon !

Tom Compayrot

Publié le

Antoine Merlet

ATP CHALLENGER 2024 – Ils s’affrontaient pour la quatrième fois sur ces trois dernières années. Hugo Gaston et Alexandre Müller étaient opposés en finale de l’Open Sopra Steria de Lyon (Challenger 100). Et c’est bien Gaston qui a pris l’avantage en trois manches faites de hauts et de bas, 6-2 1-6 6-1. De quoi lui permettre de retourner dans le Top 70 pour la première fois depuis 2022.

Les organisateurs de l’Open Sopra Steria de Lyon devaient être ravis de la tournure de leur tournoi, qui a finalement opposé en finale les deux premières têtes de série, Hugo Gaston et Alexandre Müller. Une affiche à la hauteur de cet événement qui en est à sa huitième édition. Et qui a vu des grands noms passer au fur et à mesure des années (Casper Ruud, Holger Rune, Félix Auger-Aliassime…). Ce Challenger 100 en sortie de Roland-Garros a permis à Gaston et Müller – qui n’ont pas eu de grands résultats Porte d’Auteuil – de retrouver le chemin de la victoire. Ce dans un environnement où ils avaient déjà leurs marques, puisqu’ils ont tous les deux participé à l’ATP 250 de Lyon au mois de mai, qui se dispute à quelques centaines de mètres du Tennis Club de Lyon.

Et à ce jeu-là, c’est bien le plus jeunes des deux qui l’a emporté. Hugo Gaston avait pourtant mal débuté sa semaine, avec un match contre l’Espagnol Rincon (n°221) dans lequel il avait « du mal à voir du positif dans son jeu. » La rencontre suivante face à son ami de très longue date Clément Tabur (n°236) n’était pas de meilleure facture : «  J’attends mieux de moi… Je dois simplifier mes matchs. Clément est un très bon joueur, mais je devrais gagner en deux sets. Je suis trop passif. » Mais même sans être satisfait par son niveau de jeu, le jeune toulousain a finalement enchaîné les victoires. Car l’important au tennis est de gagner, avant de bien jouer. Il s’est donc retrouvé en finale face à un compatriote qui connaît bien, et qui a lui été davantage dominant cette semaine.

Un duel au sommet

Müller, tête de série n°2, a en effet impressionné cette semaine. Il faut dire que le natif de Poissy est dans la forme de sa vie. Il y a quelques semaines, il s’offrait trois top 50 au Masters 1000 de Rome, dont le n°6 mondial Andrey Rublev, sa meilleure performance en carrière. Cette semaine à l’Open Sopra Steria, il a écrasé la plupart de ses adversaires. Mais il a déjoué en finale contre le jeu piégeux et très varié d’Hugo Gaston. Sauf dans le second set, où son adversaire a eu une baisse de régime. Müller a subi le jeu et n’a pas vraiment réussi à exister, mis à part sur quelques coups gagnants en bout de course. Gaston a parfaitement retourné son service, et a converti plus de balles de breaks que lui. Ce qui a donc logiquement amené sur une victoire de ce dernier, 6-2 1-6 6-1.

Gaston s’adjuge ainsi son quatrième titre de Challenger en carrière. Le premier depuis son superbe doublé l’été dernier, en Roumanie et Italie. En début de semaine, il confiait aux journalistes présents son ambition : « Je suis tête de série numéro un, je suis venu ici pour gagner. Il y a de très, très grands joueurs. Le niveau est très dense, c’est bien, ça montre qu’il n’y a pas de marge et qu’il faut bosser. » Il aura finalement atteint son objectif. Grâce à ce nouveau titre, le protégé de Younès El Aynaoui remonte à la 69e place mondiale. Ce qui ne sera qu’une étape pour lui : « À court terme, je vise le top 50. Puis une fois installé… Je veux être dans le top 30, j’en suis capable, mais tout ça ne tient qu’à moi. » Pour l’instant, il devra rapidement opérer la transition entre la terre battue et le gazon. Il est en effet inscrit au Challenger 125 d’Ilkley (Royaume-Uni) la semaine prochaine. Avant d’arriver à Wimbledon, où il n’a jamais eu de très bons résultats.

Journaliste/rédacteur depuis mars 2017 - Amoureux de la petite balle jaune et du gros ballon orange qui traîne sa carcasse sur Dicodusport depuis 2017. Rafael Nadal et LeBron James sont les meilleurs joueurs de l'histoire.

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