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Cyclisme sur route 2024

BEMER Cyclassics Hambourg 2024 : Olav Kooij s’impose d’un souffle

Etienne Goursaud

Publié le

BEMER Cyclassics Hambourg 2024 Olav Kooij s'impose d'un souffle
Photo Icon Sport

BEMER CYCLASSICS HAMBOURG 2024 – Olav Kooij (Visma-Lease a bike) remporte la classique allemande d’un souffle. Le Néerlandais a résisté au retour supersonique de Jonathan Milan (Lidl-Trek) longtemps enfermé et qui a failli réaliser un come-back impensable. Biniam Girmay (Intermarché-Wanty) prend la 3e place.

Six hommes à l’avant

Dans un début de course plat comme une limande, six hommes ont décidé de prendre la poudre d’escampette, pour animer la classique. On retrouve Michael Morkov (Astana-Qasaqstan), Taco van der Horn (Intermarché-Wanty), Stefan De Bod (EF Education-Easy Post), Remi Cavagna (Movistar), Andrea Vendrame (Décathlon-AG2R La Mondiale), Cyrus Monk (Q36.5 Pro Cycling Team). Un écart qui est monté au-delà des six minutes, mais le peloton, comme souvent dans l’ère moderne, a fait le choix de contrôler le groupe à l’avant. Et à 80 kilomètres de l’arrivée, l’écart n’est plus que de 3:30. Et 40 kilomètres plus loin, ceux qui ne sont plus que cinq, ne possèdent plus que 1:30 d’avance. Ils seront avalés à 27 kilomètres de l’arrivée.

C’est à ce moment qu’intervient le premier tournant de la course avec une chute massive. Qui envoie au sol des favoris comme Tim Merlier (Soudal-Quick Step) ou encore Fernando Gaviria (Movistar) et Matteo Trentin (Tudor Pro Cycling Team). Le sprinteur belge, un des grands favoris du jour, avec ses 13 victoires en 2024, ne rentrera jamais. Caleb Ewan (Jayco-AlUla) et Paul Penhoët (Groupama-FDJ), goûtent à leur tour le bitume à 24 kilomètres de l’arrivée et ne pourront pas défendre leurs chances. Et dans la première difficulté du jour, Remi Cavagna est décramponné du groupe de tête. Année noire pour le Français, qui aura été loin de son niveau de bout en bout.

Alex Aranburu a tenté de déjouer le sprint

Si la classique est réputée pour les sprinters, tout le monde ne l’entend pas de cette oreille. Et le peloton a beau rouler très fort (48 kilomètres heure de moyenne avant les 30 derniers kilomètres), certains ont des velléités offensives, pour tenter de déjouer les plans des grosses cuisses. Alex Aranburu (Movistar) est le premier à dynamiter la course dans la grande difficulté. Qui provoque la perte de beaucoup de monde. Le champion d’Espagne creuse un bel écart. Seul Fabio Christen (Q36.5 Pro Cycling Team) parvient à revenir dans sa roue. Et le duo possède 30 secondes à 20 kilomètres de l’arrivée. L’Espagnol, dans la dernière difficulté du jour, se débarrasse du Suisse, alors que cela attaque à l’arrière. Au sommet, le champion d’Espagne a gardé ses 30 secondes sur l’avant-garde du peloton, secoué par les attaques.



Rudy Molard (Groupama-FDJ) parvient à faire un trou sur le peloton, en chasse de l’homme de tête. Mais il sera vite repris. Car les équipes, sur des parties plus plates, ont réussi à s’organiser. On retrouve la Lidl-Trek et la Intermarché-Wanty. Une organisation fatale à Alex Aranburu, repris à 12 kilomètres. Les puncheurs se sont inclinés face aux sprinteurs. Place à l’explication entre les fauves qui ont déjoué tous les pièges. Et le champion d’Europe Christophe Laporte (Visma-Lease a bike) effectue un gros travail dans le final. Un travail récompensé, car Olav Kooij a pu être bien placé pour gicler. Au contre d’un Jonathan Milan (Lidl-Trek). Et il fallait bien cela au Néerlandais, pour résister d’un souffle au supersonique italien, qui pourra avoir des regrets d’avoir été enfermé. Pour Kooij, c’est le 8e succès de la saison.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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