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Avant-centre, poste à risque à l’OM
L’Olympique de Marseille vient de recruter Mario Balotelli comme le « grand attaquant » que les supporters attendent depuis bien longtemps. Va-t-il réussir à s’imposer sur la Canebière ? Rien n’est moins sûr. Depuis Didier Drogba, les avants-centres à l’OM se succèdent et beaucoup ont échoué.
Les exceptions
Depuis 2004 et le départ de l’idole vers Chelsea, on peut citer trois avants-centres qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu. D’abord, Mamadou Niang, pas vraiment un numéro 9, plutôt un deuxième attaquant ou un ailier, mais qui a fait le bonheur de l’OM pendant plusieurs saisons. Ensuite, André-Pierre Gignac, qui pendant ses deux dernières saisons a compilé 37 buts en championnat. Il ne faut cependant pas oublier que pendant les trois premiers exercices au club, cela a été très compliqué pour le natif de Martigues. Enfin, Bafétimbi Gomis ne sera resté qu’une saison à l’OM, mais il aura rendu une copie plus que correcte avec 20 buts en 31 matchs.
Les ratés
Pour le rayon des ratés, la liste est plus longue et non exhaustive. On peut citer Christian Gimenez, une saison à Marseille et seulement 2 buts en plus de 30 matchs disputés. Il a d’ailleurs côtoyé Peguy Luyindula, 44 matchs avec le club phocéen et pas un souvenir impérissable pour les supporters. Toujours à la même époque, Mickaël Pagis a bien eu du mal à se faire une place à la point de l’attaque olympienne, il est rapidement parti à Rennes avec seulement 14 buts marqués en 47 match de Ligue 1. Habib Bamogo, 8 buts en 45 matchs de L1, Matt Moussilou, 4 matchs 0 but, et Toifilou Maoulida, 10 buts en 50 matchs de L1, n’ont pas plus réussi.
Fernando Morientes n’était plus tout jeune, mais son seul but en 19 matchs ne laissera que très peu de souvenirs aux supporters. S’il n’a jamais triché sur le terrain, ses 16 réalisations en 64 rencontres de Ligue 1 avec l’OM ne font pas de Brandao une référence au poste. Enfin, plus récemment, comment ne pas citer Valère Germain et Kostas Mitroglou qui n’ont jamais réussi à répondre aux espoirs des supporters olympiens. Pour le cas du Grec, acheté 15 millions d’euros, c’est tout simplement l’un des plus gros flops ces dernières années en Ligue 1.
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