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Betclic Élite 2021-2022

Betclic Élite : Ce qu’il faut retenir de la soirée du mardi 5 octobre

Maxime Cazenave

Publié le

Betclic Élite : Ce qu’il faut retenir de la soirée du mardi 5 octobre
Photo Icon Sport

BETCLIC ÉLITE 2021-2022 – Si Dijon et Strasbourg entament leur aventure européenne cette semaine, la deuxième journée de Betclic Élite débutait en parallèle ce mardi soir. En déplacement à Boulogne-Levallois, Monaco a explosé tandis que L’ASVEL a déroulé au Portel. Le club lyonnais partage la tête du classement avec Le Mans et Châlons-Reims, tous deux également sortis vainqueurs de la soirée.

Inconsistant, Monaco se fait écraser par les Metropolitans

C’était l’affiche de la soirée, et elle s’est terminée en blow-out. Mais pas forcément dans le sens attendu. En déplacement à Boulogne-Levallois avec son armada autour de Mike James ou Donatas Motiejunas, l’AS Monaco n’a pas existé dans cette rencontre. Totalement dépassé en défense et sans donner le moindre sentiment de collectif, le club monégasque a laissé dérouler des Metropolitans impressionnants. Ces derniers ont pilonné avec réussite derrière l’arc (14/29) et le danger est venu d’absolument partout.

Huit joueurs terminent avec au moins neuf points, et les recrues américaines intégrées au 5 majeur ont donné une énorme satisfaction. Pour distribuer le jeu, Will Cummings a été incroyable et termine avec un double-double (14 points, 13 passes) de haute volée. De leur côté, Vince Hunter (16 points) et Jordan McRae (14 points) ont eu un apport énorme, tout comme Miralem Halilovic qui signe un double-double en sortie de banc, le tout en 21 minutes (12 points, 10 rebonds).

Si Mike James a mis ses points (22 points) pour sa première dans le championnat de France, cela n’a eu aucune influence. Sans coach suite à l’expulsion de Zvezdan Mitrovic dès le deuxième quart, l’ASM n’a jamais été capable de réagir collectivement. En fin de match, ils ont totalement sombré, et prennent une rouste mémorable, 108-81.



Un nouveau carton pour le Champagne Basket

Après deux journées, le Champagne Basket est leader de la Betclic Élite ! Pas forcément attendu à pareille fête en fin de saison, le club champenois profite de son calendrier abordable. Après avoir désossé Fos ce week-end, c’est Roanne qui a pris une valise. La Chorale a été dominée de bout en bout. Louis Cassier a fait le boulot en sortie de banc (16 points) pour accompagner Juvonte Reddic (16 points), mais cela a été insuffisant.



En feu, le Champagne Basket a affiché une réussite insolente (62% en global), notamment derrière l’arc (55%). Avec respectivement 22 et 19 points, Mike Henry et Donte Grantham se sont gavés, alors que trois autres joueurs terminent également à plus de dix points : Jessie Begarin (15), Enzo Goudou-Sinha (15) et Jean Salumu (12). A la baguette, Scottie Reynolds a enchaîné les caviars (7 points, 10 passes), et c’est tout Châlons-Reims qui a vécu une nouvelle soirée satisfaisante. Les Champenois dépassent la barre des 100 points allègrement, et l’emportent finalement 105-84.

Une nouvelle belle victoire pour Le Mans

Quelques jours après les Metropolitans, Le Mans a enchaîné un deuxième succès référence face à Nanterre. Oubliée la déception européenne de septembre, le club manceau s’est bien remobilisé pour le championnat. Face aux hommes de Pascal Donnadieu, le MSB a pu compter sur la profondeur de son banc pour faire la différence. Si la première mi-temps a été compliquée face à une JSF solide, la deuxième a été d’excellente facture. Malgré une maladresse totale derrière l’arc (16,7%), ils ont su compenser cela en dominant totalement le rebond (45 contre 28).

Ainsi, les intérieurs comme Tashwan Thomas (11 points, 8 rebonds) ou Williams Narace (14 points, 8 rebonds) se sont régalés, tandis que Kenny Baptiste (14 points, 5 rebonds) et Dante Cunningham (13 points) ont eu un apport crucial en sortie de banc. En manque de solution, Nanterre est limité à 33 points dans la deuxième mi-temps, et s’incline logiquement 86-75 face à des Manceaux très solides.

L’ASVEL se promène au Portel

Deux jours après avoir souffert face au BCM, l’ASVEL se déplaçait cette fois au Portel avec l’intention de vivre une soirée plus tranquille. Mission réussie pour les hommes de TJ Parker puisque ces derniers n’ont jamais été inquiétés. Durant un quart, Le Portel a trouvé l’adresse suffisante pour rivaliser avant de voir la porte se refermer brutalement dans le deuxième quart (24-9). En menant de plus de 20 points à la pause, le champion de France en titre a pu gérer sereinement dans la deuxième mi-temps l’avantage acquis précédemment. Grâce à une belle adresse extérieure (48%) et les 40 points de Dylan Osetkowski (21 points, 8 rebonds) et Chris Jones (19 points), ils l’emportent aisément 94-69.

Brandon Jefferson offre un premier succès à l’Élan Béarnais

En déplacement à Cholet, l’Élan Béarnais est allé glaner son premier succès de la saison dans le money-time. La rencontre a été très accrochée entre deux équipes qui ne se sont jamais lâchées de bout en bout. Dans les dernières secondes, l’étau se resserre, et l’Élan voit la victoire lui échapper des mains lorsque Dominic Artis (18 points) égalise à 77-77. Le match se dirige alors vers les prolongations. Mais Brandon Jefferson (14 points) en décide autrement en lâchant une bombe derrière l’arc pour permettre à son équipe de l’emporter quasiment au buzzer, 80-77.

L’ancien joueur de la SIG a donc frappé fort, bien accompagné par un Justin Bibbins omniprésent (14 points, 9 rebonds) sur le backcourt. Malgré les 22 points de DJ Hogg, Cholet peut se mordre les doigts d’être passé si près d’une nouvelle grosse victoire.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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