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NBA 2022-2023

Bilan NBA 2023 : Triste saison pour les Charlotte Hornets

Mathieu Veillon

Publié le

Bilan NBA 2023 Triste saison pour les Charlotte Hornets
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SAISON NBA 2022-2023 – Alors que les Playoffs ont débuté, la rédaction de Dicodusport revient sur la saison des équipes déjà éliminées. Focus aujourd’hui sur la triste performance des Charlotte Hornets.

Ce qu’il faut retenir de la saison des Charlotte Hornets

Alors qu’on les imaginait au moins lutter pour le Play-In Tournament, les hommes de Steve Clifford ont terminé la saison à une triste 14ème place à l’Est, loin derrière le Magic ou encore les Pacers. 27 victoires pour 55 défaites, le pire rating offensif de la NBA, une défense un poil meilleure (20ème defensive rating), bref encore une saison terne dans la Caroline du Nord. Il faut dire que l’intersaison n’avait pas été idéale, avec le dossier Miles Bridges (procès pour violences conjugales) qui a trainé durant de nombreux mois. Sans un des meilleurs joueurs de l’effectif, les ambitions sportives ont forcément été revues à la baisse.

De surcroît, les Hornets ont également été privés de LaMelo Ball pendant une bonne partie de la saison ! Le jeune meneur n’a disputé que 36 rencontres, certes avec les meilleures statistiques de sa carrière, mais cela fait bien trop peu dans une équipe qui n’avait aucune marge d’erreur afin d’espérer rentrer dans le top 10 de sa conférence. D’ailleurs, à part P.J. Washington, aucun des 10 meilleurs joueurs des Hornets n’a disputé plus de 65 rencontres sur les 82 que comptait le calendrier NBA. Le coach Steve Clifford a même longtemps tergiversé avant de donner sa chance à Mark Williams, qui s’est pourtant révélé comme une belle pioche. Il y aura décidément eu trop de points noirs dans la saison des Charlotte Hornets…

Notre prévision en début de saison : 12èmes / Classement final : 14èmes


Le MVP : LaMelo Ball

Même s’il n’a disputé que 36 rencontres cette saison, il est difficile de trouver aux Hornets un meilleur joueur que LaMelo Ball quand il se trouve sur le terrain. Si sa défense reste un de ses gros points faibles, son talent offensif compense largement. Ses statistiques : 23,3 points par match, 8,4 passes, 6,4 rebonds, avec tout de même 1,3 interception de l’autre côté du terrain. C’est même le deuxième meilleur tireur à 3 points de l’équipe, derrière le snipeur Svi Mykhailiuk. Le point noir, c’est évidemment ce faible nombre de matchs joués, 36, qui rappelle sa saison rookie où il n’avait pris part qu’à 51 rencontres. À l’aube de la fin de son contrat rookie, LaMelo Ball doit montrer qu’il peut être plus régulier afin de mériter un contrat maximum l’été prochain.

Citons également dans cette rubrique Terry Rozier, qui aurait pu être nommé MVP de cette équipe si l’on estime que Ball n’a pas joué assez de matchs. Au compteur : 21,1 points, 5,1 passes, 4,1 rebonds et 1,2 interception. Des statistiques pas si éloignées de celles de LaMelo finalement, même si Rozier n’a, lui aussi, joué que 63 matchs sur les 82 que compte le calendrier NBA. Kelly Oubre Jr dépasse lui aussi les 20 points de moyenne et mérite sa petite mention (48 matchs joués, là aussi un manque de régularité à signaler).

Le MIP : Nick Richards

Si PJ Washington a affiché sa meilleure moyenne de points en carrière, c’est un autre intérieur qui va être mis à l’honneur dans cette rubrique : Nick Richards. Qui ça ? Oui clairement ce n’est pas le MIP le plus sexy de la NBA, mais le pivot remplaçant des Hornets a énormément progressé pour sa 3ème saison en NBA. Ses stats en 2021-2022 : 50 matchs, 7,3 minutes, 3 points, 1,7 rebond et 0,4 contre de moyenne. Cette année, il a joué 65 matchs avec 18,7 minutes, 8,2 points, 6,4 rebonds et 1,1 contre de moyenne. Une sacrée amélioration statistique qui lui aura valu une extension de contrat de 3 ans, avec un salaire de 5 millions par an, signe que l’intérieur a un rôle à jouer en NBA désormais.





Le DPOY : Mark Williams

Trop peu utilisé par Steve Clifford, le 15ème choix de la Draft 2023 n’a débuté sa saison qu’à la fin du mois de décembre. D’abord utilisé 15 minutes par match, Mark Williams a fini l’exercice 2022-2023 avec 25 à 30 minutes de moyenne, profitant du départ de Mason Plumlee. Et l’ancien pivot de Duke a confirmé ce que les scouts NBA avaient vu en lui avant sa draft : un combo taille-mobilité très intéressant pour un poste 5 et qui lui a permis cette saison de faire 1 contre par match de moyenne. Il aura l’opportunité l’an prochain de profiter sans doute d’un gros temps de jeu, dans une équipe qui a toujours manqué d’un pivot de qualité depuis de nombreuses années, sans faire offense à Plumlee, Harrell ou encore Zeller qui sont passés avant lui.

La déception : Théo Maledon

Après une saison rookie prometteuse à OKC en 2020-2021, le Français semble régresser d’année en année. Alors qu’il comptait 65 matchs, il y a deux saisons, 51 l’an dernier, il n’a disputé en 2022-2023 que 44 rencontres, avec seulement 6,7 points et 3,5 passes en 19 minutes de moyenne. Ses pourcentages à 3 points ont chuté en dessous des 30%, il a de moins en moins de shoots dans cette équipe des Hornets, bref rien de très encourageant pour la suite de la carrière du Français. Sa dernière année rookie n’est pas garantie, mais il devrait être prolongé tout de même par les Hornets, quitte à être tradé ailleurs dans la foulée.

Quel avenir pour les Charlotte Hornets ?

Avec potentiellement le 4ème choix de la Draft 2023, les Charlotte Hornets auront déjà une belle opportunité de renforcer leur effectif dès le 18 avril. Quel est le profil idéal pour cette équipe ? Sachant que le poste 1 est verrouillé avec LaMelo Ball et que le duo Mark Williams/Nick Richards semble tenir la corde poste 5, le débat se portera sur les postes 2-3-4. Terry Rozier, Cody Martin et Gordon Hayward sont sous contrat l’an prochain, alors que PJ Washington est Restricted Free Agent, ce qui veut dire que les Hornets pourront s’aligner sur les offres qui seront faites au jeune intérieur. De ce fait, il n’y a pas de besoins spécifiques dans cette équipe et il vaudrait mieux drafter au talent, en espérant avoir le meilleur pick possible. Une raquette Wembanyama/Williams serait évidemment incroyable, un duo Scoot/LaMelo également, mais un petit Brandon Miller en sortie de banc pourrait également grandement améliorer cet effectif.

Dans tous les cas, Charlotte aura encore de l’argent en banque pour être actif sur le marché des agents libres et pourrait proposer au minimum 20 millions sur un joueur expérimenté, afin de retourner jouer les Playoffs en fin de saison prochaine. En attendant la prolongation de P.J. Washington, les Hornets ont 46 millions de cap disponible, ce qui laisse de la marge pour se renforcer d’une belle manière cet été !

Journaliste/rédacteur depuis septembre 2015 - Ma définition du bonheur ? Une galette-saucisse au Roazhon Park ou un café devant un Lakers/Celtics au petit matin. Fidèle membre de la team insomniaque de la rédac, j’ai le pouvoir de rester éveillé jusqu’à l’aube pour faire vivre aux lecteurs ma passion du sport. Ainsi, j’écris principalement sur la NBA, le biathlon, le cyclisme ou encore la F1. Comptez dans mes exploits sportifs le fait d’avoir fait gagner le Tour de France 2018 à Tony Gallopin sur Pro Cycling Manager, ou encore d’avoir mené l’équipe nationale de Bretagne en finale de Coupe du monde sur Football Manager.

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