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Coupe du monde 2022 : Enjeux de la journée de qualification en zone AmSud

Julien Correia

Publié le

Coupe du monde 2022 Enjeux de la journée de qualification en zone AmSud
Photo Icon Sport

FOOTBALL – Si le Brésil et l’Argentine ont d’ores et déjà composté leur billet pour le prochain mondial, d’autres sélections doivent encore batailler. Présentation des enjeux à travers les rencontres à suivre en zone AmSud.

13 pays sont déjà qualifiés pour le Mondial qui aura lieu au Qatar dans moins d’un an. Au sein de la zone AmSud, les deux géants que sont l’Argentine et le Brésil ont validé leur billet. Et ce, sans connaître la moindre défaite jusqu’à maintenant. Si d’autres sélections sont en bonne posture, d’autres comme l’Uruguay vont devoir cravacher. Présentation des enjeux de la journée qui débute ce soir à 22h.

L’Équateur en très bonne posture

Occupant la 3e place, l’Équateur doit terminer le travail pour valider son billet. Après 3 participations et un 8e de finale en 2006, la Tri pourrait à nouveau faire partie des 32 sélections qualifiées. Avec 16 points pris à domicile sur leur total de 23, les hommes de Gustavo Alfaro se montrent redoutables sur leurs terres. En ouverture de cette journée, se dressera face à eux le Brésil, leader invaincu. D’ores et déjà qualifiée, la Seleção sera notamment privée de Neymar ou Roberto Firmino. Mais Vinicius, étincelant depuis le début de la saison, sera lui bien présent sur le front de l’attaque. Les Équatoriens devront proposer leur meilleur football pour tenter d’accroître encore leur avance sur le Pérou actuel barragiste.

L’Uruguay en grand danger

Avec 13 participations et deux couronnes mondiales, l’Uruguay est un monument en péril. Seulement 7èmes, avec 4 défaites lors des 5 derniers matchs, les coéquipiers d’Edinson Cavani se doivent de réagir. Et pour ce faire, ils devront ramener un résultat positif de leur déplacement au Paraguay. Le sélectionneur a évoqué cette situation. « Nous sommes conscients que de nombreux points ont été perdus, mais tout peut arriver à condition de gagner les prochains matchs ». Ces mots avaient été prononcés lors de la dernière défaite en date face à la Bolivie. De la parole, il faudra passer aux actes.

Dans un autre cas, fin de carrières internationales de Suarez et Cavani seront synonymes de triste sortie. Le Paraguay de son côté, absent du Mondial depuis 2010, occupe l’avant-dernière place à 4 points du Pérou. Si tout reste encore jouable, la tendance est plutôt négative pour les joueurs de Guillermo Barros Schelotto.

Présents en 2018 en Russie pour la première fois de leur histoire, les Péruviens veulent remettre cela. Loin d’être ridicule, la Blanquirroja s’était inclinée sur la plus petite des marges face à la France et au Danemark (1-0). Une première historique avait même eu lieu grâce à leur victoire face à l’Australie lors de l’ultime rencontre (2-0).

Situation compliquée pour le Chili, impossible pour le Venezuela

Absent en 2018 en Russie, le Chili voudrait éviter de reproduire pareille mésaventure l’année prochaine. Mal embarqués, les coéquipiers d’Arturo Vidal occupent actuellement la 6e place. Mais il est vrai, à seulement 1 point de la Colombie, 4e. Lors de cette journée, les Chiliens tenteront de profiter de la rencontre opposant la Colombie au Pérou pour grappiller des points sur ces deux équipes qui les précèdent au classement. Mais pour cela, il faudra venir à bout de l’Argentine. Et ce, même si l’Albiceleste se présentera dans la peau d’une nation déjà qualifiée et sans Leo Messi.

Enfin la dernière rencontre opposera la Bolivie au Venezuela. La Bolivie, malgré sa 8e place, peut toujours y croire. Le Pérou n’étant qu’à un point et la Colombie 2 unités devant. Une qualification constituerait une première depuis 1994. En face, le Venezuela quant à lui ne s’invitera pas à la table des plus grands. Bon dernier avec 7 points, la Vinotinto devra se contenter d’un rôle d’arbitre.

Journaliste/rédacteur depuis janvier 2019 - Tombé dans le monde du ballon rond étant petit, j’aurais pu devenir pro sans ces foutus ligaments croisés. Défilant sur les champs (mais pas Elysées) en 98, j’ai été bercé par les exploits de Mister George, piqué par la technique du Snake, grandi avec Captain Rai et Ronnie, mûri avec Pauleta et Edi. Mais Ibracadabra, je suis désormais reconverti en runner/traileur. Moins rapide que Bolt et moins endurant que Jornet, c’est donc plume à la main que je partage les exploits de ces athlètes !

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