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NBA 2022-2023

Boston Celtics : La gestion de Joe Mazzulla remise en cause

Tom Lacaille

Publié le

Boston Celtics La gestion de Joe Mazzulla remise en cause
Photo Icon Sport

PLAYOFFS NBA 2023 – Alors qu’ils étaient favoris pour remporter le titre NBA cette saison depuis l’élimination des Milwaukee Bucks au 1er tour, les Celtics de Boston se retrouvent en difficulté contre Philadelphie au deuxième. Menés 3 à 2 dans la série, les coéquipiers de Jayson Tatum sont dos au mur. Le match 5 au TD Garden a été un réel naufrage, et le coaching de Joe Mazzulla a été pointé du doigt. 

Si les Celtics ont terminé la saison régulière avec le 2ème meilleur bilan de la saison régulière de la Conférence Est, c’est en partie grâce à la force collective que la franchise dégageait. Avec des leaders omniprésents, à l’image de Jayson Tatum et Jaylen Brown, et des lieutenants au rendez-vous (Derrick White, Malcolm Brogdon, Marcus Smart, Al Horford…), tous les ingrédients étaient réunis pour espérer retourner en finale NBA (défaite en 2022 contre les Golden State Warriors). Mais depuis le début des playoffs, la machine Boston connait quelques dysfonctionnements, et cette désorganisation pourrait les emmener vers une terrible déception.

Une confiance de moins en moins présente

Alors quelles sont les raisons de cette baisse de régime ? Tout d’abord, ce sont les cadres qui manquent (trop souvent) à l’appel. Le duo de star de la franchise (Tatum-Brown) n’a pas l’impact attendu pour espérer porter sur ses épaules Boston. D’autant qu’ils doivent défier la paire Harden-Embiid des Sixers, qui elle, constitue une menace permanente.

Puis, les coéquipiers autour des Jay’s Brothers ne sont pas pleinement convaincants non plus. Lors du match 5 contre Philadelphie (défaite 103-115), aucun joueur (hors Tatum et Brown) ont inscrit 15 points. Pire, seul Marcus Smart a dépassé la barre des 10 points. Habituellement, le rendement offensif de Derrick White et Malcolm Brogdon (6ème homme de l’année) fait la différence. Dans cette rencontre, avec 7 points chacun, rien n’a été positif.



Des rotations qui soulèvent des questions

C’est à partir de ce constat que les rotations décidées par le coach des C’s, Joe Mazzulla, ont été remises en cause. Devenu entraineur numéro un en début de saison suite à l’éviction de Ime Udoka (nouveau coach des Houston Rockets), ses débuts en saison régulière étaient convaincants. Cependant, dans les moments cruciaux, ses choix sont questionnables. Une interrogation revient régulièrement suite à ce match 5.

Pourquoi s’être entêté dans la rotation habituelle de l’effectif plutôt que de tenter de faire entrer de nouveaux joueurs pour impulser une nouvelle dynamique ? En effet, face à la panne offensive (et défensive) de Boston, le banc aurait pu faire la différence. Avec des tireurs d’élite derrière la ligne à trois points comme Payton Pritchard (8 points en fin de match), Sam Hauser ou encore Mike Muscala, le retard accumulé par les joueurs de la rotation habituelle aurait pu être diminué ou rattrapé.



L’urgence

Le manque de prise de risques est donc ciblée. La confiance étant un facteur important de la réussite au tir dans le basket, avoir laissé sur le terrain des joueurs en échec, malgré leur statut, a certainement été une erreur qui s’est ressentie dans le résultat final. Ce n’est pas la première fois que Mazzulla est la cible de vives critiques.

Sa gestion des temps morts, parfois incompréhensible dans le contexte de certains matchs, a aussi été une accusation à son encontre. Manque de solutions ou inexpérience ? Dans tous les cas, les Celtics n’ont plus le droit à l’erreur s’ils veulent atteindre la finale de la Conférence Est. Au même stade de la compétition la saison dernière, ils étaient aussi menés 2 à 3 contre les Bucks, avant de s’imposer 4 à 3. Il faudra réagir efficacement, et au plus vite.

Actuellement âgé de 19 ans, ma passion du sport est bercée par la descente aux enfers des Verts, la dégringolade de l'ASM Clermont et le futur triomphe des Celtics. En toute logique, je suis un grand passionné de sport et j'essaie de retranscrire mes analyses dans les articles. Le rêve d'être journaliste est ma principale source de motivation, en espérant (un jour) apporter un air nouveau à ce si beau secteur.

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