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Basket-ball

Basket 5×5 JO 2024 : Les Bleus en argent, après leur défaite sans démériter face aux USA

Mathieu Veillon

Publié le

Basket 5x5 JO 2024 Les Bleus en argent, après leur défaite sans démériter face aux USA
Photo Icon Sport

BASKET 5×5 (H) JO 2024 – L’Équipe de France a tout donné, mais s’est inclinée de peu, 87-98, dans cette finale face aux États-Unis.

Une finale qui tient toutes ses promesses

Le début de 1er quart-temps est bon pour les Bleus, qui tiennent tête aux meilleurs joueurs du monde. Victor Wembanyama a déjà 7 points et 2 rebonds au compteur, avec également la grosse activité de Nicolas Batum. En face, LeBron James est en mode patron et distribue les caviars et un block contre la planche. Le banc des Bleus entre en jeu et souffre, à l’image d’Evan Fournier qui perd 2 ballons et rate ses deux premiers tirs de loin. C’est notamment ce qui permet aux États-Unis de finir le quart-temps en tête, 20-15.

Le 5 qui débute le 2ème quart-temps réagit de belle manière : Victor Wembanyama continue sa moisson, Bilal Coulibaly contribue en défense et en contre-attaque, Matthew Strazel met un panier à 3 points avec la planche et Guerschon Yabusele lance son match. L’Équipe de France prend la tête, 25-24 ! Devin Booker (déjà 10 points sur cette mi-temps) et Steph Curry réagissent à longue distance et remettent leur équipe en tête, mais c’est sans compter sur le « Dancing Bear » tricolore. Guerschon Yabusele provoque une faute sur un de ses tirs à 3 points, met 2 lancers et postérise LeBron James ! Il atteint la barre des 15 points et remet la France dans la partie quelques instants.

Malheureusement, la Team USA met un coup d’accélérateur et reprend 8 points d’avance à la mi-temps, 41-49. La différence s’est faite sur l’adresse extérieure notamment : 19% pour les Bleus et 45% pour les Américains. Dans la raquette, les Bleus semblent en mesure de faire souffrir leurs adversaires et c’est ce qui devra être mis en place en seconde mi-temps pour décrocher la victoire.

Du mieux après la pause

Dans la raquette américaine, Joel Embiid ne fait pas un énorme match, mais va chercher les fautes et les lancers, Cordinier et Yabusele étant déjà à trois fautes en début de 3ème quart. Après un début de match mitigé, Steph Curry est à 4/8 à distance, laissé ouvert dans un fauteuil par Andrew Albicy notamment. Malgré quelques imprécisions de ses coéquipiers, Victor Wembanyama réussit, tout comme Nando de Colo quelques minutes auparavant, un panier à 3 points qui ramène les Bleus à moins de 10 points, 56-65. Wemby en est déjà à 20 points, à 9/13 au tir dont 2/4 de loin.

Les paniers commencent à rentrer à distance et Evan Fournier se met en route de loin avec deux tirs consécutifs réussis. La France est encore en lice pour la médaille d’or, l’écart n’est que de 6 points avant les 10 dernières minutes de jeu, 66-72 !



Stephen Curry est trop fort

L’énergie de Mathias Lessort fait plaisir à voir dans ce début de 4ème quart, même s’il y a parfois un peu de maladresse. Mais dès que les Français semblent revenir au score, les Américains remettent du rythme et sortent l’artillerie de loin. Il faut dire que les tricolores laissent aussi quelques points en route sur la ligne des lancers-francs : 6/6 pour les USA, 9/15 pour la France. Guerschon Yabusele en rate un de nouveau, la France n’a que 5 points de retard et pourrait être devant sans les ratés aux lancers. Victor Wembanyama commence à vouloir être le héros, mais déjoue en attaque, en forçant ses tirs avec encore du temps sur l’horloge. Un panier de Curry et des lancers (réussis, eux) de Durant redonnent 8 points d’avance aux Américains à 2 minutes de la fin du match. Ça sent le sapin.

Surtout quand Stephen Wardell Curry est aussi injouable en attaque, avec des paniers à 3 points consécutifs dans le money time. Il n’est pas le meilleur shooteur de l’histoire pour rien et le prouve en tuant le match, 8/12 à 3 points sur la rencontre. Les Bleus s’inclinent 87-98 sans avoir démérité, ce sera l’argent pour l’Équipe de France et l’or pour les États-Unis.

Journaliste/rédacteur depuis septembre 2015 - Ma définition du bonheur ? Une galette-saucisse au Roazhon Park ou un café devant un Lakers/Celtics au petit matin. Fidèle membre de la team insomniaque de la rédac, j’ai le pouvoir de rester éveillé jusqu’à l’aube pour faire vivre aux lecteurs ma passion du sport. Ainsi, j’écris principalement sur la NBA, le biathlon, le cyclisme ou encore la F1. Comptez dans mes exploits sportifs le fait d’avoir fait gagner le Tour de France 2018 à Tony Gallopin sur Pro Cycling Manager, ou encore d’avoir mené l’équipe nationale de Bretagne en finale de Coupe du monde sur Football Manager.

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