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Ce qu’il faut retenir de la victoire du Racing 92 face à Toulon

Flo Ostermann

Publié le

Top 14 – Dans l’un des chocs de la 14ème journée, le Racing 92 s’est imposé face à Toulon (22-13). Les Franciliens restent dans le top 6, Toulon s’en éloigne.

Le match : les Franciliens gardent le rythme

Ce sont les Toulonnais qui réalisaient la meilleure entame de match. Deux pénalités de François Trinh-Duc (12′ et 17′) mettaient les joueurs de la Rade sur de bons rails, profitant de l’indiscipline francilienne. Mais si le premier quart d’heure de jeu était à l’avantage des Varois (87% de possession), les locaux parvenaient peu à peu à imposer leur puissance physique et à mettre leur jeu en place.

Illustration de cette tendance à la 23ème minute, Finn Russell, l’ouvreur écossais, débloquait le compteur de son équipe sur pénalité. Trois minutes plus tard, les Franciliens impulsaient leur premier grand mouvement avec à l’origine, Finn Russell et Virimi Vakatawa et à la conclusion, Teddy Thomas. L’ailier international cassait plusieurs plaquages avant d’aplatir entre les perches. Russell transformait et le Racing menait 10 à 3 après 27 minutes de jeu. Mais l’euphorie des Racingmen était quelque peu gâchée puisque dans la foulée, Teddy Thomas devait céder sa place à la demi-heure de jeu à Olivier Klemenczak. L’ancien Biarrot, qui effectuait son retour ce soir sur les pelouses après sa blessure lors de la tournée d’automne, était victime d’une rechute aux ischios. Un vrai coup dur à 5 jours de l’annonce du groupe France pour le Tournoi des VI Nations



Derrière, Toulon se mettait était de nouveau sanctionné et le 2ème ligne Brian Alainu’uese écopait d’un carton jaune logique, après une succession de fautes au sol. Une fin de première période compliquée pour les hommes de Patrice Collazo, qui encaissaient un deuxième essai dans ce match. Nakarawa faisait parler sa puissance pour marquer en force après une mêlée à 5m. Russell ne transformait pas, mais les Ciel & Blanc viraient en tête à la pause (15-6).



La deuxième période fut moins intense. De nombreuses imprécisions des deux côtés ont fait baisser le rythme d’une rencontre pourtant emballante jusqu’ici. Les Toulonnais se montraient incapables de prendre à revers des Franciliens pas plus inspirés, jusqu’aux dix dernières minutes où ils appuyaient de nouveau sur l’accélérateur. Olivier Klemenczak était servi sur un plateau par Finn Russell pour le troisième essai des Racingmen, transformé par l’Écossais (22-6, 69′). Un essai qui aura eu finalement le mérite de réveiller les Varois. Profitant notamment de leur supériorité numérique à la suite du carton jaune reçu par Ben Tameifuna après un attentat sur François Trinh-Duc, Brian Alainu’uese sauvait l’honneur à la suite d’une conquête propre. Le score en restait là, et le Racing 92 s’imposait logiquement 22 à 13.

Le joueur : Finn Russell, le chef d’orchestre

Encore une fois, le demi d’ouverture écossais a été déterminant dans la performance de son équipe. Parfait animateur, il prend toujours les bonnes décisions, même lorsque le jeu est plus haché et confus. A l’origine de l’essai de Teddy Thomas après une magnifique course, il sert d’une passe aveugle Olivier Klemenczak pour la troisième réalisation des siens. Un vrai métronome.

Le bilan : le Racing rigole, Toulon grimace

Si les Ciel & Blanc n’ont pas réalisé le match de l’année, ils ont assuré l’essentiel. Avec cette victoire, ils suivent le rythme des autres écuries du haut de tableau et conservent leur place dans les places qualificatives pour les phases finales. Pour Toulon, la spirale négative à l’extérieur persiste. Sans aucune victoire hors de leurs bases, les Varois sont désormais onzièmes à 16 points du top 6.

Flo Ostermann

Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !

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