Nous suivre

Betclic Élite 2023-2024

Betclic Élite (J2) : Un Monaco sérieux ne laisse aucune chance à Chalon-sur-Saône

Maxime Cazenave

Publié le

Betclic Élite (J2) : Un Monaco sérieux ne laisse aucune chance à Chalon-sur-Saône
Photo Icon Sport

BETCLIC ÉLITE 2023-2024 – En déplacement à Chalon-sur-Saône pour boucler la 2e journée, l’AS Monaco n’a eu aucune pitié avec le promu en l’emportant largement 68-104. Sérieux de bout en bout, les Monégasques ont roulé sur la rencontre, et valident un deuxième succès cette saison.

Après avoir connu le purgatoire en Pro B, le Colisée retrouvait ce dimanche soir la Betclic Élite pour une affiche de prestige. Chalon-sur-Saône recevait le champion en titre, et favori numéro un à sa propre succession l’AS Monaco. Dans une ambiance survoltée, les troupes de Savo Vucevic espéraient tenir tête à l’ogre monégasque.

L’AS Monaco prend immédiatement l’ascendant

Débordants d’envie, les Chalonnais essaient de déstabiliser l’ASM, mais se font rapidement percer défensivement. Alpha Diallo se montre agressif et claque 8 points en l’espace de seulement quatre minutes pour créer rapidement un premier écart (5-12). Des shoots extérieurs de Dirk Williams et Jermaine Love vont alors permettre de stopper l’hémorragie. Dominé au rebond et en difficulté pour trouver des espaces en attaque, l’Élan va alors subir de plein fouet les rotations XXL de l’ASM. La second unit menée par Élie Okobo augmente la pression, et verrouille l’attaque chalonnaise à l’instar d’un gros contre de Terry Tarpey. L’Élan essaie de résister, mais se retrouve rapidement noyé par la vitesse d’exécution et le talent adverses.



Dès le début du deuxième quart, les points s’accumulent pour les Monégasques, et une filoche extérieure de Jaron Blossomgame repousse les locaux à 14 unités (15-29). Physiquement, le champion de France impose une domination totale et multiplie les séquences sapant le moral adverse à l’image d’une séquence avec trois rebonds offensifs consécutifs. Vu à son avantage pendant la Coupe du monde, Aleksej Nikolic est l’un des seuls Chalonnais à surnager dans ce marasme, et se montre précieux à la création comme à la finition (25-36). Les Chalonnais montrent de belles séquences, mais se cassent le plus souvent les dents sur une défense bien en place. Pendant ce temps-là, l’ASM joue à son rythme, et rentre aux vestiaires avec un matelas d’avance confortable (36-50).



Chalon-sur-Saône impuissant

Au retour sur le parquet, l’efficacité est au rendez-vous de part et d’autres Les séquences conclues par un panier s’enchaînent, sans que les Chalonnais puissent profiter de ce bon passage offensif. Comme en début de match, Alpha Diallo (15 points) se montre chirurgical, et les espoirs de come-back chalonnais s’amenuisent. En assassin, Mike James assène un coup supplémentaire en plantant un shoot incroyable deux mètres derrière l’arc. KO debout, Chalon explose au fil des minutes, et se retrouve relégué à plus de vingt unités en un clin d’œil (45-67). Si les efforts d’un Lionel Gaudoux sont à signaler, l’Élan est totalement impuissant. À l’aube du dernier quart, la messe est dite (53-74).

Avec sérieux, l’ASM ne relâche pas la pression et continue de se montrer agressive, à l’instar d’un Jaron Blossomgame (17 points) percutant. Dans un bon soir, Okobo régale avec des actions de classe pour gonfler le score. Collectivement en place avec plusieurs joueurs à plus de 10 points, l’ASM réalise une grosse prestation et n’aura laissé aucune chance à de valeureux chalonnais. Au fil des minutes, la différence entre les deux équipes va se démultiplier. Les Chalonnais perdent des ballons et se font punir par des transitions rapides. Les vannes sont ouvertes en défense, et l’écart devient abyssal (61-91). L’ASM s’y engouffre et va alors claquer 30 points en dix minutes. Petr Cornelie (13 points, 10 rebonds) en profite lui pour s’offrir double-double. Au final, le champion de France en titre a fait respecter la logique en produisant un basket sérieux, et l’emporte 104-68.

À une dizaine de jours du retour de l’EuroLigue, et malgré les absences, cet ASM semble bien prêt.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Vos commentaires sont pris en compte mais ne s'affichent pas actuellement suite à un souci technique.


Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *